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Dès février 1917, la ruine sociale et économique causée en Russie provoque un profond [[Révolution russe (1917)|processus révolutionnaire]] qui fait tomber l'[[Régime tsariste|Ancien régime]], et qui se radicalise jusqu'à une [[Révolution d'Octobre 1917|deuxième révolution en Octobre]], la première tentative de [[révolution socialiste]] de l'Histoire. La Russie se retire alors de la guerre. Partout en Europe, [[Vague révolutionnaire de 1917-1923|des conflits similaires existent]], et la minorité communiste naissante veut transformer la guerre impérialiste en révolution. Les espoirs des révolutionnaires se tournent en particulier vers l'Allemagne, puissance industrielle majeure qui pourrait s'intégrer à la révolution soviétique et y apporter son avance technologique, sans quoi la Russie isolée serait en grave danger. Les bolchéviks russes étaient alors convaincus de l'urgente nécessité de la [[révolution mondiale]] :
 
Dès février 1917, la ruine sociale et économique causée en Russie provoque un profond [[Révolution russe (1917)|processus révolutionnaire]] qui fait tomber l'[[Régime tsariste|Ancien régime]], et qui se radicalise jusqu'à une [[Révolution d'Octobre 1917|deuxième révolution en Octobre]], la première tentative de [[révolution socialiste]] de l'Histoire. La Russie se retire alors de la guerre. Partout en Europe, [[Vague révolutionnaire de 1917-1923|des conflits similaires existent]], et la minorité communiste naissante veut transformer la guerre impérialiste en révolution. Les espoirs des révolutionnaires se tournent en particulier vers l'Allemagne, puissance industrielle majeure qui pourrait s'intégrer à la révolution soviétique et y apporter son avance technologique, sans quoi la Russie isolée serait en grave danger. Les bolchéviks russes étaient alors convaincus de l'urgente nécessité de la [[révolution mondiale]] :
<blockquote>"La vérité absolue, c'est qu'à moins d'une révolution allemande, nous sommes perdus." [[Lénine|Lénine]], mars 1918<br /></blockquote>Cet espoir semblait à portée vu les soubresauts déjà présents en 1917, et la révolution allemande de 1918 ressemble par bien des aspects à une révolution de Février 1917 ayant évolué différemment.
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"La vérité absolue, c'est qu'à moins d'une révolution allemande, nous sommes perdus." [[Lénine|Lénine]], mars 1918<br />
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Cet espoir semblait à portée vu les soubresauts déjà présents en 1917, et la révolution allemande de 1918 ressemble par bien des aspects à une révolution de Février 1917 ayant évolué différemment.
    
====La situation politique en Allemagne====
 
====La situation politique en Allemagne====
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Avec une stabilisation relative de la situation en Europe, les communistes dans tous les pays peuvent constater qu’ils ne regroupent qu’une minorité plus ou moins importante de la classe ouvrière. La tempête révolutionnaire qui a soufflé dans toute l’Europe est calmée, et il s’agit – une fois les PC délimités politiquement – de s’atteler à la construction de partis susceptibles de conquérir le pouvoir.
 
Avec une stabilisation relative de la situation en Europe, les communistes dans tous les pays peuvent constater qu’ils ne regroupent qu’une minorité plus ou moins importante de la classe ouvrière. La tempête révolutionnaire qui a soufflé dans toute l’Europe est calmée, et il s’agit – une fois les PC délimités politiquement – de s’atteler à la construction de partis susceptibles de conquérir le pouvoir.
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===Vers un parti de masse&nbsp;: le poids de l'I.C.===
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===Vers un parti de masse&nbsp;: le poids de l'IC===
    
C’est vers l'[[USPD|USPD]], et non vers le [[KPD|KPD]], que se tournent en masse les travailleurs allemands au fur et à mesure de leur désillusion envers la politique social-démocrate. Cet afflux radicalise ce parti, qui prend position en 1919 contre le régime parlementaire et pour le pouvoir des conseils, et dont l'aile gauche fonde beaucoup d'espoirs sur la Russie des soviets et l'Internationale communiste.
 
