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En avril 1947, sur proposition du dé­puté socialiste Daniel Mayer et avec l’accord du ministre du Travail, le communiste [[Ambroise_Croizat|Ambroise Croizat]], le 1er Mai devient dans toutes les entreprises publiques et privées un jour chômé et payéle. La même année en Italie, les mafieux de Salvatore Giuliano tirent dans le cortège et font 11 morts et 50 blessés.
 
En avril 1947, sur proposition du dé­puté socialiste Daniel Mayer et avec l’accord du ministre du Travail, le communiste [[Ambroise_Croizat|Ambroise Croizat]], le 1er Mai devient dans toutes les entreprises publiques et privées un jour chômé et payéle. La même année en Italie, les mafieux de Salvatore Giuliano tirent dans le cortège et font 11 morts et 50 blessés.
[[Fichier:PremierMai-Thorez1947.jpg|alt=|centré|vignette|607x607px|<span style="font-size: x-small">Place de la Concorde à Paris, le 1er mai 1947. Discours de M. Thorez, sec. général du PCF</span>]]
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[[Fichier:PremierMai-Thorez1947.jpg|alt=|centré|vignette|607x607px|Place de la Concorde à Paris, le 1er mai 1947. Discours de M. Thorez, sec. général du PCF]]
 
Le 29 avril 1948, la dénomination du 1er Mai en France est officiellement "Fête du travail".
 
Le 29 avril 1948, la dénomination du 1er Mai en France est officiellement "Fête du travail".
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En 1955, le pape Pie XII instaure le 1er Mai la fête de Saint Joseph artisan, l'Eglise tentant de canaliser la popularité de ce jour vers une ferveur religieuse.
 
En 1955, le pape Pie XII instaure le 1er Mai la fête de Saint Joseph artisan, l'Eglise tentant de canaliser la popularité de ce jour vers une ferveur religieuse.
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Dans les années 1980, le mouvement des travailleurs reflue sous l'effet des trahisons des directions stalinienne et social-démocrate, et, ce qui est lié, des défaites face au néolibéralisme. Il s'ensuit une désyndicalisation, un recul de la conscience de classe, et des mobilisations moins fortes, ce qui ouvre la voix à des récupérations par des discours réactionnaires. En 1988, Jean-Marie Le Pen obtient 15% aux élections présidentielles, et dans la foulée le Front National lance le 1<sup>er</sup> mai la "fête du travvil et de Jeanne d'Arc", qui réunit des dizaines de milliers de personnes entre Opéra et la Concorde. Le FN renouvèlera ce rassemblement tous les ans.[[File:PremierMai-FN-2005.jpg|center|424x267px|<span style="font-size: x-small">Discours de JM Le Pen le 1er mai 2005, place de l'Opéra à Paris</span>|alt=|vignette]]Le 1er Mai 2002, entre les deux tours de l’élection présidentielle où Jean-Marie Le Pen est arrivé second, 500 000 personnes manifestent à Paris.
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Dans les années 1980, le mouvement des travailleurs reflue sous l'effet des trahisons des directions stalinienne et social-démocrate, et, ce qui est lié, des défaites face au néolibéralisme. Il s'ensuit une désyndicalisation, un recul de la conscience de classe, et des mobilisations moins fortes, ce qui ouvre la voix à des récupérations par des discours réactionnaires. En 1988, Jean-Marie Le Pen obtient 15% aux élections présidentielles, et dans la foulée le Front National lance le 1<sup>er</sup> mai la "fête du travvil et de Jeanne d'Arc", qui réunit des dizaines de milliers de personnes entre Opéra et la Concorde. Le FN renouvèlera ce rassemblement tous les ans.[[File:PremierMai-FN-2005.jpg|center|424x267px|Discours de JM Le Pen le 1er mai 2005, place de l'Opéra à Paris|alt=|vignette]]Le 1er Mai 2002, entre les deux tours de l’élection présidentielle où Jean-Marie Le Pen est arrivé second, 500 000 personnes manifestent à Paris.
    
En 2012, le 1<sup>er</sup> Mai tombe entre les deux tours de l'élection présidentielle. Dans sa cour à l'électorat du Front national, le candidat de droite Nicolas Sarkozy organise un rassemblement pour "le vrai travail", avec un discours très anti-syndical. Malgré tout l'arsenal déployé (l'UMP affrétera des cars pour faire venir des sympathisants de toute la France), il n'y aura que maximum 25 000 personnes (même si l'UMP affirmera 200 000&nbsp;!)<ref>[http://lestemoinsdutemp.canalblog.com/archives/2012/04/20/24063974.html Sarkozy à la Concorde: Y'a quelqu'un?]</ref>. Les cortèges syndicaux eux ont rassemblé 750 000 personnes dans toute la France, dont 250 000 à Paris.
 
En 2012, le 1<sup>er</sup> Mai tombe entre les deux tours de l'élection présidentielle. Dans sa cour à l'électorat du Front national, le candidat de droite Nicolas Sarkozy organise un rassemblement pour "le vrai travail", avec un discours très anti-syndical. Malgré tout l'arsenal déployé (l'UMP affrétera des cars pour faire venir des sympathisants de toute la France), il n'y aura que maximum 25 000 personnes (même si l'UMP affirmera 200 000&nbsp;!)<ref>[http://lestemoinsdutemp.canalblog.com/archives/2012/04/20/24063974.html Sarkozy à la Concorde: Y'a quelqu'un?]</ref>. Les cortèges syndicaux eux ont rassemblé 750 000 personnes dans toute la France, dont 250 000 à Paris.

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