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L'expression "de chacun selon ses forces, à chacun selon ses besoins" est pour [[Jules_Guesde|Jules Guesde]] un "vieux cliché prétendu communiste" <ref name="Une formule prétendue communiste"> [http://www.marxists.org/francais/guesde/works/1882/05/g18820514.htm Une formule prétendue communiste], ''L'Égalité'', 14 mai 1882</ref>,<ref>Cf aussi Jules Guesde, ''En Garde !'', éd. Rouff, p 106-111, 1911 [https://fr.wikisource.org/wiki/En_Garde_!]</ref>.
 
L'expression "de chacun selon ses forces, à chacun selon ses besoins" est pour [[Jules_Guesde|Jules Guesde]] un "vieux cliché prétendu communiste" <ref name="Une formule prétendue communiste"> [http://www.marxists.org/francais/guesde/works/1882/05/g18820514.htm Une formule prétendue communiste], ''L'Égalité'', 14 mai 1882</ref>,<ref>Cf aussi Jules Guesde, ''En Garde !'', éd. Rouff, p 106-111, 1911 [https://fr.wikisource.org/wiki/En_Garde_!]</ref>.
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Dans cet article de ''L'Égalité'' de 1882<ref>Cf aussi article dans ''La Petite République'' du 10 mars 1894 in ''En Garde !'', Instruisez-Vous Mr R. Poincaré, p 447 à 454</ref>, son journal, il y écrit que cet adage a été détourné "en vain" par "un de ses pères"&nbsp;: [[Louis_Blanc|Louis Blanc]]. C'est de Louis Blanc que cet adage associatif a été repris à leur compte par certains socialistes du [[Parti_ouvrier_français|Parti ouvrier français]] l'opposant à la formule collectiviste&nbsp;: "De chacun selon les nécessités de la production, à chacun selon son temps de travail."
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Dans cet article de son journal ''L'Égalité'', en 1882, il écrit que cet adage a été détourné "en vain" par "un de ses pères"&nbsp;: [[Louis_Blanc|Louis Blanc]]. C'est de Louis Blanc que cet adage associatif a été repris à leur compte par certains socialistes du [[Parti_ouvrier_français|Parti ouvrier français]] l'opposant à la formule collectiviste&nbsp;: "De chacun selon les nécessités de la production, à chacun selon son temps de travail."<ref>Cf aussi article dans ''La Petite République'' du 10 mars 1894 in ''En Garde !'', Instruisez-Vous Mr R. Poincaré, p 447 à 454</ref>
    
Ainsi, "ce ne sont donc pas les intentions qu'''il'' incrimine. ''Il'' ne s'en prend, comme toujours, qu'à la conclusion, qui n'est pas seulement fausse, mais pleine de péril."<ref name="Une formule prétendue communiste" />. Et "Quant à la société communiste, qui ne deviendra une réalité vivante ... et qui sortira de l'ordre collectiviste avec des producteurs ou des hommes transformés par les conditions nouvelles du travail, elle n'aura pas d'autre devise que celle inscrite par Rabelais à la porte de son abbaye de Thélème&nbsp;: fais ce que vouldras."<ref name="Une formule prétendue communiste" />
 
Ainsi, "ce ne sont donc pas les intentions qu'''il'' incrimine. ''Il'' ne s'en prend, comme toujours, qu'à la conclusion, qui n'est pas seulement fausse, mais pleine de péril."<ref name="Une formule prétendue communiste" />. Et "Quant à la société communiste, qui ne deviendra une réalité vivante ... et qui sortira de l'ordre collectiviste avec des producteurs ou des hommes transformés par les conditions nouvelles du travail, elle n'aura pas d'autre devise que celle inscrite par Rabelais à la porte de son abbaye de Thélème&nbsp;: fais ce que vouldras."<ref name="Une formule prétendue communiste" />
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===Pour Trotsky, une synthèse dialectique entre les principes===
 
===Pour Trotsky, une synthèse dialectique entre les principes===
<blockquote>''Marx usait, pour définir la société communiste, de la formule célèbre&nbsp;: «&nbsp;De chacun selon ses forces, à chacun selon ses besoins.&nbsp;» Les deux propositions sont indissolublement liées. «&nbsp;De chacun selon ses forces&nbsp;», cela signifie, dans l'interprétation communiste et non capitaliste, que le travail a cessé d'être une corvée, pour devenir un besoin de l'individu&nbsp;; que la société n'a plus à recourir à la contrainte&nbsp;; que les malades et les anormaux peuvent seuls se dérober au travail. Travaillant selon leurs forces, c'est-à-dire selon leurs moyens physiques et psychiques, sans se faire violence, les membres de la communauté, bénéficiant d'une haute technique, rempliront suffisamment les magasins de la société pour que chacun puisse y puiser largement «&nbsp;selon ses besoins&nbsp;» sans contrôle humiliant. La formule du communisme, bipartite mais indivisible, suppose donc l'abondance, l'égalité, l'épanouissement de la personnalité et une discipline très élevée.''</blockquote>  
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''Marx usait, pour définir la société communiste, de la formule célèbre&nbsp;: «&nbsp;De chacun selon ses forces, à chacun selon ses besoins.&nbsp;» Les deux propositions sont indissolublement liées. «&nbsp;De chacun selon ses forces&nbsp;», cela signifie, dans l'interprétation communiste et non capitaliste, que le travail a cessé d'être une corvée, pour devenir un besoin de l'individu&nbsp;; que la société n'a plus à recourir à la contrainte&nbsp;; que les malades et les anormaux peuvent seuls se dérober au travail. Travaillant selon leurs forces, c'est-à-dire selon leurs moyens physiques et psychiques, sans se faire violence, les membres de la communauté, bénéficiant d'une haute technique, rempliront suffisamment les magasins de la société pour que chacun puisse y puiser largement «&nbsp;selon ses besoins&nbsp;» sans contrôle humiliant. La formule du communisme, bipartite mais indivisible, suppose donc l'abondance, l'égalité, l'épanouissement de la personnalité et une discipline très élevée.''
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==Notes et références==
 
==Notes et références==
  
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