C’est vers l'[[USPD|USPD]], et non vers le [[KPD|KPD]], que se tournent en masse les travailleurs allemands au fur et à mesure de leur désillusion envers la politique social-démocrate. Cet afflux radicalise ce parti, qui prend position en 1919 contre le régime parlementaire et pour le pouvoir des conseils, et dont l'aile gauche fonde beaucoup d'espoirs sur la Russie des soviets et l'Internationale communiste.
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Début janvier 1921, une réunion unitaire de métallos de Stuttgart adopte à l’initiative des communistes un appel aux dirigeants des centrales syndicales réclamant d’eux qu’ils organisent le combat pour les revendications urgentes (baisse des prix, hausse des allocations chômage, baisse des impôts sur les salaires et imposition des grosses fortunes, contrôle ouvrier sur le ravitaillement, l’inventaire de la production, désarmement des bandes réactionnaires et armement du prolétariat contre elles). Le VKPD publie cette adresse et la reprend à son compte. Il envoie le 7 janvier à toutes les organisations ouvrières (partis et syndicats) une «lettre ouverte» proposant une action commune sur un certain nombre de revendications recoupant largement celle des métallos de Stuttgart. Aucun parti ou centrale syndicale ne répond positivement à cette lettre . Mais, en mettant en avant la nécessité d’une action unitaire sur des revendications "transitoires", c’est-à-dire tournées contre les capitalistes et leur politique sans faire un préalable de l’adoption de son programme, le [[VKPD|VKPD]] va remporter des succès considérables et élargir son audience. Des assemblées ouvrières se tiennent dans tous les secteurs et adoptent la lettre ouverte. Un pont est ainsi lancé entre les travailleurs communistes et ceux qui suivent les sociaux-démocrates. Les dirigeants syndicaux sont contraints, par le succès de la lettre ouverte, de durcir le ton à l’égard du gouvernement et de lancer eux-mêmes des combats partiels. La "Lettre ouverte", les revendications transitoires, le front unique, sont attaqués au sein du parti par sa "gauche" mais aussi par [[Bela Kun|Bela Kun]], et derrière lui [[Zinoviev|Zinoviev]]. Ils considèrent cette tactique comme de l’opportunisme. Bela Kun, émissaire arrogant de l’I.C. aux moeurs d’aventurier qui repoussent nombre de vieux dirigeants communistes, utilise le prestige de l’Internationale pour pousser le PC "à l’offensive", "théorie" qu’il oppose au combat pour gagner la majorité de la classe ouvrière. Lénine tranchera le débat en soutenant, par écrit, puis au troisième congrès de l’I.C., la "Lettre ouverte": "ceux qui n’ont pas compris que la tactique de la «lettre ouverte» était obligatoire doivent être exclu de l’Internationale dans un délai maximum d’un mois après le congrès". Mais entre-temps, "l'offensive" a fait de terribles dégâts.
 
