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[[File:AIT-Espagne-Logo.png|right|190x193px|AIT-Espagne-Logo.png]]L''''Association internationale des travailleurs''', qui sera aussi nommée par la suite '''Première Internationale''', fut la première organisation d'envergure au service de l'émancipation [[Socialisme|socialiste]] des travailleurs. Fondée le 28 septembre 1864 à Londres au Saint-Martin's Hall, elle disparaît en 1872 suite à la scission avec ceux qui deviendront les [[Anarchisme|anarchistes]].
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L''''Association internationale des travailleurs''', qui sera aussi nommée par la suite '''Première Internationale''', fut la première organisation d'envergure au service de l'émancipation [[Socialisme|socialiste]] des travailleurs. Fondée le 28 septembre 1864 à Londres au Saint-Martin's Hall, elle disparaît en 1872 suite à la scission avec ceux qui deviendront les [[Anarchisme|anarchistes]].
    
== Historique ==
 
== Historique ==
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En 1862, du 19 juillet au 15 octobre, des ouvriers français sont envoyés à Londres lors de l'Exposition universelle pour étudier les produits et procédés de l'industrie anglaise. Des échanges entre ouvriers anglais et français, il naît l'idée d'une grande association de travailleurs<ref name="delpit">Martial Delpit, ''Enquête parlementaire sur l'insurrection du 18 mars'', Paris, 1872.</ref>. D'autres contacts sont noués, le 22 juillet 1863, entre syndicalistes anglais (dont [[George_Potter|George Potter]] et [[George_Odger|George Odger]]) et parisiens (parmi lesquels figure [[Henri_Tolain|Henri Tolain]]), à l'occasion d'un meeting organisé à Londres en soutien aux Polonais réprimés. Ces rencontres aboutissent à la rédaction d'une adresse des ouvriers britanniques à leurs homologues français<ref name="kriegel" />.
 
En 1862, du 19 juillet au 15 octobre, des ouvriers français sont envoyés à Londres lors de l'Exposition universelle pour étudier les produits et procédés de l'industrie anglaise. Des échanges entre ouvriers anglais et français, il naît l'idée d'une grande association de travailleurs<ref name="delpit">Martial Delpit, ''Enquête parlementaire sur l'insurrection du 18 mars'', Paris, 1872.</ref>. D'autres contacts sont noués, le 22 juillet 1863, entre syndicalistes anglais (dont [[George_Potter|George Potter]] et [[George_Odger|George Odger]]) et parisiens (parmi lesquels figure [[Henri_Tolain|Henri Tolain]]), à l'occasion d'un meeting organisé à Londres en soutien aux Polonais réprimés. Ces rencontres aboutissent à la rédaction d'une adresse des ouvriers britanniques à leurs homologues français<ref name="kriegel" />.
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[[File:AIT-StMartin-1864.jpg|right|298x253px|AIT-StMartin-1864.jpg]]Le 28 septembre 1864, un congrès ouvrier européen se tient au Saint-Martin's Hall de Londres à l’initiative des ouvriers britanniques des ''Trade Unions''. La décision y est prise de créer l'Association Internationale des Travailleurs, qui unit des éléments du [[Mouvement_ouvrier|mouvement ouvrier]] de divers pays.
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<div class="capturedImage floatright" style="vertical-align: middle;  width: 298px">[[File:AIT-StMartin-1864.jpg|right|298x253px|AIT-StMartin-1864.jpg]]</div>
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Le 28 septembre 1864, un congrès ouvrier européen se tient au Saint-Martin's Hall de Londres à l’initiative des ouvriers britanniques des ''Trade Unions''. La décision y est prise de créer l'Association Internationale des Travailleurs, qui unit des éléments du [[Mouvement_ouvrier|mouvement ouvrier]] de divers pays.
    
