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[[Fichier:Philippoteaux - Lamartine in front of the Town Hall of Paris rejects the red flag.jpg|vignette|502x502px|[[w:Alphonse de Lamartine|Lamartine]] devant l'hôtel de ville de Paris, rejetant le [[drapeau rouge]]. ]]
 
[[Fichier:Philippoteaux - Lamartine in front of the Town Hall of Paris rejects the red flag.jpg|vignette|502x502px|[[w:Alphonse de Lamartine|Lamartine]] devant l'hôtel de ville de Paris, rejetant le [[drapeau rouge]]. ]]
La '''révolution française de 1848''', parfois appelée « '''révolution de Février''' », est le renversement de la [[w:Monarchie de Juillet|Monarchie de Juillet]] par un soulèvement populaire dont la bourgeoisie républicaine prend la tête. Elle met en place la [[w:Deuxième République|Deuxième République]], qui réprimera dans le sang un soulèvement ouvrier (« [[Journées de Juin]] »). Après avoir brisé  toutes les aspirations populaires, cette république bourgeoise perd tout soutien de masse et voit grandir les forces réactionnaires. Cela débouche sur le [[w:Coup d'État de Napoléon III|coup d'État de Napoléon III]] en 1851.{{AjoutDates|22/02/1848}}
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La '''révolution française de 1848''', parfois appelée « '''révolution de Février''' », est le renversement de la [[w:Monarchie de Juillet|Monarchie de Juillet]] par un soulèvement populaire dont la bourgeoisie républicaine prend la tête. Elle met en place la [[w:Deuxième République|Deuxième République]], qui réprimera dans le sang un soulèvement ouvrier (« [[Journées de Juin]] »). Après avoir brisé  toutes les aspirations populaires, cette [[république]] bourgeoise perd tout soutien de masse et voit grandir les forces réactionnaires. Cela débouche sur le [[w:Coup d'État de Napoléon III|coup d'État de Napoléon III]] en 1851.{{AjoutDates|22/02/1848}}
    
== Contexte ==
 
== Contexte ==
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Les républicains forment alors une nébuleuse assez peu organisée, influencée par plusieurs journaux, notamment ''[[w:Le National (France)|Le National]]'' et  ''[[w:La Réforme (journal, 1843)|La Réforme]]'' (plus radical).
 
Les républicains forment alors une nébuleuse assez peu organisée, influencée par plusieurs journaux, notamment ''[[w:Le National (France)|Le National]]'' et  ''[[w:La Réforme (journal, 1843)|La Réforme]]'' (plus radical).
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== Déroulement ==
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== La révolution ==
 
Si au début de la campagne des banquets, le gouvernement ne s'inquiétait pas vraiment, le 14 février 1848 il décide finalement d'interdire le banquet prévu à Paris le 19.<ref>Francis Démier, ''La France du XIX<abbr><sup>e</sup></abbr> siècle, 1814-1914'', éditions Points, collection Histoire, 2000, page 214</ref> Le ''[[w:Le National (France)|National]]'' appelle à manifester sur la place de la Madeleine le 22, date à laquelle le banquet a été reporté. Mais la veille de la manifestation, les principaux chefs de l'opposition paniquent et appellent à son annulation. Mais ces chefs, comme le gouvernement, vont être dépassés par les masses.
 
Si au début de la campagne des banquets, le gouvernement ne s'inquiétait pas vraiment, le 14 février 1848 il décide finalement d'interdire le banquet prévu à Paris le 19.<ref>Francis Démier, ''La France du XIX<abbr><sup>e</sup></abbr> siècle, 1814-1914'', éditions Points, collection Histoire, 2000, page 214</ref> Le ''[[w:Le National (France)|National]]'' appelle à manifester sur la place de la Madeleine le 22, date à laquelle le banquet a été reporté. Mais la veille de la manifestation, les principaux chefs de l'opposition paniquent et appellent à son annulation. Mais ces chefs, comme le gouvernement, vont être dépassés par les masses.
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Le matin du 23 février, alors que l'insurrection se développe, les gardes nationaux de la deuxième Légion, boulevard Montmartre, crient « Vive la Réforme ! ». Dans d'autres quartiers, différents bataillons de la Garde nationale protègent les ouvriers contre les gardes municipaux et même contre la troupe de Ligne. La [[Garde nationale]] se pose ainsi en arbitre entre l'armée et le peuple parisien.  Louis-Philippe se rend subitement compte de l'impopularité de son ministre et se résout, dans l'après-midi, à le remplacer par le [[w:Mathieu Molé|comte Molé]], ce qui équivaut à accepter la réforme. Cela semble dans un premier temps suffire à calmer la rue.
 
