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Deux mois plus tard ils préparaient un coup d'État contre la dictature du général Caetano. C'était un secret de polichinelle : le commandant de la région militaire d'Evora avait pris note des numéros d'immatriculation des voitures qui avaient amené les participants à la réunion. Mais la police secrète du régime, la Pide, n'avait pas l'habitude d'agir contre ses propres alliés, les militaires, ce deuxième pilier du régime...

Deux mois plus tard ils préparaient un coup d'État contre la dictature du général Caetano. C'était un secret de polichinelle : le commandant de la région militaire d'Evora avait pris note des numéros d'immatriculation des voitures qui avaient amené les participants à la réunion. Mais la police secrète du régime, la Pide, n'avait pas l'habitude d'agir contre ses propres alliés, les militaires, ce deuxième pilier du régime...

=== La dictature s'efface devant la "Révolution des '''Œillets''' " ===

=== La dictature s'efface devant la « Révolution des Œillets » ===

Le 14 mars 1974, les généraux jurent fidélité aux chefs de la dictature. Une "fausse alerte" de révolte militaire a lieu deux jours plus tard.<ref>Elle est annulée, mais le contre-ordre tarde à parvenir à Calda da Rainha, de sorte que des militaires marchent sur Lisbonne, où tout se résout sans grandes émotions.</ref> Caetano est persuadé à cette époque de l'inéluctabilité de son revnersement.

Le 14 mars 1974, les généraux jurent fidélité aux chefs de la dictature. Une "fausse alerte" de révolte militaire a lieu deux jours plus tard.<ref>Elle est annulée, mais le contre-ordre tarde à parvenir à Calda da Rainha, de sorte que des militaires marchent sur Lisbonne, où tout se résout sans grandes émotions.</ref> Caetano est persuadé à cette époque de l'inéluctabilité de son revnersement.