Les courants constitutifs de l'Internationale sont très hétérogènes<ref name="freymond">Jacques Freymond (dir.), ''La Première Internationale. Recueil de documents'', Librairie Droz, Genève, 1962. 2 volumes, 454 et 499 p.</ref>&nbsp;:
 
Les courants constitutifs de l'Internationale sont très hétérogènes<ref name="freymond">Jacques Freymond (dir.), ''La Première Internationale. Recueil de documents'', Librairie Droz, Genève, 1962. 2 volumes, 454 et 499 p.</ref>&nbsp;:
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=== Congrès de Genève (1866) ===
 
=== Congrès de Genève (1866) ===
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[[File:AIT-CongresGeneve-1866.jpg|right|366x257px|AIT-CongresGeneve-1866.jpg]]Le premier congrès de l'AIT, d'après ses statuts provisoires, devait se tenir en Belgique en 1865<ref name="Guillaume">James Guillaume, ''L'Internationale. Documents et souvenirs'', Société nouvelle de Librairie et d'Edition, Paris, 1905, 4 tomes. Reprint en deux volumes, Editions Gérard Lebovici, 1985.</ref>. Mais le Conseil général estime que la tenue d'un congrès en 1865 serait prématurée, d'autant plus que la Belgique vient de voter une loi contre les étrangers qui risque de compromettre l'accueil des délégués. Une simple conférence se réunit à Londres du 25 au 29 septembre 1865. Celle-ci décide que le premier congrès se tiendra à Genève au printemps 1866. À la demande des Genevois, il est repoussé à l'automne et débute le 3 septembre 1866.
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<div class="capturedImage floatright" style="vertical-align: middle;  width: 366px">[[File:AIT-CongresGeneve-1866.jpg|right|366x257px|AIT-CongresGeneve-1866.jpg]]</div>
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Le premier congrès de l'AIT, d'après ses statuts provisoires, devait se tenir en Belgique en 1865<ref name="Guillaume">James Guillaume, ''L'Internationale. Documents et souvenirs'', Société nouvelle de Librairie et d'Edition, Paris, 1905, 4 tomes. Reprint en deux volumes, Editions Gérard Lebovici, 1985.</ref>. Mais le Conseil général estime que la tenue d'un congrès en 1865 serait prématurée, d'autant plus que la Belgique vient de voter une loi contre les étrangers qui risque de compromettre l'accueil des délégués. Une simple conférence se réunit à Londres du 25 au 29 septembre 1865. Celle-ci décide que le premier congrès se tiendra à Genève au printemps 1866. À la demande des Genevois, il est repoussé à l'automne et débute le 3 septembre 1866.
    
Le développement de l'Internationale est encore modeste. Soixante délégués (dont 15 en observateurs) représentent 25 sections et 11 sociétés adhérentes provenant de France, de Suisse, d'Allemagne et d'Angleterre<ref name="freymond" />. Pour la France, seules trois grandes cités ouvrières sont représentées&nbsp;: Paris (par Henri Tolain, Zéphyrin Camélinat, Benoit Malon, Eugène Varlin, Édouard Fribourg...), Rouen et Lyon. Les Suisses sont en grand nombre, ils viennent de Genève (Jean-Philippe Becker...), Lausanne, Montreux, Neuchâtel (James Guillaume), La Chaux-de-Fonds, Saint-Imier (Adhémar Schwitzguébel), Bienne, Zurich et Bâle. Pour l'Allemagne&nbsp;: Stuttgart, Magdeburg et Cologne. Pour l'Angleterre, les tailleurs londoniens envoient un délégué tandis que la section française de Londres est représentée par Eugène Dupont. Enfin, le Conseil général a délégué cinq de ses membres, parmi lesquels figurent George Odger, Hermann Jung ou encore Johann Georg Eccarius. Les discussions sont dominées par les délégués proudhoniens de Paris. Six blanquistes de Paris viennent dénoncer les délégués comme "émissaires de Bonaparte" mais ils sont évacués.
 
