Modifications

Aller à la navigation Aller à la recherche
70 octets ajoutés ,  16 septembre 2021 à 17:39
aucun résumé des modifications
Ligne 11 : Ligne 11 :  
===Fondation (1895) et Charte d'Amiens (1906)===
 
===Fondation (1895) et Charte d'Amiens (1906)===
 
[[Fichier:CGT-Lyon-1919.jpg|vignette|Affiche popularisant l'organisation parallèle des fédérations de métier et des branches locales]]
 
[[Fichier:CGT-Lyon-1919.jpg|vignette|Affiche popularisant l'organisation parallèle des fédérations de métier et des branches locales]]
En 1895, les deux fédérations tiennent un congrès commun et se mettent d'accord pour fonder la ''Confédération générale du travail''. Le courant qui est alors dominant en son sein est le [[syndicalisme révolutionnaire]] (SR). Proche de l'[[anarchisme]], ses principaux leaders voient le syndicat comme l'[[auto-organisation]] de la classe ouvrière, et l'outil qui conduira à la [[Grève générale insurrectionnelle|grève générale]] et l'[[Abolition du travail salarié|abolition du salariat]].
+
En 1895, les deux fédérations tiennent un congrès commun à Limoges, et se mettent d'accord pour fonder la ''Confédération générale du travail''. Le courant qui est alors dominant en son sein est le [[syndicalisme révolutionnaire]] (SR). Proche de l'[[anarchisme]], ses principaux leaders voient le syndicat comme l'[[auto-organisation]] de la classe ouvrière, et l'outil qui conduira à la [[Grève générale insurrectionnelle|grève générale]] et l'[[Abolition du travail salarié|abolition du salariat]].
    
{{See also|Charte d'Amiens}}
 
{{See also|Charte d'Amiens}}
Ligne 170 : Ligne 170 :     
Cependant, malgré ces mesures et ces changements d’orientation, c’est toujours ''«&nbsp;la figure d’un militant désincarné, détaché de toute une partie du monde réel&nbsp;»<ref>Le Quentrec Y., [http://www.sens-public.org/spip.php?article675 Militantes syndicales : une égalité à faire vivre], 22 mai 2009.</ref>'' qui domine dans les organisations syndicales en général, ce qui rend difficile l’implication des femmes. L’égalité formelle ne proscrit pas le machisme de certains hommes qui continuent d’adopter un fonctionnement au ''«&nbsp;masculin neutre&nbsp;» ''avec quelquefois le souci de préserver des avantages. De manière générale, ''«&nbsp;les syndicats se révèlent peu accueillants&nbsp;pour les femmes et ce en dehors d’une volonté explicite de les exclure. Des mécanismes internes et externes aux organisations étudiées se cumulent pour rendre l’entrée et la promotion de ces dernières des plus difficiles. La conception du ‘‘bon’’ syndicaliste, les conventions et réseaux sociaux masculins, les rôles familial et professionnel ou les modalités de cooptation des responsables se révèlent particulièrement réfractaires à un dépassement du genre.&nbsp;»<ref>Buscatto M., « Syndicaliste en entreprise, une activité si masculine », P. Roux et O. Fillieule (dir.), « Le sexe du militantisme », Presses de Sciences Po, 2009, p. 75-91.</ref>'' C’est donc dans un militantisme local que les femmes syndicalistes s’impliquent et se forgent souvent une identité de militante valorisante.
 
Cependant, malgré ces mesures et ces changements d’orientation, c’est toujours ''«&nbsp;la figure d’un militant désincarné, détaché de toute une partie du monde réel&nbsp;»<ref>Le Quentrec Y., [http://www.sens-public.org/spip.php?article675 Militantes syndicales : une égalité à faire vivre], 22 mai 2009.</ref>'' qui domine dans les organisations syndicales en général, ce qui rend difficile l’implication des femmes. L’égalité formelle ne proscrit pas le machisme de certains hommes qui continuent d’adopter un fonctionnement au ''«&nbsp;masculin neutre&nbsp;» ''avec quelquefois le souci de préserver des avantages. De manière générale, ''«&nbsp;les syndicats se révèlent peu accueillants&nbsp;pour les femmes et ce en dehors d’une volonté explicite de les exclure. Des mécanismes internes et externes aux organisations étudiées se cumulent pour rendre l’entrée et la promotion de ces dernières des plus difficiles. La conception du ‘‘bon’’ syndicaliste, les conventions et réseaux sociaux masculins, les rôles familial et professionnel ou les modalités de cooptation des responsables se révèlent particulièrement réfractaires à un dépassement du genre.&nbsp;»<ref>Buscatto M., « Syndicaliste en entreprise, une activité si masculine », P. Roux et O. Fillieule (dir.), « Le sexe du militantisme », Presses de Sciences Po, 2009, p. 75-91.</ref>'' C’est donc dans un militantisme local que les femmes syndicalistes s’impliquent et se forgent souvent une identité de militante valorisante.
 +
 +
== Congrès de la CGT ==
 +
{{See also|Congrès de la CGT}}
    
==Notes et sources==
 
==Notes et sources==

Menu de navigation