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Le '''programme de transition''' est un document essentiel de la [[Quatrième_internationale|IV^e internationale]], écrit par [[Trotsky|Trotsky]]. Par extension, un programme de transition désigne un ensemble de revendications et mots d'ordres destinés à mobiliser les [[Travailleurs|travailleurs]] dans une grande lutte politique, en vue de la [[Révolution_socialiste|révolution socialiste]]. Il vise à résoudre la tension entre [[programme minimum et programme maximum]] qui est présente dans le mouvement [[socialiste]].

Le '''programme de transition''' est un document essentiel de la [[Quatrième_internationale|IV^e internationale]], écrit par [[Trotski|Trotski]]. Par extension, un programme de transition désigne un ensemble de revendications et mots d'ordres destinés à mobiliser les [[Travailleurs|travailleurs]] dans une grande lutte politique, en vue de la [[Révolution_socialiste|révolution socialiste]]. Il vise à résoudre la tension entre [[programme minimum et programme maximum]] qui est présente dans le mouvement [[socialiste]].

==Le principe==

==Le principe==

*celle de souligner une singularité de l'apport de [[Trotski]].

*celle de souligner une singularité de l'apport de [[Trotski]].

Certains, comme [[Joseph Hansen]], dans son essai précédant la version américaine du ''Programme de transition'', font remonter la notion au [[chartiste]] [[John Francis Bray|J. F. Bray]] en 1839<ref>Léon Trotsky, ''The Transitional Programme for Socialist Revolution''. With Introductory Essays by Joseph Hansen and George Novack, New York, London, Montreal, Sydnex, Pathfinder Press, 2009.</ref>. D'autres ont discuté sa présence chez Marx et Engels.

Certains, comme [[Joseph Hansen]], dans son essai précédant la version américaine du ''Programme de transition'', font remonter la notion au [[chartiste]] [[John Francis Bray|J. F. Bray]] en 1839<ref>Léon Trotski, ''The Transitional Programme for Socialist Revolution''. With Introductory Essays by Joseph Hansen and George Novack, New York, London, Montreal, Sydnex, Pathfinder Press, 2009.</ref>. D'autres ont discuté sa présence chez Marx et Engels.

===Dans l'Internationale communiste===

===Dans l'Internationale communiste===

===Premières formalisations trotskistes===

===Premières formalisations trotskistes===

Dans l’analyse que faisait Trotsky de l’Espagne en 1931, il écrivait : « Il n’y a que les pédants pour apercevoir des contradictions dans la combinaison des formules démocratiques avec les mots d’ordre transitoires et les devises purement socialistes. »<ref>Léon Trotsky, « La révolution espagnole et les tâches communistes » in ''La Révolution permanente''''',''' Paris, Gallimard, coll « Idées », 1970, p. 274 et ss</ref>

Dans l’analyse que faisait Trotski de l’Espagne en 1931, il écrivait : « Il n’y a que les pédants pour apercevoir des contradictions dans la combinaison des formules démocratiques avec les mots d’ordre transitoires et les devises purement socialistes. »<ref>Léon Trotski, « La révolution espagnole et les tâches communistes » in ''La Révolution permanente''''',''' Paris, Gallimard, coll « Idées », 1970, p. 274 et ss</ref>

En 1934, un premier programme de transition est formalisé en France par les trotskistes de la [[Ligue communiste (1930)|Ligue communiste]], avant leur entrée dans la [[SFIO]]. Ce texte, qui avait été rédigé par des militants français, dont [[Pierre_Naville|Pierre Naville]], avait été revu et corrigé par Trotsky.

En 1934, un premier programme de transition est formalisé en France par les trotskistes de la [[Ligue communiste (1930)|Ligue communiste]], avant leur entrée dans la [[SFIO]]. Ce texte, qui avait été rédigé par des militants français, dont [[Pierre_Naville|Pierre Naville]], avait été revu et corrigé par Trotski.

===Le programme de transition de 1938===

===Le programme de transition de 1938===

[[Fichier:TrotskiEnLaFortalezaDePedroYPabloEn1906.png|vignette|275x275px|Léon Trotski]]

[[Fichier:TrotskiEnLaFortalezaDePedroYPabloEn1906.png|vignette|275x275px|Léon Trotski]]

Lorsque [[Léon_Trotsky|Léon Trotsky]] fonde la [[Quatrième_internationale|Quatrième internationale]], il rédige ''Le programme de transition'', texte adopté par la conférence de fondation en septembre 1938. Bien que ce document soit circonstancié, il conserve une portée de véritable manifeste du [[Communisme_révolutionnaire|communisme révolutionnaire]] pour notre époque [[Impérialiste|impérialiste]].

Lorsque [[Léon_Trotski|Léon Trotski]] fonde la [[Quatrième_internationale|Quatrième internationale]], il rédige ''Le programme de transition'', texte adopté par la conférence de fondation en septembre 1938. Bien que ce document soit circonstancié, il conserve une portée de véritable manifeste du [[Communisme_révolutionnaire|communisme révolutionnaire]] pour notre époque [[Impérialiste|impérialiste]].

''Le programme de transition'', sous-titré ''L'agonie du capitalisme et les tâches de la Quatrième internationale'', se compose des chapitres suivants&nbsp;:

''Le programme de transition'', sous-titré ''L'agonie du capitalisme et les tâches de la Quatrième internationale'', se compose des chapitres suivants&nbsp;:

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Dans d'autres écrits Trotsky considère cependant comme allant de soi que la propagande des communistes est explicite et quotidienne&nbsp;:

Dans d'autres écrits Trotski considère cependant comme allant de soi que la propagande des communistes est explicite et quotidienne&nbsp;:

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«&nbsp;'''En expliquant chaque jour''' aux masses que le capitalisme bourgeois pourrissant ne laisse pas de place non seulement pour l’amélioration de leur situation, mais même pour le maintien du niveau de misère habituel, '''en posant ouvertement''' devant les masses la tâche de la révolution socialiste comme la tâche immédiate de nos jours, en mobilisant les ouvriers pour la prise du pouvoir, en défendant les organisations ouvrières au moyen de la milice - les communistes (ou les socialistes) ne perdent pas, en même temps, une seule occasion pour arracher, chemin faisant, à l’ennemi telle ou telle concession partielle, ou, au moins, pour l’empêcher d’abaisser encore plus le niveau de vie des ouvriers.&nbsp;»<ref>Trotsky, Où va la France, 1934</ref>

«&nbsp;'''En expliquant chaque jour''' aux masses que le capitalisme bourgeois pourrissant ne laisse pas de place non seulement pour l’amélioration de leur situation, mais même pour le maintien du niveau de misère habituel, '''en posant ouvertement''' devant les masses la tâche de la révolution socialiste comme la tâche immédiate de nos jours, en mobilisant les ouvriers pour la prise du pouvoir, en défendant les organisations ouvrières au moyen de la milice - les communistes (ou les socialistes) ne perdent pas, en même temps, une seule occasion pour arracher, chemin faisant, à l’ennemi telle ou telle concession partielle, ou, au moins, pour l’empêcher d’abaisser encore plus le niveau de vie des ouvriers.&nbsp;»<ref>Trotski, Où va la France, 1934</ref>

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