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S.L. corr coq
La <span class="citation">« ''Consilience de l'induction'' »</span> est la stratégie qui consiste à coordonner les résultats analogues provenant de diverses sources et de disciplines distinctes.
La <span class="citation">« ''Consilience de l'induction'' »</span> est la stratégie qui consiste à coordonner les résultats analogues provenant de diverses sources et de disciplines distinctes.
== Des consiliences opposées : E.O. Wilson et [Stephen Jay Gould|S.J. Gould]] ==
== Des consiliences opposées : E.O. Wilson et [[Stephen Jay Gould|S.J. Gould]] ==
<span class="mw-headline" id="La_consilience_selon_Edward_Osborne_Wilson_dans_L.27unicit.C3.A9_du_savoir">Pour Edward Osborne Wilson</span> dans <span class="mw-headline" id="La_consilience_selon_Edward_Osborne_Wilson_dans_L.27unicit.C3.A9_du_savoir">''L'unicité du savoir''</span> est consiliant, les éléments ou les processus d'une discipline donnée qui sont conformes aux connaissances solidement établies dans d'autres disciplines. Il cherche ainsi l'unité absolue de la connaissance. Wilson ne sépare pas les processus naturels des processus sociétaux. La conception de Wilson est linéaire. Il n'y a pas de saut dialectique entre ses processus. Stephen Jay Gould montre dans son livre posthume que la consilience de ''L'unicité du savoir'' est un réductionnisme. Gould réitère ainsi son principe laïc de NOMA, de non-empiétement des magistères comme il l'avait fait au sujet de la religion et de la science<ref>Gould, S.-J. (2013). ''Et Dieu dit « Qur Darwin soit ! »''. Point.</ref>. S’il y a interaction entre processus naturels et processus humains, les processus humains ne se réduisent pas aux processus de la nature comme le voudrait Wilson. On ne peut pas faire l'histoire de l'homme par l'histoire de la nature de la même manière que l'on ne peut pas reconnaitre le réel en science en restant enfermer de manière a priori dans l'idée dont ce que l'on fait du réel par les visions religieuses et idéologiques.
<span class="mw-headline" id="La_consilience_selon_Edward_Osborne_Wilson_dans_L.27unicit.C3.A9_du_savoir">Pour Edward Osborne Wilson</span> dans <span class="mw-headline" id="La_consilience_selon_Edward_Osborne_Wilson_dans_L.27unicit.C3.A9_du_savoir">''L'unicité du savoir''</span> est consiliant, les éléments ou les processus d'une discipline donnée qui sont conformes aux connaissances solidement établies dans d'autres disciplines. Il cherche ainsi l'unité absolue de la connaissance. Wilson ne sépare pas les processus naturels des processus sociétaux. La conception de Wilson est linéaire. Il n'y a pas de saut dialectique entre ses processus. Stephen Jay Gould montre dans son livre posthume que la consilience de ''L'unicité du savoir'' est un réductionnisme. Gould réitère ainsi son principe laïc de NOMA, de non-empiétement des magistères comme il l'avait fait au sujet de la religion et de la science<ref>Gould, S.-J. (2013). ''Et Dieu dit « Qur Darwin soit ! »''. Point.</ref>. S’il y a interaction entre processus naturels et processus humains, les processus humains ne se réduisent pas aux processus de la nature comme le voudrait Wilson. On ne peut pas faire l'histoire de l'homme par l'histoire de la nature de la même manière que l'on ne peut pas reconnaitre le réel en science en restant enfermer de manière a priori dans l'idée dont ce que l'on fait du réel par les visions religieuses et idéologiques.