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Mais globalement ces mesures, toujours a posteriori et toujours limitées par l'impératif de rentabilité, sont loin du compte.
 
Mais globalement ces mesures, toujours a posteriori et toujours limitées par l'impératif de rentabilité, sont loin du compte.
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== Socialisation des transports ==
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==Socialisation des transports==
 
Pendant la [[Révolution russe de 1917|révolution russe de 1917]], les transports sont désorganisés par les [[grèves]] massives, et en tant que secteur stratégique ils contribuent notablement à l'effondrement du [[Empire russe|tsarisme]] puis du [[Gouvernement provisoire russe|gouvernement provisoire]]. Un symbole de ce pouvoir stratégique est la pathétique déconvenue du tsar Nicolas II lorsqu'il tente de rejoindre [[Petrograd]] en train après le déclenchement de la [[Révolution de Février|révolution de février]], et se retrouve dévié sans cesse par les [[cheminots]].
 
Pendant la [[Révolution russe de 1917|révolution russe de 1917]], les transports sont désorganisés par les [[grèves]] massives, et en tant que secteur stratégique ils contribuent notablement à l'effondrement du [[Empire russe|tsarisme]] puis du [[Gouvernement provisoire russe|gouvernement provisoire]]. Un symbole de ce pouvoir stratégique est la pathétique déconvenue du tsar Nicolas II lorsqu'il tente de rejoindre [[Petrograd]] en train après le déclenchement de la [[Révolution de Février|révolution de février]], et se retrouve dévié sans cesse par les [[cheminots]].
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Mais après la [[Révolution d'Octobre|prise du pouvoir par les bolchéviks en Octobre]], ceux-ci tentent de remettre de l'ordre dans l'économie, et commencent en particulier par les transports.
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Mais après la [[Révolution d'Octobre|prise du pouvoir par les bolchéviks en Octobre]], ceux-ci tentent de remettre de l'ordre dans l'économie, et commencent en particulier par les transports.  
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Le 26 mars 19118, les ''[[Izvestia|Izvestias]]'' du [[Comité exécutif central panrusse|Comité Exécutif Central Panrusse]] publient un décret du [[Conseil des commissaires du peuple (URSS)|Conseil des Commissaires du Peuple]] sur la  «  centralisation de la direction  des Chemins de  Fer  »<ref>V. Lenin, Selected Works, vol. 7, notes, p. 505.</ref>.  Ce  décret mettait fin  au contrôle  ouvrier  dans  les  chemins  de  fer et  insistait  sur  le  fait  qu'il  était  urgent d'instaurer  une  «  discipline  de  fer  dans  le  travail  »  et  une  «  direction  individuelle  »  dans  les chemins  de  fer,  et  accordait  des  pouvoirs  «  dictatoriaux  »  au  Commissariat  des  Voies  de Communication.  L'article  6  proclamait  la  nécessité de  sélectionner  des  individus  qui  agiraient comme des « dirigeants technico-administratifs  » dans chaque centre local cantonal ou régional des chemins  de  fer.  Ces  individus  seraient  «  responsables  devant  le  Commissaire  du  Peuple  des  Voies  de Communication  ».  Ils  devaient  être  «  l'incarnation de  la  totalité  du  pouvoir  dictatorial du prolétariat dans chaque centre des chemins de fer ».
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Le 26 mars 1918, les ''[[Izvestia|Izvestias]]'' du [[Comité exécutif central panrusse|Comité Exécutif Central Panrusse]] publient un décret du [[Conseil des commissaires du peuple (URSS)|Conseil des Commissaires du Peuple]] sur la  «  centralisation de la direction  des Chemins de  Fer  »<ref>V. Lenin, Selected Works, vol. 7, notes, p. 505.</ref>.  Ce  décret mettait fin  au contrôle  ouvrier  dans  les  chemins  de  fer et  insistait  sur  le  fait  qu'il  était  urgent d'instaurer  une  «  discipline  de  fer  dans  le  travail  »  et  une  «  direction  individuelle  »  dans  les chemins  de  fer,  et  accordait  des  pouvoirs  «  dictatoriaux  »  au  Commissariat  des  Voies  de Communication.  L'article  6  proclamait  la  nécessité de  sélectionner  des  individus  qui  agiraient comme des « dirigeants technico-administratifs  » dans chaque centre local cantonal ou régional des chemins  de  fer.  Ces  individus  seraient  «  responsables  devant  le  Commissaire  du  Peuple  des  Voies  de Communication  ».  Ils  devaient  être  «  l'incarnation de  la  totalité  du  pouvoir  dictatorial du prolétariat dans chaque centre des chemins de fer ».
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En 1920  les chemins de fer russes avaient pratiquement cessé de fonctionner, à cause  de  la  guerre  civile mais également d'une certaine défiance du syndicat des cheminots envers la direction bolchévique.
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En avril 1920, Trotsky est placé à la tête du Commissariat aux transports pour le remettre en ordre, tout en gardant son poste à la Défense. Le [[Politbureau]] s'engagea à l'appuyer quelle  que soit  la  sévérité  des  mesures  qu'il pourrait  décider. Il commença à mettre tout le personnel des chemins de fer et des ateliers de réparation sous le régime de la loi martiale. Quand le syndicat des cheminots souleva des objections, Trotsky révoqua ses chefs et en désigna d'autres.
    
==Dégâts écologiques==
 
==Dégâts écologiques==

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