Le développement de l'Internationale est encore modeste. Soixante délégués (dont 15 en observateurs) représentent 25 sections et 11 sociétés adhérentes provenant de France, de Suisse, d'Allemagne et d'Angleterre<ref name="freymond" />. Pour la France, seules trois grandes cités ouvrières sont représentées&nbsp;: Paris (par Henri Tolain, Zéphyrin Camélinat, Benoit Malon, Eugène Varlin, Édouard Fribourg...), Rouen et Lyon. Les Suisses sont en grand nombre, ils viennent de Genève (Jean-Philippe Becker...), Lausanne, Montreux, Neuchâtel (James Guillaume), La Chaux-de-Fonds, Saint-Imier (Adhémar Schwitzguébel), Bienne, Zurich et Bâle. Pour l'Allemagne&nbsp;: Stuttgart, Magdeburg et Cologne. Pour l'Angleterre, les tailleurs londoniens envoient un délégué tandis que la section française de Londres est représentée par Eugène Dupont. Enfin, le Conseil général a délégué cinq de ses membres, parmi lesquels figurent George Odger, Hermann Jung ou encore Johann Georg Eccarius. Les discussions sont dominées par les délégués proudhoniens de Paris. Six blanquistes de Paris viennent dénoncer les délégués comme "émissaires de Bonaparte" mais ils sont évacués.
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L’AIT va rapidement se trouver divisée entre "[[Marxisme|marxistes]]" et "[[Anarchisme|anarchistes]]" de tendance [[Bakounine|bakouniniste]]. [[Errico_Malatesta|Errico Malatesta]] commentera ainsi plus tard cette division&nbsp;:
 
L’AIT va rapidement se trouver divisée entre "[[Marxisme|marxistes]]" et "[[Anarchisme|anarchistes]]" de tendance [[Bakounine|bakouniniste]]. [[Errico_Malatesta|Errico Malatesta]] commentera ainsi plus tard cette division&nbsp;:
 
<blockquote>«&nbsp;Nous voulions, par une action consciente, imprimer au mouvement ouvrier la direction qui nous semble la meilleure, contre ceux qui croient au miracle de l'automatisme et aux vertus de la masse travailleuse... Nous qui dans l'Internationale, étions désignés sous le nom de bakouninistes, et étions membres de l'Alliance, nous criions très fort contre Marx et les marxistes parce qu'ils tentaient de faire triompher dans l'Internationale leur programme particulier&nbsp;; mais à part la loyauté des moyens employés et sur lesquels il est maintenant inutile d'insister, nous faisions comme eux, c'est-à-dire que nous cherchions à nous servir de l'Internationale pour atteindre nos buts de parti.&nbsp;» (Volonta, 1914)</blockquote>  
 
<blockquote>«&nbsp;Nous voulions, par une action consciente, imprimer au mouvement ouvrier la direction qui nous semble la meilleure, contre ceux qui croient au miracle de l'automatisme et aux vertus de la masse travailleuse... Nous qui dans l'Internationale, étions désignés sous le nom de bakouninistes, et étions membres de l'Alliance, nous criions très fort contre Marx et les marxistes parce qu'ils tentaient de faire triompher dans l'Internationale leur programme particulier&nbsp;; mais à part la loyauté des moyens employés et sur lesquels il est maintenant inutile d'insister, nous faisions comme eux, c'est-à-dire que nous cherchions à nous servir de l'Internationale pour atteindre nos buts de parti.&nbsp;» (Volonta, 1914)</blockquote>  
[[File:AIT-CongresBale-Bakounine.png|right|359x264px|Les bakouninistes au congrès de Bâle]]
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<div class="capturedImage floatright" style="vertical-align: middle;  width: 359px">[[File:AIT-CongresBale-Bakounine.png|right|359x264px|Les bakouninistes au congrès de Bâle]]</div>
 
