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[[File:Meeting du Soviet de Petrogard.jpg|border|right|360x239px|Meeting du Soviet de Petrogard]]'''Soviet''' signifie "conseil" en Russe. C'est le nom qu'ont donné les [[Prolétaires|prolétaires]] russes à leurs organes de pouvoir lors des [[Révolution_russe_(1905)|révolutions russes de 1905]] et [[Révolution_russe_(1917)|1917]] : des réunions de travailleurs, de paysans, de soldats ou d'habitants qui prenaient des décisions directement. Il s'agit de la forme suprême d'[[Auto-organisation|auto-organisation]] de la classe laborieuse, en rupture avec la pseudo [[Démocratie_bourgeoise|démocratie bourgeoise]]. C'est pour cela que les [[Bolchéviks|bolchéviks]], puis les [[Communistes_révolutionnaires|communistes révolutionnaires]] en général, en ont fait dans leur conception politique la base du [[Gouvernement_des_travailleurs|gouvernement révolutionnaire des travailleurs]].
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<div class="capturedImage fck_mw_right floatright" style="width: 362px">[[File:Meeting du Soviet de Petrogard.jpg|border|right|360x239px|Meeting du Soviet de Petrogard]] </div>
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'''Soviet''' signifie "conseil" en Russe. C'est le nom qu'ont donné les [[Prolétaires|prolétaires]] russes à leurs organes de pouvoir lors des [[Révolution_russe_(1905)|révolutions russes de 1905]] et [[Révolution_russe_(1917)|1917]]&nbsp;: des réunions de travailleurs, de paysans, de soldats ou d'habitants qui prenaient des décisions directement. Il s'agit de la forme suprême d'[[Auto-organisation|auto-organisation]] de la classe laborieuse, en rupture avec la pseudo [[Démocratie_bourgeoise|démocratie bourgeoise]]. C'est pour cela que les [[Bolchéviks|bolchéviks]], puis les [[Communistes_révolutionnaires|communistes révolutionnaires]] en général, en ont fait dans leur conception politique la base du [[Gouvernement_des_travailleurs|gouvernement révolutionnaire des travailleurs]].
    
En revanche, l'adjectif "soviétique" est aussi resté synonyme du régime de l'[[URSS|URSS]] après sa [[Stalinisation|stalinisation]], alors même qu'il n'y avait plus aucun soviet réel...
 
En revanche, l'adjectif "soviétique" est aussi resté synonyme du régime de l'[[URSS|URSS]] après sa [[Stalinisation|stalinisation]], alors même qu'il n'y avait plus aucun soviet réel...
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Les normes d’élection variaient beaucoup selon les villes, mais partout, absolument tous les ouvriers qui travaillaient dans l'usine ou l'atelier, sans aucune restriction, participaient à l’élection du député. A Petersbourg et Moscou, on élisait un député pour 500 ouvriers&nbsp;; à Odessa, 1 pour 100&nbsp;; à Kostroma, 1 pour 25&nbsp;; ailleurs il n’avait aucune norme définie. En tout cas, les soviets représentaient partout la majorité écrasante de la classe ouvrière et à Petersbourg, Moscou et Ekaterinbourg, la quasi-totalité. Leur prestige était si grand que dans certaines localités, même les petits commerçants élirent des soviets.
 
Les normes d’élection variaient beaucoup selon les villes, mais partout, absolument tous les ouvriers qui travaillaient dans l'usine ou l'atelier, sans aucune restriction, participaient à l’élection du député. A Petersbourg et Moscou, on élisait un député pour 500 ouvriers&nbsp;; à Odessa, 1 pour 100&nbsp;; à Kostroma, 1 pour 25&nbsp;; ailleurs il n’avait aucune norme définie. En tout cas, les soviets représentaient partout la majorité écrasante de la classe ouvrière et à Petersbourg, Moscou et Ekaterinbourg, la quasi-totalité. Leur prestige était si grand que dans certaines localités, même les petits commerçants élirent des soviets.
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Comment s’organisèrent-ils&nbsp;? A Petersbourg, Rostov, Novorossisk et autres localités, on procéda à l’élection directe de soviets généraux&nbsp;; à Moscou, Odessa et ailleurs, furent élus parallèlement des soviets de quartier. A Moscou, ces derniers envoyaient des représentants directs au soviet général ou central&nbsp;; en d’autres localités, on commençait par élire des soviets de quartier dont la réunion formait un soviet local.
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Comment s’organisèrent-ils&nbsp;? A Petersbourg, Rostov, Novorossisk et autres localités, on procéda à l’élection directe de soviets généraux&nbsp;; à Moscou, Odessa et ailleurs, furent élus parallèlement des [[soviets_de_quartier|soviets de quartier]]. A Moscou, ces derniers envoyaient des représentants directs au soviet général ou central&nbsp;; en d’autres localités, on commençait par élire des soviets de quartier dont la réunion formait un soviet local.
    