Le matin du 23 février, alors que l'insurrection se développe, les gardes nationaux de la deuxième Légion, boulevard Montmartre, crient « Vive la Réforme ! ». Dans d'autres quartiers, différents bataillons de la Garde nationale protègent les ouvriers contre les gardes municipaux et même contre la troupe de Ligne. La [[Garde nationale]] se pose ainsi en arbitre entre l'armée et le peuple parisien.  Louis-Philippe se rend subitement compte de l'impopularité de son ministre et se résout, dans l'après-midi, à le remplacer par le [[w:Mathieu Molé|comte Molé]], ce qui équivaut à accepter la réforme. Cela semble dans un premier temps suffire à calmer la rue.
 
[[Fichier:Monogrammist G.R., Paris 1848, Pack dich, Illustration zu dem gleichnamigen Revolutionslied.jpg|droite|sans_cadre|362x362px]]
 
[[Fichier:Monogrammist G.R., Paris 1848, Pack dich, Illustration zu dem gleichnamigen Revolutionslied.jpg|droite|sans_cadre|362x362px]]
Dans la soirée du même 23 février 1848, la foule déambule sous des lampions pour manifester sa joie et envisage de se rendre sous les fenêtres de Guizot pour le huer (devant le ministère des Affaires étrangères, boulevard des Capucines). Un manifestant porteur d'une torche s'avance vers les soldats d'[[w:14e régiment d'infanterie de ligne|un régiment]] faisant barrage. La troupe ouvre le feu, laissant sur le pavé de 35<ref>Alfred Colling, ''[[w:La Prodigieuse Histoire de la Bourse|La Prodigieuse Histoire de la Bourse]]'', 1949, <abbr>p.</abbr> 239.</ref> à plus de 50 tués, selon les sources. Durant cette nuit, la population transporte les cadavres sur une charrette dans Paris, à la lueur des torches. C'est l'embrasement. On dévalise les armuriers et on édifie des barricades. Il y en a bientôt 1 500 dans toute la ville. Le monde ouvrier y coudoie la [[jeunesse]] [[Mouvement étudiant|étudiante]] et la [[petite bourgeoisie]].<ref>Daniel Stern (Marie d'Agoult), ''[[s:Histoire_de_la_Révolution_de_1848/Chapitre_9|Histoire de la Révolution de 1848]]'', Paris, Charpentier, 1862, chap. 9</ref>
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Dans la soirée du même 23 février 1848, la foule déambule sous des lampions pour manifester sa joie et envisage de se rendre sous les fenêtres de Guizot pour le huer (devant le ministère des Affaires étrangères, boulevard des Capucines). Un manifestant porteur d'une torche s'avance vers les soldats d'[[w:14e régiment d'infanterie de ligne|un régiment]] faisant barrage. La troupe ouvre le feu, laissant sur le pavé de 35<ref name=":0">Alfred Colling, ''[[w:La Prodigieuse Histoire de la Bourse|La Prodigieuse Histoire de la Bourse]]'', 1949, <abbr>p.</abbr> 239-245.</ref> à plus de 50 tués, selon les sources. Durant cette nuit, la population transporte les cadavres sur une charrette dans Paris, à la lueur des torches. C'est l'embrasement. On dévalise les armuriers et on édifie des barricades. Il y en a bientôt 1 500 dans toute la ville. Le monde ouvrier y coudoie la [[jeunesse]] [[Mouvement étudiant|étudiante]] et la [[petite bourgeoisie]].<ref>Daniel Stern (Marie d'Agoult), ''[[s:Histoire_de_la_Révolution_de_1848/Chapitre_9|Histoire de la Révolution de 1848]]'', Paris, Charpentier, 1862, chap. 9</ref>
    
Pendant que les révolutionnaires parisiens se soulèvent, le roi, aux [[w:Tuileries|Tuileries]], n'a plus de gouvernement. Molé a renoncé et conseille de faire appel à [[w:Adolphe Thiers|Thiers]] (qui l'a porté au pouvoir 18 ans plus tôt). Ce dernier exige alors la dissolution de la Chambre des députés, mais le roi refuse. Le [[w:Thomas Robert Bugeaud|maréchal Bugeaud]] (qui s'était beaucoup [[w:Thomas Robert Bugeaud#Intervention%20en%20Alg%C3%A9rie|exercé en Algérie]]), nommé commandant supérieur de l'armée et de la Garde nationale de Paris, est convaincu qu'il peut écraser l'émeute, mais le roi refuse la solution de force. Il sent l'hostilité de la troupe stationnée au Carrousel, devant le palais des Tuileries.
 
