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=== La minorité syndicale pacifiste pendant la Première Guerre mondiale (1914-1917) ===
 
=== La minorité syndicale pacifiste pendant la Première Guerre mondiale (1914-1917) ===
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Dès le début de la [[Première_Guerre_mondiale|Première Guerre mondiale]], une minorité refuse le ralliement à l'[[Union_sacrée_(1914)|Union sacrée]] qu'opère la majorité confédérale menée par Léon Jouhaux. Cette minorité s'exprime lors du comité confédéral national de la fin de l'année 1914. [[Pierre_Monatte|Pierre Monatte]] démissionne en janvier 1915, la lettre ouverte qu'il publie à cette occasion pour dénoncer la chauvinisme de la majorité est diffusée en tract. Autour de Pierre Monatte et d'Alphonse Merrheim, ''La Vie Ouvrière'' mène une action pacifiste malgré la censure, relayé à l'étranger par Romain Rolland et des révolutionnaires russes, comme [[Léon_Trotsky|Léon Trotsky]]. Le 1er mai 1915, le journal de la Fédération des métaux publie un numéro spécial expliquant la guerre comme un conflit interimpérialiste. [[Léon_Jouhaux|Léon Jouhaux]] convoque alors une conférence nationale des fédérations et unions de la CGT, qui se tient le 15 août 1915. La motion minoritaire dénonçant l'Union sacrée reçoit 27 voix, contre 79 pour la motion majoritaire.
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Dès le début de la [[Première_Guerre_mondiale|Première Guerre mondiale]], une minorité refuse le ralliement à l'[[Union_sacrée_(1914)|Union sacrée]] qu'opère la majorité confédérale menée par Léon Jouhaux. Cette minorité s'exprime lors du comité confédéral national de la fin de l'année 1914. [[Pierre_Monatte|Pierre Monatte]] démissionne en janvier 1915, la lettre ouverte qu'il publie à cette occasion pour dénoncer la chauvinisme de la majorité est diffusée en tract. Autour de Pierre Monatte et d'Alphonse Merrheim, ''La Vie Ouvrière'' mène une action pacifiste malgré la censure, relayé à l'étranger par Romain Rolland et des révolutionnaires russes, comme [[Léon_Trotski|Léon Trotski]]. Le 1er mai 1915, le journal de la Fédération des métaux publie un numéro spécial expliquant la guerre comme un conflit interimpérialiste. [[Léon_Jouhaux|Léon Jouhaux]] convoque alors une conférence nationale des fédérations et unions de la CGT, qui se tient le 15 août 1915. La motion minoritaire dénonçant l'Union sacrée reçoit 27 voix, contre 79 pour la motion majoritaire.
    
Quelques semaines plus tard, lors de la [[Conférence_de_Zimmerwald|conférence de Zimmerwald]], les représentants de la minorité de la CGT, [[Alphonse_Merrheim|Alphonse Merrheim]] et [[Albert_Bourderon|Albert Bourderon]] participent à l'écriture du manifeste qui sera ensuite distribué par ''La Vie Ouvrière'' et la Fédération des métaux, mais ils s'opposent à [[Lénine|Lénine]] sur la création d'une "[[IIIe_Internationale|III<sup>e</sup> Internationale]]". Pour répondre au manifeste de [[Zimmerwald|Zimmerwald]], Léon Jouhaux publie dès janvier 1916 la brochure, La Majorité confédérale et la Guerre. Lors de la conférence de décembre 1916, Jouhaux est approuvé par 99 voix contre 26 et 8 abstentions, y compris le bilan de la Conférence de Leeds qui s'est tenue pendant l'année entre les confédérations des Alliés et qui prépare la reconstruction de la Fédération syndicale internationale. Mais la minorité se divisent entre plusieurs comités, le Comité pour la reprise des relations internationales de [[Fernand_Loriot|Fernand Loriot]] et [[Alphonse_Merrheim|Alphonse Merrheim]], le Comité de défense syndicale, plus syndicaliste-révolutionnaire, et le Comité de défense du socialisme international plus modéré.
 
Quelques semaines plus tard, lors de la [[Conférence_de_Zimmerwald|conférence de Zimmerwald]], les représentants de la minorité de la CGT, [[Alphonse_Merrheim|Alphonse Merrheim]] et [[Albert_Bourderon|Albert Bourderon]] participent à l'écriture du manifeste qui sera ensuite distribué par ''La Vie Ouvrière'' et la Fédération des métaux, mais ils s'opposent à [[Lénine|Lénine]] sur la création d'une "[[IIIe_Internationale|III<sup>e</sup> Internationale]]". Pour répondre au manifeste de [[Zimmerwald|Zimmerwald]], Léon Jouhaux publie dès janvier 1916 la brochure, La Majorité confédérale et la Guerre. Lors de la conférence de décembre 1916, Jouhaux est approuvé par 99 voix contre 26 et 8 abstentions, y compris le bilan de la Conférence de Leeds qui s'est tenue pendant l'année entre les confédérations des Alliés et qui prépare la reconstruction de la Fédération syndicale internationale. Mais la minorité se divisent entre plusieurs comités, le Comité pour la reprise des relations internationales de [[Fernand_Loriot|Fernand Loriot]] et [[Alphonse_Merrheim|Alphonse Merrheim]], le Comité de défense syndicale, plus syndicaliste-révolutionnaire, et le Comité de défense du socialisme international plus modéré.

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