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Cela échoue du fait du tournant à gauche de la politique du PCF, expulsé du gouvernement et poussé vers une politique gauchiste par les premiers balbutiements de la guerre froide, créant de fait une polarisation entre SFIO et PCF, la gauche de la SFIO se tournant alors vers le PC plutôt que vers le trotskysme.
 
Cela échoue du fait du tournant à gauche de la politique du PCF, expulsé du gouvernement et poussé vers une politique gauchiste par les premiers balbutiements de la guerre froide, créant de fait une polarisation entre SFIO et PCF, la gauche de la SFIO se tournant alors vers le PC plutôt que vers le trotskysme.
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Une partie de l’aile droite du PCI, avec David Rousset à sa tête, tire des conclusions de ce tournant, prône la révision du programme trotskyste et la constitution d’un regroupement « large » avec d’autres organisations. Elle scissionne pour entrer dans le Rassemblement Démocratique Révolutionnaire, dont fait partie également Jean Paul-Sartre. A la même époque, Cornélius Castoriadis (1922-1997) constitue dans le PCI un groupe définissant l’URSS comme une formation sociale d’un type nouveau : un capitalisme bureaucratique totalitaire et non un état ouvrier dégénéré comme le pensait Léon Trotsky. Ce groupe réfute le schéma du parti léniniste et rompt avec le PCI à l’automne 1948. Il publie par la suite la revue Socialisme ou Barbarie.
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Une partie de l’aile droite du PCI, avec David Rousset à sa tête, tire des conclusions de ce tournant, prône la révision du programme trotskyste et la constitution d’un regroupement « large » avec d’autres organisations. Elle scissionne pour entrer dans le Rassemblement Démocratique Révolutionnaire, dont fait partie également Jean Paul-Sartre. A la même époque, Cornélius Castoriadis (1922-1997) constitue dans le PCI un groupe définissant l’URSS comme une formation sociale d’un type nouveau : un capitalisme bureaucratique totalitaire et non un état ouvrier dégénéré comme le pensait Léon Trotski. Ce groupe réfute le schéma du parti léniniste et rompt avec le PCI à l’automne 1948. Il publie par la suite la revue Socialisme ou Barbarie.
    
Ces scissions conduisent à une saignée militante, qui fait perdre au parti 40% de ses membres.
 
Ces scissions conduisent à une saignée militante, qui fait perdre au parti 40% de ses membres.
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== <span>Notes et Sources</span> ==
 
== <span>Notes et Sources</span> ==
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*<span>Michel Lequenne, ''Le Trotskysme, une histoire sans fard'', </span>éd. Syllepse<span>, 2005</span>  
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*<span>Michel Lequenne, ''Le Trotskisme, une histoire sans fard'', </span>éd. Syllepse<span>, 2005</span>  
 
*Jean Hentzgen, ''Agir au sein de la classe, Les trotskystes français majoritaires de 1952 à 1955'', 2006  
 
*Jean Hentzgen, ''Agir au sein de la classe, Les trotskystes français majoritaires de 1952 à 1955'', 2006  
 
*[https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_communiste_internationaliste Parti communiste internationaliste] sur Wikipédia  
 
*[https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_communiste_internationaliste Parti communiste internationaliste] sur Wikipédia  

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