Modifications

Aller à la navigation Aller à la recherche
813 octets ajoutés ,  12 octobre 2017 à 16:11
m
aucun résumé des modifications
Ligne 63 : Ligne 63 :  
Lorsque les premiers exemples de contrôle ouvrier émergent au début du 20<sup>e</sup> siècle, ce n'est que dans des [[Situation_révolutionnaire|situations révolutionnaires]]. Donc des situations instables, ne pouvant se conclure que par une victoire révolutionnaire ou par une défaite conduisant au retour de la subordination absolue au patron. C'est ce qui fait que [[Trotsky|Trotsky]] écrit par exemple en 1932&nbsp;:
 
Lorsque les premiers exemples de contrôle ouvrier émergent au début du 20<sup>e</sup> siècle, ce n'est que dans des [[Situation_révolutionnaire|situations révolutionnaires]]. Donc des situations instables, ne pouvant se conclure que par une victoire révolutionnaire ou par une défaite conduisant au retour de la subordination absolue au patron. C'est ce qui fait que [[Trotsky|Trotsky]] écrit par exemple en 1932&nbsp;:
 
<blockquote>''«&nbsp;Le contrôle ouvrier est une mesure transitoire, dans des conditions d'extrême tension de la lutte des classes, et envisageable seulement comme un pont vers la nationalisation révolutionnaire de l'industrie.&nbsp;»''<ref name="TK1932" /></blockquote>  
 
<blockquote>''«&nbsp;Le contrôle ouvrier est une mesure transitoire, dans des conditions d'extrême tension de la lutte des classes, et envisageable seulement comme un pont vers la nationalisation révolutionnaire de l'industrie.&nbsp;»''<ref name="TK1932" /></blockquote>  
Cependant, on va depuis apparaître des exemples de comités d'entreprise concédés et tolérés par les capitalistes, dirigés par des syndicats réformistes.
+
Dans le Mexique de Cárdenas (1934-1940), que Trotsky considérait comme un régime bourgeois progressiste ([[bonapartisme_sui_generis|''bonapartisme sui generis'']]), le gouvernement cherchait à s'appuyer sur les ouvriers face au capital étranger. Il [[Nationalisation|nationalise]] notamment le rail et le pétrole, et propose aux syndicats de participer à la gestion de ces entreprises. Trotsky estimait qu'il ne fallait pas refuser par principe, tout en percevant les risques d'intégration à l'État, et en mettant en avant la nécessaire lutte contre la [[bureaucratie_syndicale|bureaucratie dans les syndicats]].<ref>Trotsky, ''[https://www.marxists.org/francais/trotsky/oeuvres/1938/06/lt_19380600.htm L’industrie nationalisée et la gestion ouvrière]'', Juin 1938</ref>
 +
 
 +
Avec le temps, on a vu apparaître de plus en plus d'exemples de comités d'entreprise tout à fait tolérés par les capitalistes, dirigés par des syndicats toujours plus réformistes.
    
== Notes et sources ==
 
== Notes et sources ==

Menu de navigation