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== Liberté formelle et liberté réelle ==
 
== Liberté formelle et liberté réelle ==
Le [[libéralisme]] est d'abord né en tant que courant porté par la [[bourgeoisie]] et visant à limiter l'arbitraire du pouvoir royal. De ce fait, il prend la forme de « libertés négatives », c'est-à-dire de ''droits de ne pas subir'' d'ingérence d'autrui dans l'exercice d'activités que l'on peut faire par soi-même. Ne pas voir sa [[propriété privée]] menacée, ne pas être inquiété si son commerce nuit à un proche du pouvoir, etc. Evidemment, une [[idéologie]] n'est jamais limitée purement et simplement à la défense des purs intérêts matériels. Elle a besoin de draper dans des revendications plus nobles, comme la défense des [[droits de l'homme]] en général : droit de ne pas être arrêté pour sa religion, ses opinions, etc. Mais le libéralisme bourgeois dépasse rarement ce terrain des « libertés négatives ».   
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Le [[libéralisme]] est d'abord né en tant que courant porté par la [[bourgeoisie]] et visant à limiter l'arbitraire du pouvoir royal. De ce fait, il prend la forme de « libertés négatives », c'est-à-dire de ''droits de ne pas subir'' d'ingérence d'autrui dans l'exercice d'activités que l'on peut faire par soi-même (cela correspond aux « [[droits-libertés]] »). Ne pas voir sa [[propriété privée]] menacée, ne pas être inquiété si son commerce nuit à un proche du pouvoir, etc. Evidemment, une [[idéologie]] n'est jamais limitée purement et simplement à la défense des purs intérêts matériels. Elle a besoin de draper dans des revendications plus nobles, comme la défense des [[droits de l'homme]] en général : droit de ne pas être arrêté pour sa religion, ses opinions, etc. Mais le libéralisme bourgeois dépasse rarement ce terrain des « libertés négatives ».   
    
Le coeur de la critique [[marxiste]] a consisté à dénoncer ces libertés comme des libertés sur le papier, mais qui n'existent pas pour les prolétaires :   
 
Le coeur de la critique [[marxiste]] a consisté à dénoncer ces libertés comme des libertés sur le papier, mais qui n'existent pas pour les prolétaires :   
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* quelle est la « liberté de réunion et d'association » si l'on est condamner à travailler H24 et que l'on ne peut avoir accès à des locaux ?   
 
* quelle est la « liberté de réunion et d'association » si l'on est condamner à travailler H24 et que l'on ne peut avoir accès à des locaux ?   
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Les capitalistes n'ont bien sûr pas intérêt aux « libertés positives » qui impliquent des moyens (le fait d'être délivré des facteurs restrictifs comme la faim, la maladie, l'insécurité, l'indigence, etc.).
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Les capitalistes n'ont bien sûr pas intérêt aux « libertés positives » qui impliquent des moyens (le fait d'être délivré des facteurs restrictifs comme la faim, la maladie, l'insécurité, l'indigence, etc.), et qui correspondent aux  « [[droits-créance]] ».
    
[[Karl Marx]] a dénoncé les droits de l'homme portés par la bourgeoisie comme des « droits de l'homme égoïste »<ref>Karl Marx, [[:fr:Sur la question juive|Sur la question juive]], 1843</ref>. Il opposait la liberté formelle (bourgeoise) à la liberté réelle ([[communiste]]).
 
[[Karl Marx]] a dénoncé les droits de l'homme portés par la bourgeoisie comme des « droits de l'homme égoïste »<ref>Karl Marx, [[:fr:Sur la question juive|Sur la question juive]], 1843</ref>. Il opposait la liberté formelle (bourgeoise) à la liberté réelle ([[communiste]]).

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