La méfiance se renforce. Marx cherche à obtenir des informations compromettantes sur Bakounine via le jeune militant russe [[Serno-Solovievitch|Serno-Solovievitch]], mais celui-ci en informe Bakounine<ref>Lettre de Marx à Engels du 13 janvier 1869</ref>. En revanche, il trouvera dans la personne de [[Nicolas_Outine|Nicolas Outine]] un informateur dévoué, animé d’une haine tenace pour Bakounine. Dès le mois de mars 1869, Marx s’inquiète auprès d’[[Engels|Engels]] des succès rencontrés en France, en Suisse, en Italie et en Espagne par le programme de l’Alliance et des risques de scission.<ref>Lettre de Marx à Engels du 14 mars 1869</ref> Marx se doute que Bakounine entretient secrètement le réseau de l'Alliance, et se fait menaçant dans une lettre à Engels de juillet 1869&nbsp;:
 
La méfiance se renforce. Marx cherche à obtenir des informations compromettantes sur Bakounine via le jeune militant russe [[Serno-Solovievitch|Serno-Solovievitch]], mais celui-ci en informe Bakounine<ref>Lettre de Marx à Engels du 13 janvier 1869</ref>. En revanche, il trouvera dans la personne de [[Nicolas_Outine|Nicolas Outine]] un informateur dévoué, animé d’une haine tenace pour Bakounine. Dès le mois de mars 1869, Marx s’inquiète auprès d’[[Engels|Engels]] des succès rencontrés en France, en Suisse, en Italie et en Espagne par le programme de l’Alliance et des risques de scission.<ref>Lettre de Marx à Engels du 14 mars 1869</ref> Marx se doute que Bakounine entretient secrètement le réseau de l'Alliance, et se fait menaçant dans une lettre à Engels de juillet 1869&nbsp;:
 
<blockquote>«&nbsp;Ce russe, cela est clair, veut devenir le dictateur du mouvement ouvrier européen. Qu'il prenne garde à lui, sinon il sera excommunié&nbsp;» <ref>Lettre de Marx à Engels du 27 juillet 1869</ref></blockquote>  
 
<blockquote>«&nbsp;Ce russe, cela est clair, veut devenir le dictateur du mouvement ouvrier européen. Qu'il prenne garde à lui, sinon il sera excommunié&nbsp;» <ref>Lettre de Marx à Engels du 27 juillet 1869</ref></blockquote>  
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=== La scission au congrès de La Haye (1872) ===
 
=== La scission au congrès de La Haye (1872) ===
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La scission aura lieu début septembre 1872 lors du 8<sup>e</sup> congrès, à La Haye. Les modalités d'organisation du congrès elles-mêmes font partie de la controverse. <span class="reference-text">En effet, les règlements administratifs de l'Internationale, qui permettaient à chaque section d'envoyer au congrès un délégué avec voix délibérative, donnaient ''de facto'' une sur-représentation aux sections les plus proches géographiquement, compte tenu des difficultés économiques que la plupart des sections éprouvaient à envoyer un délégué. Pour ces raisons, [[Paul_Lafargue|Paul Lafargue]] avait dans un premier temps suggéré à Engels d'organiser le congrès en Angleterre&nbsp;: </span>''«&nbsp;les Bakounistes y seraient coulés avant de paraître&nbsp;»<ref>Lettre de Paul Lafargue à Engels du 17 mai 1872</ref>''<span class="reference-text">Genève avait ensuite été envisagé. Lorsque le Conseil général choisit finalement La Haye, Henri Perret écrit à Jung (7 juillet 1872)&nbsp;: </span>''«&nbsp;Si le Congrès avait eu lieu à Genève, vous aviez trente délégués, rien que de Genève, parfaitement assurés, plus les autres groupes de la Fédération romande&nbsp;; les Allemands auraient eu un bon nombre de délégués [...] nous étions sûrs d'une belle majorité&nbsp;»''
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La scission aura lieu début septembre 1872 lors du 8<sup>e</sup> congrès, à La Haye (dans un petit café). Les modalités d'organisation du congrès elles-mêmes font partie de la controverse. <span class="reference-text">En effet, les règlements administratifs de l'Internationale, qui permettaient à chaque section d'envoyer au congrès un délégué avec voix délibérative, donnaient ''de facto'' une sur-représentation aux sections les plus proches géographiquement, compte tenu des difficultés économiques que la plupart des sections éprouvaient à envoyer un délégué. Pour ces raisons, [[Paul_Lafargue|Paul Lafargue]] avait dans un premier temps suggéré à Engels d'organiser le congrès en Angleterre&nbsp;: </span>''«&nbsp;les Bakounistes y seraient coulés avant de paraître&nbsp;»<ref>Lettre de Paul Lafargue à Engels du 17 mai 1872</ref>''<span class="reference-text">Genève avait ensuite été envisagé. Lorsque le Conseil général choisit finalement La Haye, Henri Perret écrit à Jung (7 juillet 1872)&nbsp;: </span>''«&nbsp;Si le Congrès avait eu lieu à Genève, vous aviez trente délégués, rien que de Genève, parfaitement assurés, plus les autres groupes de la Fédération romande&nbsp;; les Allemands auraient eu un bon nombre de délégués [...] nous étions sûrs d'une belle majorité&nbsp;»''
    