Début janvier 1921, une réunion unitaire de métallos de Stuttgart adopte à l’initiative des communistes un appel aux dirigeants des centrales syndicales réclamant d’eux qu’ils organisent le combat pour les revendications urgentes (baisse des prix, hausse des allocations chômage, baisse des impôts sur les salaires et imposition des grosses fortunes, contrôle ouvrier sur le ravitaillement, l’inventaire de la production, désarmement des bandes réactionnaires et armement du prolétariat contre elles). Le VKPD publie cette adresse et la reprend à son compte. Il envoie le 7 janvier à toutes les organisations ouvrières (partis et syndicats) une «lettre ouverte» proposant une action commune sur un certain nombre de revendications recoupant largement celle des métallos de Stuttgart. Aucun parti ou centrale syndicale ne répond positivement à cette lettre . Mais, en mettant en avant la nécessité d’une action unitaire sur des revendications "transitoires", c’est-à-dire tournées contre les capitalistes et leur politique sans faire un préalable de l’adoption de son programme, le [[VKPD|VKPD]] va remporter des succès considérables et élargir son audience. Des assemblées ouvrières se tiennent dans tous les secteurs et adoptent la lettre ouverte. Un pont est ainsi lancé entre les travailleurs communistes et ceux qui suivent les sociaux-démocrates. Les dirigeants syndicaux sont contraints, par le succès de la lettre ouverte, de durcir le ton à l’égard du gouvernement et de lancer eux-mêmes des combats partiels. La "Lettre ouverte", les revendications transitoires, le front unique, sont attaqués au sein du parti par sa "gauche" mais aussi par [[Bela Kun|Bela Kun]], et derrière lui [[Zinoviev|Zinoviev]]. Ils considèrent cette tactique comme de l’opportunisme. Bela Kun, émissaire arrogant de l’I.C. aux moeurs d’aventurier qui repoussent nombre de vieux dirigeants communistes, utilise le prestige de l’Internationale pour pousser le PC "à l’offensive", "théorie" qu’il oppose au combat pour gagner la majorité de la classe ouvrière. Lénine tranchera le débat en soutenant, par écrit, puis au troisième congrès de l’I.C., la "Lettre ouverte": "ceux qui n’ont pas compris que la tactique de la «lettre ouverte» était obligatoire doivent être exclu de l’Internationale dans un délai maximum d’un mois après le congrès". Mais entre-temps, "l'offensive" a fait de terribles dégâts.
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===1921&nbsp;: le fiasco gauchiste de "l'action de mars"===
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===1921&nbsp;: le fiasco gauchiste de « l'action de mars »===
 
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[[Fichier:Bundesarchiv Bild 183-K0105-0601-004, Märzkämpfe in Mitteldeutschland, Eisleben.jpg|vignette|375x375px|Des ouvriers communistes arrêtés par l'armée pendant les émeutes de mars 1921]]
 
En mars 1921, le KPD, sous la pression des Bela Kun et autres proches de Zinoviev, fait une terrible rechute gauchiste. Lors de son Comité Central des 16 et 17 mars, l'un de ses dirigeants s'exclame même&nbsp;: "de ce jour, nous brisons avec la tradition du parti. Jusqu’à maintenant, nous avions attendu et maintenant nous prenons l’initiative, nous forçons la révolution". Non content de rompre avec sa tradition, c’est le parti même qui va être près de se briser. L’occasion va venir vite. Le gouvernement saxon social-démocrate décide d’envoyer la police occuper des secteurs miniers, bastions communistes, officiellement pour désarmer les bandes qui y sévissent, en réalité pour ôter aux ouvriers les armes qu'ils avaient prises lors du [[Putsch de Kapp|putsch de Kapp]]. En quête d'une occasion (prête pour cela y compris à monter des provocations, escomptant que la répression s'en suivant galvanise les masses), la direction du PC allemand décide en majorité d'utiliser cette intervention militaire. [[Die Rote Fahne|Die Rote Fahne]] somme les ouvriers sociaux-démocrates de choisir leur camp ("qui n'est pas avec moi est contre moi"). Le 22 mars, le KPD, conjointement avec le [[KAPD|KAPD]] gauchiste, appelle à la [[Grève générale|grève générale]] en Saxe, puis (à la veille de la fermeture des usines pour Pâques&nbsp;!) dans toute l’Allemagne le 24 mars. Une semaine durant, les communistes vont essayer d’entraîner les autres travailleurs, sans succès. Au contraire, "l’action de mars" dresse les autres travailleurs contre les communistes, isole ces derniers. Les manifestations convoquées avec le KAPD sont squelettiques. Dans les entreprises, une répression terrible va s’abattre contre les militants communistes qui se sont ainsi isolés et exposés aux coups du patronat qui les licencie à tour de bras, les jetant dans la misère, ou directement dans les prisons. En quelques mois, les effectifs du VKPD vont fondre de 350 000 à 150 000. Ce n'est pas tout. S'ensuit une terrible crise de direction. [[Paul Levi|Paul Levi]] avait démissionné - [[Lénine|Lénine]] s’en était indigné - peu auparavant de la présidence du VKPD pour protester contre les méthodes des émissaires de l'Internationale. Dès avril, Levi critique publiquement dans une brochure "l'action de mars", démontrant au passage que la "centrale" (l’exécutif) du Parti cherchait par tout moyen – y compris la provocation - à passer à "l’offensive". Pour les communistes allemands durement éprouvés pour être entrés en grève seule, c'est un coup de couteau dans le dos. Levi est exclu. Une grande partie de la direction prend sa défense (notamment [[Clara Zetkin|Clara Zetkin]], vieille militante [[Spartakiste|spartakiste]]). De l’autre côté se manifeste une "gauche" du parti revendiquant fièrement la catastrophe de mars ([[Ruth Fischer|Ruth Fischer]]). Le parti est profondément divisé, quoique officiellement soudé dans la défense de "l’offensive".
 
