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Le '''Parti Communiste Français''' (PCF) est un parti à la longue histoire. Fondé en 1920 dans le sillage de la [[Révolution d'Octobre|Révolution d'Octobre]], il est très rapidement devenu un parti stalinien inféodé au [[Komintern|Komintern]], tout en gardant longtemps une forte implantation dans la [[classe ouvrière|classe ouvrière]] française. Durant les dernières décennies, il a évolué en parti [[réformiste|réformiste]] plus traditionnel, comme beaucoup de PC d'Europe ([[eurocommunisme|eurocommunisme]]).
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Le '''Parti Communiste Français''' (PCF) est un parti à la longue histoire. Fondé en 1920 dans le sillage de la [[Révolution d'Octobre|Révolution d'Octobre]], il est très rapidement devenu un parti stalinien inféodé au [[Komintern|Komintern]], tout en gardant longtemps une forte implantation dans la [[Classe ouvrière|classe ouvrière]] française. Durant les dernières décennies, il a évolué en parti [[Réformiste|réformiste]] plus traditionnel, comme beaucoup de PC d'Europe ([[Eurocommunisme|eurocommunisme]]).  
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== Histoire ==
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== Histoire ==
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=== 1920 : Fondation de la SFIC ===
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=== 1920 : Fondation de la SFIC ===
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=== Stalinisation ===
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=== Stalinisation ===
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=== Années 30 et Front populaire ===
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=== Années 30 et Front populaire ===
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=== Résistance et Libération ===
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=== Résistance et Libération ===
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=== Rôle dans l'Après-guerre ===
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=== Rôle dans l'Après-guerre ===
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=== Déclin depuis les années 1980 ===
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=== Déclin depuis les années 1990  ===
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=== L'expérience du Front de Gauche ===
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La volonté de certains de ses dirigeants comme Robert Hue dans les années 90 d'aller très vite vers une « mutation » s'est traduite par l'abandon des nombreuses références qui existaient encore liées à l'origine prolétarienne et révolutionnaire de ce parti... mais il s'est cassé les dents par exemple sur le changement de nom du parti. La référence au communisme a été gardée...<br>
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== Effectifs et organisation interne ==
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Le discours « humaniste » du Pc a pris depuis longtemps le pas sur le discours de classe. Les références à la Résistance ou à la Révolution française ont largement pris le pas sur les références aux révolutions ouvrières.<br>
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La participation de ministres communistes au gouvernement Jospin entre 1997 et 2002 n’a pas entraîné de levée de boucliers ou de cris scandalisés du côté des bourgeois.... En<br>revanche, c’est au PC que cette participation a posé de sacrés problèmes. A chaque participation gouvernementale (ou même simplement à la majorité gouvernementale) le PC se retrouve en contradiction avec les aspirations de ses propres militants et de sa base ouvrière ou populaire. Les tentatives pour gérer cette contradiction ont amené alors le PC effectuer de nombreux zigzags politiques.
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La campagne sur le Non au referendum de 2005 a permis par exemple au PCF de réafficher une opposition farouche au libéralisme et à l'Union E après avoir participé pendant 5 ans à un gouvernement avec le PS qui a avalisé tous les traités européens... Alors que le PS appelait à voter oui, le PC a fait campagne pour le non...Cette campagne a trouvé un bon écho parmi les militants du PC, ils étaient bien plus à leur aise que lorsqu'il fallait justifier les mesures anti-ouvrières du gouvernement Jospin... Et pour les dirigeants du PC cela devait les amener à redonner au parti une santé électorale... lui permettant de nouveau de négocier des accords avec le PS dans la perspective des élections législatives de 2007 !