Pendant que les révolutionnaires parisiens se soulèvent, le roi, aux [[w:Tuileries|Tuileries]], n'a plus de gouvernement. Molé a renoncé et conseille de faire appel à [[w:Adolphe Thiers|Thiers]] (qui l'a porté au pouvoir 18 ans plus tôt). Ce dernier exige alors la dissolution de la Chambre des députés, mais le roi refuse. Le [[w:Thomas Robert Bugeaud|maréchal Bugeaud]] (qui s'était beaucoup [[w:Thomas Robert Bugeaud#Intervention%20en%20Alg%C3%A9rie|exercé en Algérie]]), nommé commandant supérieur de l'armée et de la Garde nationale de Paris, est convaincu qu'il peut écraser l'émeute, mais le roi refuse la solution de force. Il sent l'hostilité de la troupe stationnée au Carrousel, devant le palais des Tuileries.
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Le 24 février 1848, Louis-Philippe ne parvient pas à reprendre en main la situation, malgré une dernière tentative de confier le gouvernement à [[w:Odilon Barrot|Barrot]]. Lorsque le palais commence à être attaqué par la foule, vers midi, le roi abdique en faveur de son petit-fils de neuf ans, le comte de Paris, confie la régence à la duchesse d'Orléans, puis sous la pression des révolutionnaires, se résout à prendre le chemin de l'exil. Au début de l'après-midi, la duchesse d'Orléans se rend au Palais Bourbon pour y faire investir son fils et y faire proclamer officiellement la régence dans l'espoir de sauver la dynastie. Les députés, dans leur majorité, semblent favorables à une régence. Mais les républicains ont appris de leur échec de 1830, et tandis que les libéraux organisent un nouveau gouvernement plus libéral, ils forcent la main : pendant la séance, le Palais-Bourbon est envahi par la foule révolutionnaire qui, d'accord avec les élus de l'extrême gauche, repousse toute solution monarchique.
 
Le 24 février 1848, Louis-Philippe ne parvient pas à reprendre en main la situation, malgré une dernière tentative de confier le gouvernement à [[w:Odilon Barrot|Barrot]]. Lorsque le palais commence à être attaqué par la foule, vers midi, le roi abdique en faveur de son petit-fils de neuf ans, le comte de Paris, confie la régence à la duchesse d'Orléans, puis sous la pression des révolutionnaires, se résout à prendre le chemin de l'exil. Au début de l'après-midi, la duchesse d'Orléans se rend au Palais Bourbon pour y faire investir son fils et y faire proclamer officiellement la régence dans l'espoir de sauver la dynastie. Les députés, dans leur majorité, semblent favorables à une régence. Mais les républicains ont appris de leur échec de 1830, et tandis que les libéraux organisent un nouveau gouvernement plus libéral, ils forcent la main : pendant la séance, le Palais-Bourbon est envahi par la foule révolutionnaire qui, d'accord avec les élus de l'extrême gauche, repousse toute solution monarchique.
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Un cri retentit&nbsp;: ''«À l'Hôtel de Ville&nbsp;!».'' C'est ainsi qu'un petit groupe de républicains, à l'instigation de [[w:Alexandre Ledru-Rollin|Ledru-Rollin]] et du vieux poète [[w:Alphonse de Lamartine|Lamartine]] (58 ans), gagne le lieu mythique de la Révolution de 1789. Lamartine, Ledru-Rollin, [[w:François Arago|Arago]], [[w:Jacques Charles Dupont de l'Eure|Dupont de l'Eure]] et [[w:Pierre Marie de Saint-Georges|Marie]] proclament dans la nuit l'avènement d'un [[w:Gouvernement provisoire de 1848|gouvernement républicain provisoire]]. Ainsi naît la [[w:IIe République|II<sup>e</sup> République]].
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Un cri retentit&nbsp;: ''«À l'Hôtel de Ville&nbsp;!».'' C'est ainsi qu'un petit groupe de républicains, à l'instigation de [[w:Alexandre Ledru-Rollin|Ledru-Rollin]] et du vieux poète [[w:Alphonse de Lamartine|Lamartine]] (58 ans), gagne le lieu mythique de la Révolution de 1789. Lamartine, Ledru-Rollin, [[w:François Arago|Arago]], [[w:Jacques Charles Dupont de l'Eure|Dupont de l'Eure]] et [[w:Pierre Marie de Saint-Georges|Marie]] se mettent d'abord et avant tout à se répartir les portefeuilles de ministres, plutôt qu'à prendre des mesures de portée politique générale.
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Le 25 février vers midi, la République n'est toujours pas proclamée. Une délégation avec [[w:François-Vincent Raspail|Raspail]] à sa tête arrive à l'Hôtel de Ville de Paris pour réclamer l'établissement d'une [[république]], donnant au gouvernement deux heures pour la proclamer, sans quoi les ouvriers parisiens reprendraient la révolte. Dès 15 heures, la [[w:IIe République|II<sup>e</sup> République]] est proclamée par Lamartine.
    