En règle générale, on désignait un comité ou une commission exécutive, ou une présidence. Le président, le secrétaire et autres responsables importants étaient élus par l’Assemblée générale du soviet.
 
En règle générale, on désignait un comité ou une commission exécutive, ou une présidence. Le président, le secrétaire et autres responsables importants étaient élus par l’Assemblée générale du soviet.
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Pendant la période du [[Double_pouvoir|double pouvoir]] ([[Révolution_de_Février_1917|Février]] à [[Octobre_1917|Octobre 1917]]), les soviets se constituent partout, mais les anciennes institutions existent encore&nbsp;: [[Douma_municipale|doumas municipales]], [[Zemstvos|zemstvos]]...
 
Pendant la période du [[Double_pouvoir|double pouvoir]] ([[Révolution_de_Février_1917|Février]] à [[Octobre_1917|Octobre 1917]]), les soviets se constituent partout, mais les anciennes institutions existent encore&nbsp;: [[Douma_municipale|doumas municipales]], [[Zemstvos|zemstvos]]...
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Les doumas avaient selon les démocrates bourgeois une représentation plus complète (tous les citoyens et non seulement les plus actifs), et donc auraient dû jouir d'une plus grande autorité. De plus, les doumas avaient l'énorme avantage d'être officiellement soutenues par l'État. La milice, le ravitaillement, les transports urbains, l'instruction publique ressortissaient officiellement aux doumas. Les soviets, en tant qu'institutions "privées", n'avaient ni budget, ni droits. Et néanmoins, le pouvoir restait de fait entre les mains des soviets. Les doumas étaient dans les faits des sortes de commissions municipales auprès des soviets.
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Les doumas avaient selon les démocrates bourgeois une représentation plus complète (tous les [[citoyens|citoyens]] et non seulement les plus actifs), et donc auraient dû jouir d'une plus grande autorité. De plus, les doumas avaient l'énorme avantage d'être officiellement soutenues par l'État. La milice, le ravitaillement, les transports urbains, l'instruction publique ressortissaient officiellement aux doumas. Les soviets, en tant qu'institutions "privées", n'avaient ni budget, ni droits. Et néanmoins, le pouvoir restait de fait entre les mains des soviets. Les doumas étaient dans les faits des sortes de commissions municipales auprès des soviets.
    
La compétition entre système soviétique et démocratie de pure forme (frappante notamment lors de la [[Conférence_démocratique_(Russie)|Conférence démocratique]]) était d’autant plus frappante qu’elle se manifestait sous la direction des mêmes partis dominants ([[Socialiste-révolutionnaire|socialiste-révolutionnaire]] et [[Mencheviks|mencheviks]]), lesquels étaient profondément persuadés que les soviets devaient céder la place aux doumas. Les [[Parti_KD|KD]] était une minorité de droite dans les doumas, mais absents des soviets. Les [[Bolchéviks|bolchéviks]] étaient une minorité de gauche dans les [[Douma_municipale|doumas]] et [[Zemstvos|zemstvos]], plus forte dans les soviets (surtout ouvriers), et plus forte encore dans les [[Comités_d'usine|comités d'usine]]. Vers septembre les bolchéviks commençaient néanmoins à gagner des majorités même dans les [[Douma_municipale|doumas]] et [[Zemstvos|zemstvos]].
 