<span class="reference-text">Le choix de La Haye (séance du Conseil général du 18 juin 1872) au détriment de Genève rendait la présence de Bakounine pratiquement impossible, l'accès de la France et de l'Allemagne lui étant interdit. La décision du Conseil général entraîna, outre la décision des italiens de ne pas se rendre au congrès, une protestation (le 15 juillet) du Comité fédéral jurassien qui jugeait le lieu "extrêmement excentrique".</span> Les jurassiens donnent mandat impératif à [[James_Guillaume|James Guillaume]] et [[Adhémar_Schwitzguebel|Adhémar Schwitzguebel]] pour présenter leur motion «&nbsp;anti-autoritaire&nbsp;» au congrès officiel et se retirer en cas de vote négatif. A la Haye, Guillaume rédige une déclaration en des termes modérés qui lui permettent d’être signée par les délégués des fédérations espagnole, belge, jurassienne et hollandaise, ce qui prend au dépourvu la majorité. La déclaration rejette l’autorité du Conseil général en affirmant que seule l’autonomie des fédérations permet le maintien de l’unité et l’expression des différentes tendances politiques.
 
<span class="reference-text">Le choix de La Haye (séance du Conseil général du 18 juin 1872) au détriment de Genève rendait la présence de Bakounine pratiquement impossible, l'accès de la France et de l'Allemagne lui étant interdit. La décision du Conseil général entraîna, outre la décision des italiens de ne pas se rendre au congrès, une protestation (le 15 juillet) du Comité fédéral jurassien qui jugeait le lieu "extrêmement excentrique".</span> Les jurassiens donnent mandat impératif à [[James_Guillaume|James Guillaume]] et [[Adhémar_Schwitzguebel|Adhémar Schwitzguebel]] pour présenter leur motion «&nbsp;anti-autoritaire&nbsp;» au congrès officiel et se retirer en cas de vote négatif. A la Haye, Guillaume rédige une déclaration en des termes modérés qui lui permettent d’être signée par les délégués des fédérations espagnole, belge, jurassienne et hollandaise, ce qui prend au dépourvu la majorité. La déclaration rejette l’autorité du Conseil général en affirmant que seule l’autonomie des fédérations permet le maintien de l’unité et l’expression des différentes tendances politiques.
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=== France ===
 
=== France ===
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[[File:AIT-Fanelli-Madrid.JPG|right|261x350px|Les fondateurs de la section espagnole autour de Giuseppe Fanelli]]Henri Tolain fut un organisateur efficace, qui permit de donner une implantation notable à l'AIT en France.
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<div class="capturedImage floatright" style="vertical-align: middle;  width: 261px">[[File:AIT-Fanelli-Madrid.JPG|right|261x350px|Les fondateurs de la section espagnole autour de Giuseppe Fanelli]]</div>
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Henri Tolain fut un organisateur efficace, qui permit de donner une implantation notable à l'AIT en France.
    
=== Espagne ===
 
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