La nouvelle de la proclamation se répand dans Paris et en province. Les trois journées de février, du 22 au 24, ont fait 350 morts et au moins 500 blessés.<ref>« [https://www.musee-orsay.fr/fr/collections/dossier-courbet/contexte-historique.html#c19359 Musée d'Orsay: Des Trois Glorieuses à la Troisième République] », sur musee-orsay.fr</ref>
 
La nouvelle de la proclamation se répand dans Paris et en province. Les trois journées de février, du 22 au 24, ont fait 350 morts et au moins 500 blessés.<ref>« [https://www.musee-orsay.fr/fr/collections/dossier-courbet/contexte-historique.html#c19359 Musée d'Orsay: Des Trois Glorieuses à la Troisième République] », sur musee-orsay.fr</ref>
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== Le gouvernement provisoire ==
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Le 25 février vers 20 heures, le [[w:Gouvernement provisoire de 1848|gouvernement républicain provisoire]] est finalisé. Il résulte d'un compromis entre les membres  du''[[w:Le National (France)|National]]'' et de la ''[[w:La Réforme (journal, 1843)|Réforme]]''.
    
== Le printemps des peuples ==
 
== Le printemps des peuples ==
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La Deuxième République déçoit bientôt toute sa base populaire, et ne durera que trois ans.
 
La Deuxième République déçoit bientôt toute sa base populaire, et ne durera que trois ans.
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[[w:Manifestation du 15 mai 1848|Manifestation du 15 mai 1848]]
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Un rapport parlementaire proposant la nationalisation des compagnies de chemin de fer est présenté le 16 mai et signé par Lamartine, Arago, Ledru-Rollin et Garnier-Pagès.<ref name=":0" />
    
En juin 1848, les ouvriers réclament la République sociale, c'est-à-dire non seulement des droits formels, mais aussi du travail pour tous. Le gouvernement bourgeois réprime dans le sang la manfestation parisienne. Ce sont les « [[Journées de Juin]] ».
 
En juin 1848, les ouvriers réclament la République sociale, c'est-à-dire non seulement des droits formels, mais aussi du travail pour tous. Le gouvernement bourgeois réprime dans le sang la manfestation parisienne. Ce sont les « [[Journées de Juin]] ».
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Cette répression, qui a été dirigée par les représentants (bourgeois) du "peuple", élus au suffrage universel, a été le marqueur de la rupture entre [[mouvement ouvrier]] et mouvement bourgeois-républicain. C'est pourquoi Marx considérait dans ''Les luttes de classes en France'' que la révolution de 1848 a été une défaite, mais en même temps une condition nécessaire à l'émergence de la [[conscience de classe]].
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Cette répression, qui a été dirigée par les représentants (bourgeois) du "peuple", élus au suffrage universel, a été le marqueur de la rupture entre [[mouvement ouvrier]] et mouvement bourgeois-républicain. C'est pourquoi Marx considérait dans ''[[Les Luttes de classes en France|Les luttes de classes en France]]'' que la révolution de 1848 a été une défaite, mais en même temps une condition nécessaire à l'émergence de la [[conscience de classe]].
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Montagne_(1849)
 
[[Fichier:Ouvriers bourgeois 1848.jpg|centré|vignette|760x760px|Caricature de 1848]]
 