En mars 1921, le KPD, sous la pression des Bela Kun et autres proches de Zinoviev, fait une terrible rechute gauchiste. Lors de son Comité Central des 16 et 17 mars, l'un de ses dirigeants s'exclame même&nbsp;: "de ce jour, nous brisons avec la tradition du parti. Jusqu’à maintenant, nous avions attendu et maintenant nous prenons l’initiative, nous forçons la révolution". Non content de rompre avec sa tradition, c’est le parti même qui va être près de se briser. L’occasion va venir vite. Le gouvernement saxon social-démocrate décide d’envoyer la police occuper des secteurs miniers, bastions communistes, officiellement pour désarmer les bandes qui y sévissent, en réalité pour ôter aux ouvriers les armes qu'ils avaient prises lors du [[Putsch de Kapp|putsch de Kapp]]. En quête d'une occasion (prête pour cela y compris à monter des provocations, escomptant que la répression s'en suivant galvanise les masses), la direction du PC allemand décide en majorité d'utiliser cette intervention militaire. [[Die Rote Fahne|Die Rote Fahne]] somme les ouvriers sociaux-démocrates de choisir leur camp ("qui n'est pas avec moi est contre moi"). Le 22 mars, le KPD, conjointement avec le [[KAPD|KAPD]] gauchiste, appelle à la [[Grève générale|grève générale]] en Saxe, puis (à la veille de la fermeture des usines pour Pâques&nbsp;!) dans toute l’Allemagne le 24 mars. Une semaine durant, les communistes vont essayer d’entraîner les autres travailleurs, sans succès. Au contraire, "l’action de mars" dresse les autres travailleurs contre les communistes, isole ces derniers. Les manifestations convoquées avec le KAPD sont squelettiques. Dans les entreprises, une répression terrible va s’abattre contre les militants communistes qui se sont ainsi isolés et exposés aux coups du patronat qui les licencie à tour de bras, les jetant dans la misère, ou directement dans les prisons. En quelques mois, les effectifs du VKPD vont fondre de 350 000 à 150 000. Ce n'est pas tout. S'ensuit une terrible crise de direction. [[Paul Levi|Paul Levi]] avait démissionné - [[Lénine|Lénine]] s’en était indigné - peu auparavant de la présidence du VKPD pour protester contre les méthodes des émissaires de l'Internationale. Dès avril, Levi critique publiquement dans une brochure "l'action de mars", démontrant au passage que la "centrale" (l’exécutif) du Parti cherchait par tout moyen – y compris la provocation - à passer à "l’offensive". Pour les communistes allemands durement éprouvés pour être entrés en grève seule, c'est un coup de couteau dans le dos. Levi est exclu. Une grande partie de la direction prend sa défense (notamment [[Clara Zetkin|Clara Zetkin]], vieille militante [[Spartakiste|spartakiste]]). De l’autre côté se manifeste une "gauche" du parti revendiquant fièrement la catastrophe de mars ([[Ruth Fischer|Ruth Fischer]]). Le parti est profondément divisé, quoique officiellement soudé dans la défense de "l’offensive".
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===Octobre 1923&nbsp;: prise du pouvoir préparée... et c'est tout===
 
