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Cette page revient sur l'histoire du '''mouvement [[Trotskiste|trotskiste]] en Grèce'''.

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=== Une scission non négligeable du KKE ===

=== Une scission non négligeable du KKE ===

En 1928 le « Groupe Spartakos » (qui publiait un journal du même nom) a été fondé en tant qu'opposition de gauche dans le [[Parti Communiste Grec|Parti Communiste Grec]] (KKE). Le dirigeant de ce groupe était Pantelis Pouliopoulos anciennement premier secrétaire du KKE, un intellectuel important et un membre dirigeant du groupe de soldats communistes s'opposant à la guerre avec la Turquie en 1922. Le groupe "trotskiste" comprenait aussi le premier secrétaire des jeunesses communistes et le premier directeur du journal du KKE.

En 1928 le « Groupe Spartakos » (qui publiait un journal du même nom) a été fondé en tant qu'opposition de gauche dans le [[Parti_Communiste_Grec|Parti Communiste Grec]] (KKE). Le dirigeant de ce groupe était Pantelis Pouliopoulos anciennement premier secrétaire du KKE, un intellectuel important et un membre dirigeant du groupe de soldats communistes s'opposant à la guerre avec la Turquie en 1922. Le groupe "trotskiste" comprenait aussi le premier secrétaire des jeunesses communistes et le premier directeur du journal du KKE.

Les mémoires du révolutionnaire [[Agis Stinas|Agis Stinas]] relatent le combat qui a eu lieu au sein du KKE, où les staliniens n'étaient pas a priori majoritaires et ont reçu un soutien du Komintern pour écraser les trotskistes.

Les mémoires du révolutionnaire [[Agis_Stinas|Agis Stinas]] relatent le combat qui a eu lieu au sein du KKE, où les staliniens n'étaient pas a priori majoritaires et ont reçu un soutien du Komintern pour écraser les trotskistes.

Le journal « Spartakos » publiait des traductions en grec des documents de l'[[Opposition de gauche|Opposition de gauche]] internationale et aussi des analyses conjoncturelles du capitalisme grec. En 1934 des militants principalement issus du « Groupe Spartakos » ainsi qu'une fraction du groupe des archeomarxistes (dirigés par [[Michel Raptis|Michel Raptis]] – Pablo) fondèrent l'[[Organisation des Communistes Internationalistes de Grèce|Organisation des Communistes Internationalistes de Grèce]], l'OKDE.

Le journal « Spartakos » publiait des traductions en grec des documents de l'[[Opposition_de_gauche|Opposition de gauche]] internationale et aussi des analyses conjoncturelles du capitalisme grec. En 1934 des militants principalement issus du « Groupe Spartakos » ainsi qu'une fraction du groupe des archeomarxistes (dirigés par [[Michel_Raptis|Michel Raptis]] – Pablo) fondèrent l'[[Organisation_des_Communistes_Internationalistes_de_Grèce|Organisation des Communistes Internationalistes de Grèce]], l'OKDE.

=== Fondation de la Quatrième internationale ===

=== Fondation de la Quatrième internationale ===

Les camarades ayant survécu, analysant la guerre comme inter-impérialiste, continuèrent à combattre les [[Impérialismes|impérialismes]] allemands et britanniques ainsi que la bourgeoisie grecque, dans des circonstances très difficiles.

Les camarades ayant survécu, analysant la guerre comme inter-impérialiste, continuèrent à combattre les [[Impérialismes|impérialismes]] allemands et britanniques ainsi que la bourgeoisie grecque, dans des circonstances très difficiles.

La majorité de la direction de la section grecque fit cependant une erreur majeure en sous-estimant l'importance de la revendication de [[Libération nationale|libération nationale]] sous l'occupation allemande et pris une position [[Sectaire|sectaire]] contre l'EAM (Front de Libération Nationale – front de la résistance). L'EAM était dirigée par le KKE et sa direction suivait l'orientation traitre du Front Populaire de collaboration avec la bourgeoisie nationale dont le résultat final fut la défaite du KKE. Cependant le mouvement qu'elle dirigeait était un authentique soulèvement populaire avec une dynamique révolutionnaire.

La majorité de la direction de la section grecque fit cependant une erreur majeure en sous-estimant l'importance de la revendication de [[Libération_nationale|libération nationale]] sous l'occupation allemande et pris une position [[Sectaire|sectaire]] contre l'EAM (Front de Libération Nationale – front de la résistance). L'EAM était dirigée par le KKE et sa direction suivait l'orientation traitre du Front Populaire de collaboration avec la bourgeoisie nationale dont le résultat final fut la défaite du KKE. Cependant le mouvement qu'elle dirigeait était un authentique soulèvement populaire avec une dynamique révolutionnaire.

Malheureusement seulement une minorité de la direction de la section grecque de la QI de l'époque défendait une orientation non-sectaire vis-à-vis des masses de l'EAM, en application de la ligne du secrétariat européen de la QI. Le choix de la majorité de la direction de la section grecque a marginalisé politiquement la section grecque pour une dizaine d'années.

Malheureusement seulement une minorité de la direction de la section grecque de la QI de l'époque défendait une orientation non-sectaire vis-à-vis des masses de l'EAM, en application de la ligne du secrétariat européen de la QI. Le choix de la majorité de la direction de la section grecque a marginalisé politiquement la section grecque pour une dizaine d'années.

Manos Skoufoglou, L'intervention de la Quatrième internationale en Grèce, ''introduction lors de la conférence célébrant les 75 ans de la Quatrième Internationale, à Mannheim, en novembre 2013''

Manos Skoufoglou, L'intervention de la Quatrième internationale en Grèce, ''introduction lors de la conférence célébrant les 75 ans de la Quatrième Internationale, à Mannheim, en novembre 2013''

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