La compétition entre système soviétique et démocratie de pure forme (frappante notamment lors de la [[Conférence_démocratique_(Russie)|Conférence démocratique]]) était d’autant plus frappante qu’elle se manifestait sous la direction des mêmes partis dominants ([[Socialiste-révolutionnaire|socialiste-révolutionnaire]] et [[Mencheviks|mencheviks]]), lesquels étaient profondément persuadés que les soviets devaient céder la place aux doumas. Les [[Parti_KD|KD]] était une minorité de droite dans les doumas, mais absents des soviets. Les [[Bolchéviks|bolchéviks]] étaient une minorité de gauche dans les [[Douma_municipale|doumas]] et [[Zemstvos|zemstvos]], plus forte dans les soviets (surtout ouvriers), et plus forte encore dans les [[Comités_d'usine|comités d'usine]]. Vers septembre les bolchéviks commençaient néanmoins à gagner des majorités même dans les [[Douma_municipale|doumas]] et [[Zemstvos|zemstvos]].
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Par ailleurs, ces institutions bourgeoises classiques, ramenant tout individu sous la dénomination abstraite de [[Citoyens|citoyens]], visent par définition à nier la [[Lutte_des_classes|lutte des classes]]. Dans une période révolutionnaire, elles ressemblaient de plus en plus à une conférence diplomatique qui s'explique en un langage conventionnel et hypocrite, au moment même où les camps hostiles qu'elle représente se préparent fiévreusement à la bataille.
 
Par ailleurs, ces institutions bourgeoises classiques, ramenant tout individu sous la dénomination abstraite de [[Citoyens|citoyens]], visent par définition à nier la [[Lutte_des_classes|lutte des classes]]. Dans une période révolutionnaire, elles ressemblaient de plus en plus à une conférence diplomatique qui s'explique en un langage conventionnel et hypocrite, au moment même où les camps hostiles qu'elle représente se préparent fiévreusement à la bataille.
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=== Soviets, comités de régiment, comités d'usine ===
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=== Soviets, comités de régiment, comités d'usine, comités de quartier ===
    
En 1917 il existait également des [[Comités_d'usine|comités d'usine]], et des conférences des comités d'usine, en parallèle des soviets ouvriers. Les délégués ouvriers au soviet représentaient surtout "politiquement" les ouvriers&nbsp;: élus sur la base de partis politiques pour trancher des questions d'orientation générale. Les comités d'usine servaient à résoudre des tâches pratiques internes à l'usine (et potentiellement à gérer l'usine), et les conférences des comités d'usine étaient plus utiles que les soviets pour coordonner les usines, régler des questions de ravitaillement, de production...
 
En 1917 il existait également des [[Comités_d'usine|comités d'usine]], et des conférences des comités d'usine, en parallèle des soviets ouvriers. Les délégués ouvriers au soviet représentaient surtout "politiquement" les ouvriers&nbsp;: élus sur la base de partis politiques pour trancher des questions d'orientation générale. Les comités d'usine servaient à résoudre des tâches pratiques internes à l'usine (et potentiellement à gérer l'usine), et les conférences des comités d'usine étaient plus utiles que les soviets pour coordonner les usines, régler des questions de ravitaillement, de production...
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De même, il existait des comités de régiment à côté des soviets de soldats. Peu avant l'[[Insurrection_d'Octobre|insurrection d'Octobre]], le [[Soviet_de_Petrograd|Soviet de Petrograd]] créa une Conférence permanente de la garnison, composée des comités de régiments. C'était une représentation plus géographique, et pour des préparatifs pratiques elle était indispensable.
 
