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''«&nbsp;Au moyen âge, les bourgeois étaient contraints de s'unir, dans chaque ville, contre la noblesse campagnarde pour défendre leur peau; l'extension du commerce, l'établissement des communications amenèrent chaque ville à connaître d'autres villes qui avaient fait triompher les mêmes intérêts en luttant contre la même opposition. Ce n'est que très lentement que la classe bourgeoise se forma à partir des nombreuses bourgeoisies locales des diverses villes.&nbsp;»<ref>K. Marx - F. Engels, ''[https://www.marxists.org/francais/marx/works/1845/00/kmfe18450000d.htm L'idéologie allemande]'', 1845</ref>''
 
''«&nbsp;Au moyen âge, les bourgeois étaient contraints de s'unir, dans chaque ville, contre la noblesse campagnarde pour défendre leur peau; l'extension du commerce, l'établissement des communications amenèrent chaque ville à connaître d'autres villes qui avaient fait triompher les mêmes intérêts en luttant contre la même opposition. Ce n'est que très lentement que la classe bourgeoise se forma à partir des nombreuses bourgeoisies locales des diverses villes.&nbsp;»<ref>K. Marx - F. Engels, ''[https://www.marxists.org/francais/marx/works/1845/00/kmfe18450000d.htm L'idéologie allemande]'', 1845</ref>''
</blockquote>De même qu'en Europe, le [[Moyen-Âge japonais]] voit se développer une classe bourgeoise : marchands, prêteurs, brasseurs de saké, prêteurs usuriers ''dosô'' dont certains moines. Un nouveau mot, ''utokunin,'' naît au début du 15<sup>e</sup> siècle, pour désigner ces riches qui ne sont ni guerriers ni paysans. <ref>Pierre-François Souyri, ''Histoire du Japon médiéval'', 2013</ref>
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De même qu'en Europe, le [[Moyen-Âge japonais]] voit se développer une classe bourgeoise : marchands, prêteurs, brasseurs de saké, prêteurs usuriers ''dosô'' dont certains moines. Un nouveau mot, ''utokunin,'' naît au début du 15<sup>e</sup> siècle, pour désigner ces riches qui ne sont ni guerriers ni paysans. <ref>Pierre-François Souyri, ''Histoire du Japon médiéval'', 2013</ref>
    
===Constitution d'une classe possédante===
 
===Constitution d'une classe possédante===
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Ils désigneront ensuite plus précisément le caractère de "bourg" en tant que ville affranchie de la justice affranchie de la justice féodale.
 
Ils désigneront ensuite plus précisément le caractère de "bourg" en tant que ville affranchie de la justice affranchie de la justice féodale.
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== La question des individus ==
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Marx rappelle dans sa préface au premier volume du ''[[Le Capital|Capital]]'', que son propos n'est pas de blâmer moralement les individus qui appartiennent à la bourgeoisie, car ils sont déterminés par la société :
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« Pour éviter des malentendus possibles, encore un mot. Je n'ai pas peint en rose le capitaliste et le propriétaire foncier. Mais il ne s’agit ici des ''personnes,'' qu'autant qu'elles sont la ''personnification de catégories économiques,'' les ''supports d'intérêts et de rapports de classes déterminés.'' Mon point de vue, d'après lequel le ''développement de la formation économique de la société'' est ''assimilable à la marche de la nature et à son histoire,'' peut moins que tout autre rendre l'individu responsable de rapports dont il reste socialement la créature, quoi qu'il puisse faire pour s'en dégager. »<ref>Karl Marx, [[:fr:Le Capital, Livre I/00/Préfaces et postfaces|Le Capital, Livre I - Préface de la première édition]], 25 juillet 1867</ref>
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==Voir aussi==
 
==Voir aussi==

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