Modifications

Aller à la navigation Aller à la recherche
m
aucun résumé des modifications
Ligne 1 : Ligne 1 :  +
<div class="capturedImage floatright" style="vertical-align: middle;  width: 473px">[[File:Sovnarkom-1918.jpg|right|481x211px|Sovnarkom-1918.jpg]]</div>
 
{{InfoCalendrierJulien}}Le '''Conseil des commissaires du peuple''' (en russe&nbsp;: ''Совет народных комиссаров'' ou ''Совнарком'', ''Soviet Narodnykh Kommissarov'' ou '''Sovnarkom''') est la plus haute autorité gouvernementale sous le [[Union_des_républiques_socialistes_soviétiques|régime soviétique]]. Il remplace le [[Gouvernement_provisoire_(Russie)|gouvernement provisoire]] de [[Kerensky|Kerensky]] à la suite de la prise de pouvoir par les [[Bolchevik|bolcheviks]] le 25 octobre 1917 (a.s), lors de la [[Révolution_d'Octobre|révolution d'Octobre]]. Le Conseil des commissaires du peuple est remplacé en 1946 par le [[Conseil_des_ministres_de_l'URSS|Conseil des ministres de l'URSS]].
 
{{InfoCalendrierJulien}}Le '''Conseil des commissaires du peuple''' (en russe&nbsp;: ''Совет народных комиссаров'' ou ''Совнарком'', ''Soviet Narodnykh Kommissarov'' ou '''Sovnarkom''') est la plus haute autorité gouvernementale sous le [[Union_des_républiques_socialistes_soviétiques|régime soviétique]]. Il remplace le [[Gouvernement_provisoire_(Russie)|gouvernement provisoire]] de [[Kerensky|Kerensky]] à la suite de la prise de pouvoir par les [[Bolchevik|bolcheviks]] le 25 octobre 1917 (a.s), lors de la [[Révolution_d'Octobre|révolution d'Octobre]]. Le Conseil des commissaires du peuple est remplacé en 1946 par le [[Conseil_des_ministres_de_l'URSS|Conseil des ministres de l'URSS]].
   Ligne 75 : Ligne 76 :  
Lénine se justifiera le lendemain aux représentants de la garnison de Petrograd en affirmant ''«&nbsp;Ce n’est pas notre faute si les S-R et les mencheviks sont partis. Nous leur avons proposé de partager le pouvoir [...]. Nous avons invité tout le monde à participer au gouvernement.&nbsp;»''<ref>Lénine, Œuvres complètes, tome 35, p. 36</ref>
 
Lénine se justifiera le lendemain aux représentants de la garnison de Petrograd en affirmant ''«&nbsp;Ce n’est pas notre faute si les S-R et les mencheviks sont partis. Nous leur avons proposé de partager le pouvoir [...]. Nous avons invité tout le monde à participer au gouvernement.&nbsp;»''<ref>Lénine, Œuvres complètes, tome 35, p. 36</ref>
   −
Le congrès paysan réuni du 10 au 16 novembre, avec une large majorité SR, reprend et vote la revendication de l'élargissement du Sovnarkom à tous les ''«&nbsp;partis socialistes&nbsp;»'' (y compris [[Troudoviks|troudoviks]]). Mais sur le fond, le congrès paysan approuve le décret sur la terre et demande à ce qu'il soit appliqué, ce qui est en contradiction avec la politique des [[Troudoviks|troudoviks]] et [[SR_de_droite|SR de droite]]. Lénine publie à nouveau un article stigmatisant ceux qui veulent reculer :
+
Le congrès paysan réuni du 10 au 16 novembre, avec une large majorité SR, reprend et vote la revendication de l'élargissement du Sovnarkom à tous les ''«&nbsp;partis socialistes&nbsp;»'' (y compris [[Troudoviks|troudoviks]]). Mais sur le fond, le congrès paysan approuve le décret sur la terre et demande à ce qu'il soit appliqué, ce qui est en contradiction avec la politique des [[Troudoviks|troudoviks]] et [[SR_de_droite|SR de droite]]. Lénine publie à nouveau un article stigmatisant ceux qui veulent reculer&nbsp;:
 
<blockquote>
 
<blockquote>
''«&nbsp;Honte à tous les hommes de peu de foi, à tous ceux qui hésitent, à tous ceux qui doutent, à tous ceux qui se sont laissé effrayer par la bourgeoisie ou par les clameurs de ces auxiliaires directs ou indirects ! Il n'y a pas l'ombre d'hésitation dans les masses des ouvriers et des soldats pétersbourgeois, moscovites et autres. Notre Parti, comme un seul homme, monte la garde autour du pouvoir soviétiste, veille aux intérêts de tous les travailleurs et, en premier lieu, des ouvriers et des paysans pauvres.&nbsp;»<ref>Lénine, Pravda, 20 novembre 1917</ref>''
+
''«&nbsp;Honte à tous les hommes de peu de foi, à tous ceux qui hésitent, à tous ceux qui doutent, à tous ceux qui se sont laissé effrayer par la bourgeoisie ou par les clameurs de ces auxiliaires directs ou indirects&nbsp;! Il n'y a pas l'ombre d'hésitation dans les masses des ouvriers et des soldats pétersbourgeois, moscovites et autres. Notre Parti, comme un seul homme, monte la garde autour du pouvoir soviétiste, veille aux intérêts de tous les travailleurs et, en premier lieu, des ouvriers et des paysans pauvres.&nbsp;»<ref>Lénine, Pravda, 20 novembre 1917</ref>''
 
</blockquote>  
 
</blockquote>  
 
Mais il n'y aura pas de scission. L'opposition est condamnée par l'écrasante majorité des militants bolchéviks, par les meetings d'ouvriers et de soldats qui ont approuvé l'[[Insurrection_d'Octobre_1917|insurrection]]. Ensuite, il apparaît assez vite clair que les [[Mencheviks|mencheviks]] et les dirigeants [[Parti_SR|SR]] n'ont jamais eu l'intention d'une collaboration honnête avec les bolchéviks sur la base du programme décidé par le [[Deuxième_congrès_des_soviets|Congrès des soviets]]. Des opposants, [[Zinoviev|Zinoviev]] est le premier à revenir et à reprendre sa démission. Le 21 novembre, il écrit&nbsp;&nbsp;:
 
Mais il n'y aura pas de scission. L'opposition est condamnée par l'écrasante majorité des militants bolchéviks, par les meetings d'ouvriers et de soldats qui ont approuvé l'[[Insurrection_d'Octobre_1917|insurrection]]. Ensuite, il apparaît assez vite clair que les [[Mencheviks|mencheviks]] et les dirigeants [[Parti_SR|SR]] n'ont jamais eu l'intention d'une collaboration honnête avec les bolchéviks sur la base du programme décidé par le [[Deuxième_congrès_des_soviets|Congrès des soviets]]. Des opposants, [[Zinoviev|Zinoviev]] est le premier à revenir et à reprendre sa démission. Le 21 novembre, il écrit&nbsp;&nbsp;:

Menu de navigation