[[Fichier:Ouvriers bourgeois 1848.jpg|centré|vignette|760x760px|Caricature de 1848]]
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'''Sources primaires'''
 
'''Sources primaires'''
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* Abbé James (pseudonyme de Henri Dujardin), ''Histoire prophétique, philosophique, complète et populaire de la Révolution de <time class="nowrap date-lien" datetime="1848-02">février 1848</time>, ou de la liberté reconquise'', Paris, P.-J. Camus, 1848 [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5666844w Lire sur Gallica].
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* Abbé James (pseudonyme de Henri Dujardin), ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5666844w Histoire prophétique, philosophique, complète et populaire de la Révolution de <time datetime="1848-02" class="nowrap date-lien">février 1848</time>, ou de la liberté reconquise]'', Paris, P.-J. Camus, 1848.
* {{Wikisource|titre=Histoire de la Révolution de 1848|lien=Histoire de la Révolution de 1848|auteur=[[Marie d'Agoult|Daniel Stern (Marie d'Agoult)]] |éditeur= Charpentier|lieu=Paris|date=1862|livre=Agoult - Histoire de la révolution de 1848, tome 1.djvu |epub= }}
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*{{Wikisource|titre=Histoire de la Révolution de 1848|lien=Histoire de la Révolution de 1848|auteur=[[Marie d'Agoult|Daniel Stern (Marie d'Agoult)]] |éditeur= Charpentier|lieu=Paris|date=1862|livre=Agoult - Histoire de la révolution de 1848, tome 1.djvu |epub= }}
* {{Wikisource|titre=Souvenirs|lien= Souvenirs (Tocqueville)|auteur=[[Alexis de Tocqueville]] |éditeur= Calmann Lévy|lieu= |date= 1893|livre=Alexis_de_Tocqueville_-_Souvenirs,_Calmann_Levy_1893.djvu|epub= }}
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*{{Wikisource|titre=Souvenirs|lien= Souvenirs (Tocqueville)|auteur=[[Alexis de Tocqueville]] |éditeur= Calmann Lévy|lieu= |date= 1893|livre=Alexis_de_Tocqueville_-_Souvenirs,_Calmann_Levy_1893.djvu|epub= }}
* [[Auguste-Jean-Marie Vermorel]], ''Les Hommes de 1848'', 1869, {{Gallica|id=bpt6k24332s}}, texte intégral.
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* [[w:Auguste-Jean-Marie Vermorel|Auguste-Jean-Marie Vermorel]], ''Les Hommes de 1848'', 1869, {{Gallica|id=bpt6k24332s}}, texte intégral.
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* [[w:Victor Hugo|Victor Hugo]] évoque longuement cette révolution dans ses ''[[w:Choses vues|Choses vues]]''.
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* [[w:Gustave Flaubert|Gustave Flaubert]] évoque la révolution dans ''[[s:L’Éducation_sentimentale,_éd._Charpentier,_1891/Troisième_partie/Chapitre_1|L'éducation sentimentale]]''.
    
'''Analyses'''
 
'''Analyses'''
 
* Karl Marx, ''[[Les Luttes de classes en France]] (''1850) et ''[[Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte]]'' (1852)
 
* Karl Marx, ''[[Les Luttes de classes en France]] (''1850) et ''[[Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte]]'' (1852)
* https://fr.wikipedia.org/wiki/Montagne_(1849)
   
* Michaël Löwy, [http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article21195 ''Karl Marx, Friedrich Engels et les révolutions de 1848''], 2010
 
* Michaël Löwy, [http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article21195 ''Karl Marx, Friedrich Engels et les révolutions de 1848''], 2010
 
* Histony, [https://venividisensivvs.wordpress.com/2016/04/18/1848-une-revolution-ratee/ 1848, une révolution ratée ?], 2016
 
* Histony, [https://venividisensivvs.wordpress.com/2016/04/18/1848-une-revolution-ratee/ 1848, une révolution ratée ?], 2016
 
'''Références'''<references />
 
'''Références'''<references />
 
[[Catégorie:Histoire]] [[Catégorie:Révolution]] [[Catégorie:France]] [[Catégorie:Mouvement ouvrier]]
 
[[Catégorie:Histoire]] [[Catégorie:Révolution]] [[Catégorie:France]] [[Catégorie:Mouvement ouvrier]]

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