− | Le [[Mercantilisme|mercantilisme]] est le début de la pensée économique moderne. À partir du 15<sup>e</sup> siècle en [[Europe|Europe]], le développement du [[Commerce|commerce]], les [[Grandes_découvertes|grandes découvertes]], l'accumulation du [[Capital|capital]] commencent à transformer les [[Féodalisme|sociétés féodales]]. Les royaumes [[Absolutisme|absolutistes]] suivent les conseils de penseurs qui les incitent à prendre des mesures [[Protectionnistes|protectionnistes]] pour renforcer leur puissance, qui passe de plus en plus par l'économie. | + | Le [[Mercantilisme|mercantilisme]] est le début de la pensée économique moderne. À partir du 15<sup>e</sup> siècle en [[Europe|Europe]], le développement du [[Commerce|commerce]], les [[Grandes_découvertes|grandes découvertes]], l'accumulation du [[Capital|capital]] commencent à transformer les [[Féodalisme|sociétés féodales]]. Les royaumes [[Absolutisme|absolutistes]] suivent les conseils de penseurs qui les incitent à prendre des mesures [[Protectionnistes|protectionnistes]] pour renforcer leur puissance, qui passe de plus en plus par l'économie. |
| David Ricardo reprit et systématisa les travaux d'Adam Smith, tout en approfondissant plusieurs aspects, comme la [[Loi_des_rendements_décroissants|loi des rendements décroissants]] (d'abord étudiée par Malthus) et la [[Rente_foncière|rente foncière]] . Il représente l'apogée de l'économie dite classique. | | David Ricardo reprit et systématisa les travaux d'Adam Smith, tout en approfondissant plusieurs aspects, comme la [[Loi_des_rendements_décroissants|loi des rendements décroissants]] (d'abord étudiée par Malthus) et la [[Rente_foncière|rente foncière]] . Il représente l'apogée de l'économie dite classique. |
− | Il est à noter que les économistes classiques ne niaient pas encore l'exploitation du monde ouvrier, comme le relevait Marx :<blockquote>Il n'est pas jusqu'à J. B. Say qui ne dise : « Les épargnes des riches se font aux dépens des pauvres. » « Le prolétaire romain vivait presque entièrement aux frais de la société... On pourrait presque dire que la société moderne vit aux dépens des prolétaires, de la part qu'elle prélève sur la rétribution de leur travail. » (Sismondi, Etudes, etc., t. 1, p. 24.)<ref>Karl Marx, ''[https://www.marxists.org/francais/marx/works/1867/Capital-I/kmcapI-24-3.htm Le Capital, Livre I, Chapitre Division de la plus-value en capital et en revenu. – Théorie de l’abstinence]'', 1867</ref></blockquote> | + | Il est à noter que les économistes classiques ne niaient pas encore l'exploitation du monde ouvrier, comme le relevait Marx :<blockquote>Il n'est pas jusqu'à J. B. Say qui ne dise : « Les épargnes des riches se font aux dépens des pauvres. » « Le prolétaire romain vivait presque entièrement aux frais de la société... On pourrait presque dire que la société moderne vit aux dépens des prolétaires, de la part qu'elle prélève sur la rétribution de leur travail. » (Sismondi, Etudes, etc., t. 1, p. 24.)<ref>Karl Marx, ''[https://www.marxists.org/francais/marx/works/1867/Capital-I/kmcapI-24-3.htm Le Capital, Livre I, Chapitre Division de la plus-value en capital et en revenu. – Théorie de l’abstinence]'', 1867</ref></blockquote>Marx faisait une différence entre économistes classiques et économistes vulgaires, qui étaient beaucoup plus idéologues et beaucoup moins scientifiques :<blockquote>« Je fais remarquer une fois pour toutes que j'entends par économie politique classique toute économie qui, à partir de William Petty, cherche à pénétrer l'ensemble réel et intime des rapports de production dans la société bourgeoise, par opposition à l'économie vulgaire qui se contente des apparences, rumine sans cesse pour son propre besoin et pour la vulgarisation des plus grossiers phénomènes les matériaux déjà élaborés par ses prédécesseurs, et se borne à ériger pédantesquement en système et à proclamer comme vérités éternelles les illusions dont le bourgeois aime à peupler son monde à lui, le meilleur des mondes possibles. »<ref name=":0">Karl Marx, ''[http://www.sinistra.net/lib/cla/mew/lecapcha1f.html Le Capital, 1867 - Chapitre premier : La marchandise]'', dans une note à la deuxième édition</ref></blockquote> |