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=== L'expérience du Front de Gauche  ===
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Si bon nombre de militants du PC rechignent à voir Mélénchon utiliser leur parti comme marchepied... ils n'ont pour la plupart pas d'autre perspectives qu'électorale, et sur ce seul terrain, l'opération Mélenchon peut leur sembler payante à court terme...<br>
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Il a eu lieu en deux temps, d'abord le vote de la direction lors de sa conférence nationale du 5 juin : elle a décidé par 63,6 % des voix le soutien à la candidature de Mélenchon... puis le vote des militants sur 3 jours les 16,17 et 18 juin dans toute la France.<br>Du coup, le vote des militants n'a donné qu'une faible majorité pour la candidature Mélenchon : 59,12%, André Chassaigne remportant plus de 36% des votes... mais surtout dans la plupart des bastions militants historiques du PC qui recoupent aussi les endroits où la composition sociale reste la plus populaire, le vote en faveur de Chassaigne a été majoritaire : dans le Centre et<br>sud ouest de la France, Nord Pas de Calais, Seine Maritime, Ardennes, Val de Marne.<br>
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La préparation des élections sénatoriales cause bien des soucis au sein du Front de Gauche, puisque par exemple, à Paris, le PC a négocié directement avec le PS et les Verts pour<br>sauver ses élus.... au grand dam du PG qui s'estime lésé et qui menace de présenter des listes à part, « quitte à faire perdre la gauche »....<br>
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== Liens avec la CGT<br> ==
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Les liens avec la CGT sont loin d'avoir disparu ! Même depuis les années 90, où à la « mutation » du PC répondait « le recentrage » de la CGT de Thibaut. B. Thibaut par exemple a d'abord été élu au CN du PCF en 1996 avant d'être élu secrétaire général de la Cgt en 1997 (le parcours classique)... mais il ne s'est pas représenté au CN du PC en 2001. En 2003, on estime à 80% le nombre de secrétaires d'UD CGT qui avaient encore leur carte au PC et 25 secrétaires de fédé sur une trentaine... Certes, désormais, ils ne siègent plus dans les instances du PC, ils sont juste « encartés » comme on dit... même si on a du mal à penser que ce sont de simples militants de base, ces responsables sont d'abord CGT et après PC, et c'est ça qui tranche par rapport à... avant 81. Et cette "indépendance" de la CGT veut surtout dire interdiction au PC d'intervenir de façon autonome dans les luttes. On peut se rappeler l'épisode «LU- Danone » en 1999 : Hue<br>voulait se refaire une santé sans rompre avec Jospin, appelle à manifester à Paris contre tous les licenciements, et la CGT refuse d'appeler car c'est "politique. Le PC et la CGT restent deux bureaucraties, syndicale et politiques, très imbriquées et assez d'accord sur le fond : par exemple le discours de la relance par les salaires, du dialogue social... même si parfois « ça frotte ».<br>
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== Résultats électoraux<br> ==
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Les scrutins nationaux sont les plus désastreux pour le PC ces vingt dernières années, et notamment les scrutins présidentiels puisque :<br>
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*1995 : 8,6% pour Robert Hue<br>
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*2002 : 3,3% pour Robert Hue
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*2007 : 1,9 % pour Marie-George Buffet<br>
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Ce sont les maires qui sauvent mieux leur peau dans les élections ces dernières décennies. Même si le PCF a perdu de grandes villes emblématiques comme Le Havre dès 1995, le PC dirige encore 89 municipalités de plus de 9000 habitants. C'est cette implantation locale du PCF qui lui permet désormais, plus que tout de rester une force politique. On peut parler de « communisme municipal » !<br>
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En 30 ans, l'électorat ouvrier du PC a été laminé :
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*1973 : 40% des ouvriers votaient pour le PC<br>
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*2002 : ils ne sont plus que 4%<br><br>
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== Effectifs et organisation ==
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=== Nombre d'adhérents / militants<br> ===
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Il faut avoir en tête que vraisemblablement l'apogée militante du PCF (excepté entre 45 et 47), c'est en 1978, avec 700 000 adhérents revendiqués (sans doute autour de 500 000<br>en réalité)... La baisse la plus brutale des effectifs a lieu en fait suite à la participation gouvernementale des années 80 (cela n'a rien à voir avec la Chute du mur et la fin de l'Urss), puisqu'en<br>1987, le PC ne revendique plus que 330 000 militants. En 1996, avant la deuxième participation gouvernementale (1997-2002) le PC revendique 274 000 militants, puis 180 000 en 1999, puis 130 000 en 2006, puis 100 000 en 2011. De fait, à chaque participation gouvernementale, les effectifs du PCF ont été divisés par deux !