===Octobre 1923&nbsp;: prise du pouvoir préparée... et c'est tout===
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[[Fichier:Octobre-allemand-Hambourg.jpg|lien=https://wikirouge.net/Fichier:Octobre-allemand-Hambourg.jpg|vignette|467x467px|Communistes à Hambourg lors du soulèvement d'Octobre 1923]]
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Communistes à Hambourg lors du soulèvement d'Octobre 1923
    
Le [[KPD|KPD]] est alors fort de centaines de milliers de membres et jouit d'une influence sans équivalent. L'[[Internationale communiste|Internationale]] décide alors d’orienter le parti vers la prise du pouvoir, malgré les doutes de la direction allemande, qui ne voit pas à quel point la situation est révolutionnaire. Un plan est élaboré, et ses premières phases se déroulent comme prévu. Le 10 octobre, les communistes forment en Saxe et en Thuringe un [[Gouvernement ouvrier|gouvernement ouvrier]] avec les sociaux-démocrates de gauche. Le gouvernement fédéral envoie l'armée, qui s'approche prudemment de la Saxe.
 
Le [[KPD|KPD]] est alors fort de centaines de milliers de membres et jouit d'une influence sans équivalent. L'[[Internationale communiste|Internationale]] décide alors d’orienter le parti vers la prise du pouvoir, malgré les doutes de la direction allemande, qui ne voit pas à quel point la situation est révolutionnaire. Un plan est élaboré, et ses premières phases se déroulent comme prévu. Le 10 octobre, les communistes forment en Saxe et en Thuringe un [[Gouvernement ouvrier|gouvernement ouvrier]] avec les sociaux-démocrates de gauche. Le gouvernement fédéral envoie l'armée, qui s'approche prudemment de la Saxe.
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==Notes et sources==
 
==Notes et sources==
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*''Les morts restent jeunes'', Anna Seghers
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*Anna Seghers, ''Les morts restent jeunes'', 1949
*''Les spartakistes'', Gilbert Badia
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*Gilbert Badia, ''Les spartakistes'', 1967
*[http://www.marxists.org/francais/broue/works/1971/00/broue_all.htm <i>La révolution en Allemagne</i>], [[Pierre Broué|Pierre Broué]], 1971
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*Pierre Broué, [http://www.marxists.org/francais/broue/works/1971/00/broue_all.htm <i>La révolution en Allemagne</i>], 1971
*[http://www.marxists.org/francais/luxembur/spartakus/rl19190114.htm <i>L'ordre règne à Berlin</i>], [[Rosa Luxemburg|Rosa Luxemburg]], 1919
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*Rosa Luxemburg, [http://www.marxists.org/francais/luxembur/spartakus/rl19190114.htm <i>L'ordre règne à Berlin</i>], 1919
 
*[http://socialisme.free.fr/cps12_revolution_allemande.htm Article publié en mai 2003] par le groupe [http://socialisme.free.fr/ <i>Combattre pour le socialisme</i>]
 
*[http://socialisme.free.fr/cps12_revolution_allemande.htm Article publié en mai 2003] par le groupe [http://socialisme.free.fr/ <i>Combattre pour le socialisme</i>]
 
*[http://www.socialisme.be/marxismeorg/allemande.html Article de Peter Van der Biest de 1998]&nbsp; sur [http://www.socialisme.be <i>socialisme.be</i>]
 
*[http://www.socialisme.be/marxismeorg/allemande.html Article de Peter Van der Biest de 1998]&nbsp; sur [http://www.socialisme.be <i>socialisme.be</i>]

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