De même, il existait des comités de régiment à côté des soviets de soldats. Peu avant l'[[Insurrection_d'Octobre|insurrection d'Octobre]], le [[Soviet_de_Petrograd|Soviet de Petrograd]] créa une Conférence permanente de la garnison, composée des comités de régiments. C'était une représentation plus géographique, et pour des préparatifs pratiques elle était indispensable.
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La question politique est cependant une pré-condition. Les comités d'usine ont pu travailler ensemble et gérer une part de plus en plus grande de la production parce qu'ils étaient d'accord pour le pouvoir ouvrier. Cela n'aurait pas été possible avec une moitié des comités d'usine dirigées par des menchéviks voulant laisser la gestion aux patrons. De même, la question des tâches pratiques de coordination des régiments pour l'insurrection ne pouvait pas se poser avant une majorité bolchévique dans la garnison, car les [[Menchéviks|menchéviks]] laissaient le commendament à l'Etat-major des [[Classes_possédantes|classes possédantes]].
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Dans les grandes villes, des [[comités_de_quartier|comités de quartier]] se sont également formés. Ils prenaient souvent une grande importance pratique (réquisitions de logements...) et se retrouvaient en conflit larvé avec les [[conciliateurs|conciliateurs]] à la tête des Soviets.
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Les intérêts politiques sont fortement liés aux conflits entre les types d'organes. Les bolchéviks défendaient le rôle des [[comités_d'usine|comités d'usine]] et [[Comités_de_quartier|de quartier]], que les conciliateurs minimisaient par rapport aux [[Syndicats_en_Russie|syndicats]] et aux soviets qu'ils dirigeaient. Les conciliateurs convoquent les réunions du [[VTsIK|VTsIK]] mais plus les réunions du [[Soviet_de_Petrograd|Soviet de Petrograd]] quand ils sentent, en juin-juillet, que leur majorité devient fragile. Ils se mettent même à dénigrer le système des soviets en tant que tel (en envisageant de ne pas convoquer le [[2e_congrès_des_soviets|2<sup>e</sup> congrès des soviets]]) quand les bolchéviks y deviennent majoritaires. Les bolchéviks ont eux-mêmes généralisé ce type de pratique après la prise du pouvoir, par exemple en ne convoquant pas le Congrès des Soviets du [[contrôle_ouvrier|contrôle ouvrier]] dont ils se méfiaient.
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Mais tout n'est pas enjeu d'appareil, la ligne idéologique compte, en tout cas pendant la période révolutionnaire. Une majorité des bolchéviks était réellement plus en faveur de l'[[auto-activité|auto-activité]] des masses, tandis que les conciliateurs théorisaient la [[collaboration_de_classe|collaboration de classe]] et donc le respect des institutions bourgeoises. La question des tâches pratiques de coordination des régiments pour l'insurrection ne pouvait pas se poser avant une majorité bolchévique dans la garnison, car les [[Menchéviks|menchéviks]] laissaient le commendament à l'Etat-major des [[Classes_possédantes|classes possédantes]]. Concernant les comités d'usine, les bolchéviks sont venus à défendre une forme de [[contrôle_ouvrier|contrôle ouvrier]] sous la pression des ouvriers eux-mêmes, mais ils n'étaient pas convaincus de l'[[autogestion|autogestion]], ce qui les a conduit à encadrer les comités à l'aide des [[Syndicats_en_Russie|syndicats]] après Octobre.
    
=== Soviets et partis ===
 
=== Soviets et partis ===
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Comme avec les syndicats, les soviets permettent aux idées défendues par les partis de toucher bien plus largement que les seuls membres ou sympathisans du/des partis.
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Comme avec les syndicats, les soviets permettent aux idées défendues par les partis de toucher bien plus largement que les seuls membres ou sympathisants du/des partis.
    
Par exemple, alors qu'en septembre le [[Parti_bolchévik|parti bolchévik]] obtient une claire majorité parmi les ouvriers, soldats et paysans, il tente au maximum de réaliser l'[[Insurrection_d'Octobre|insurrection d'Octobre]] à travers le [[Soviet_de_Petrograd|Soviet de Petrograd]]. [[Trotsky|Trotsky]] explique&nbsp;:
 
Par exemple, alors qu'en septembre le [[Parti_bolchévik|parti bolchévik]] obtient une claire majorité parmi les ouvriers, soldats et paysans, il tente au maximum de réaliser l'[[Insurrection_d'Octobre|insurrection d'Octobre]] à travers le [[Soviet_de_Petrograd|Soviet de Petrograd]]. [[Trotsky|Trotsky]] explique&nbsp;:
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Les Congrès de district examinent et résolvent toutes les questions relatives à ce dernier et dirigent les travaux des organes de pouvoir qui lui sont subordonné. Le Congrès élit une Commission de contrôle. Les larges attributions dont il dispose lui donnent la possibilité d’obtenir dans son budget 40% de l’impôt agraire, 25% de l’impôt sur les constructions et des institutions judicaires et de chercher de nouvelles sources de recettes sur les biens qui se trouvent sous sa juridiction. Les membres du Comité exécutif jouissent de l’immunité et ne peuvent être arrêté sans le consentement préalable du Bureau ou du président.
 
Les Congrès de district examinent et résolvent toutes les questions relatives à ce dernier et dirigent les travaux des organes de pouvoir qui lui sont subordonné. Le Congrès élit une Commission de contrôle. Les larges attributions dont il dispose lui donnent la possibilité d’obtenir dans son budget 40% de l’impôt agraire, 25% de l’impôt sur les constructions et des institutions judicaires et de chercher de nouvelles sources de recettes sur les biens qui se trouvent sous sa juridiction. Les membres du Comité exécutif jouissent de l’immunité et ne peuvent être arrêté sans le consentement préalable du Bureau ou du président.
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L’organe suprême de pouvoir sur le territoire du canton est le Congrès du soviet. Les fonctions,&nbsp;les droits et les obligations des Comités exécutifs de canton sont les suivants&nbsp;: a) applications dans les limites du canton des dispositions et des décrets du pouvoir central&nbsp;; b) publication des résolutions en vigueur dans les limites du canton[[File:Rassemblement des travailleurs de l'usine Putilovskiy pour les élections au Soviet de Petrograd.jpg|frameless|right|419x254px|Rassemblement des travailleurs de l'usine Putilovskiy pour les élections au Soviet de Petrograd|link=]]&nbsp;; c) adoption de mesures disciplinaires contre les fonctionnaires et les membres des Comités exécutifs inférieurs&nbsp;; d) réalisation du contrôle de l’activité de tous les organisme présents sur son territoire, sans exclure ceux qui dépendent directement du pouvoir de la République ou de l’Union. Ce contrôle ne s’étend pas aux institutions de l’Armée Rouge et aux organes judiciaires&nbsp;; e) examen et approbation des budgets des districts&nbsp;; f) maintien de l’ordre&nbsp;; g) contrôle du fonctionnement de tous les organes du pouvoir&nbsp;; h) promotion de l’agriculture&nbsp;; i) adoption de mesures pour élever le niveau culturel et politique de la population&nbsp;; j) conservation de la santé publique et protection de la maternité et de l’enfance&nbsp;; k) direction des établissements commerciaux et industriels qui dépendent de lui, etc. Les Congrès provinciaux examinent et approuvent le budget de la province, les rapports du Comité exécutif et de ses sections et procèdent à l’élection de ce Comité.
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L’organe suprême de pouvoir sur le territoire du canton est le Congrès du soviet. Les fonctions,&nbsp;les droits et les obligations des Comités exécutifs de canton sont les suivants&nbsp;: a) applications dans les limites du canton des dispositions et des décrets du pouvoir central&nbsp;; b) publication des résolutions en vigueur dans les limites du canton
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<div class="capturedImage fck_mw_right floatright" style="width: 419px">[[File:Rassemblement des travailleurs de l'usine Putilovskiy pour les élections au Soviet de Petrograd.jpg|frameless|right|419x254px|Rassemblement des travailleurs de l'usine Putilovskiy pour les élections au Soviet de Petrograd|link=]] </div>
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&nbsp;; c) adoption de mesures disciplinaires contre les fonctionnaires et les membres des Comités exécutifs inférieurs&nbsp;; d) réalisation du contrôle de l’activité de tous les organisme présents sur son territoire, sans exclure ceux qui dépendent directement du pouvoir de la République ou de l’Union. Ce contrôle ne s’étend pas aux institutions de l’Armée Rouge et aux organes judiciaires&nbsp;; e) examen et approbation des budgets des districts&nbsp;; f) maintien de l’ordre&nbsp;; g) contrôle du fonctionnement de tous les organes du pouvoir&nbsp;; h) promotion de l’agriculture&nbsp;; i) adoption de mesures pour élever le niveau culturel et politique de la population&nbsp;; j) conservation de la santé publique et protection de la maternité et de l’enfance&nbsp;; k) direction des établissements commerciaux et industriels qui dépendent de lui, etc. Les Congrès provinciaux examinent et approuvent le budget de la province, les rapports du Comité exécutif et de ses sections et procèdent à l’élection de ce Comité.
    
Le Comité exécutif a le droit de demander à l’organe correspondant de la République des soviets l’abolition ou la modification des résolutions des organes centraux s’ils sont estimés préjudiciables du point de vue des conditions locales.
 
Le Comité exécutif a le droit de demander à l’organe correspondant de la République des soviets l’abolition ou la modification des résolutions des organes centraux s’ils sont estimés préjudiciables du point de vue des conditions locales.

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