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De fait, depuis 2001, comme l'explique Roger Martelli dans son étude réalisée en 2010, Prendre sa carte 1920-2009, Données nouvelles sur les effectifs du PC, le PC possède une double « comptabilité » les adhérents et les cotisants (en fait depuis 2001, il n'y a plus de cérémonie de remise de cartes annuelles... on prend une carte pluriannuelle avec versement libre... ou pas de versement du tout mais du coup les gens qui prennent à un moment donné leur carte sont comptabilisés comme adhérents). Les cotisants (donc ceux à jour de leur cotis) étaient comptés en fev. 2006 à 99 000, à 65 000 en nov. 2009... ce qui fait toujours d'après R.Martelli, un effectif « militant » dans le sens actif autour de 25 000.<br>
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Les chiffres donnés par le PC les plus récents sont ceux de la consultation interne de juin au sujet du choix du candidat à l'élection présidentielle : il y avait un peu plus de 69 000<br>inscrits, il y a eu un peu plus de 48 000 votants, répartis sur tous les départements. Il fallait pour pouvoir voter être à jour de cotisations mais aucune règle précise n'a été édictée à ce<br>sujet.<br>
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Aujourd'hui la moitié des adhérents du PC se concentrent dans 10 départements : Nord + Seine-Maritime + Petite Couronne de la RP + Bouches du Rhône + Rhône + Dordogne + Gard.<br>Les endroits où le PC s'est le plus effondré en terme militant : la Région parisienne, l'Est de la France et le Limousin.<br>
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Un autre indicateur intéressant sur le fait que le PC a tendance à devenir un parti de moins en moins militant, et de plus en plus d'adhérents. Une enquête réalisée en 1997 : 31% des adhérents consacrent moins d'une heure par mois aux tâches militants (et l'enquête prouve que ceux qui n'ont pas du tout d'activité militante sont encore plus nombreux). La quasi disparition du portage de l'Huma dimanche par exemple. Il faut nuancer cela par le fait que de nombreux militants du PC sont investis dans le militantisme associatif, et pour la plupart dans des associations qui ont été traditionnellement liées au PCF : UFF, Fnaca, Anacr, Secours populaire, Mouvement de la Paix, la FSGT, la CNL (même si certaine aujourd'hui comme le Secours populaire ont perdu toute référence explicite au PCF).<br>
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=== Composition sociale<br> ===
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Bien sûr, on ne peut pas analyser l'évolution de la composition sociale du PCF en dehors des évolutions générales de la société. Pour ce parti qui s'est longtemps revendiqué comme le parti de la classe ouvrière, à la fois comme expression de ses intérêts politiques mais aussi comme le cadre d'organisation politique de celle-ci, la désouvriérisation au sens disparition de grandes concentrations ouvrières dans des secteurs industriels tels que les mines, la sidérurgie, les chantiers navals, l'automobile (la métallurgie en général) a eu un effet tout aussi important que l'appréciation politique portée sur le rôle du parti lorsqu'il a participé aux gouvernements de gauche !<br>
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Pour donner là encore quelques chiffres :
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*1976 : 52 % des membres du bureau politique sont des ouvriers/ouvrières
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*1979 : 46,5 % des adhérent sont des ouvriers/ouvrières
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*1997, ils ne sont plus que 31,3%
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*2002, il n'y a que 10,6 % d'ouvriers parmi les participants au 21ème congrès, parmi les membres élus à la CN, 8% seulement sont ouvriers.<br>
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Les cellules d'entreprises, qui n'ont jamais rassemblé qu'une minorité d'adhérents par ailleurs, ont quasiment toutes disparu... mais de fait, c'est carrément les cellules en général dans le parti qui ont de fait disparu, du moins cessé de vivre, on parle désormais bien plus des « sections locales » ou bien des « réseaux »....(par exemple lors du congrès de 2002, 11 % des délégués ne sont pas affiliés à une cellule, désormais les fédérations recrutent directement, ce sont pour la plupart du temps des gens exerçant un mandat électoral, les « élus locaux » qui de plus en plus dominent dans les sections. C'est un parti de moins en moins « ouvrier » (et de plus en plus institutionnalisé) même si de fait, à l'heure actuelle c'est encore celui qui comporte le plus de militants d'origine ouvrière.
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La catégorie sociale la plus représentée aujourd'hui, et c'est encore plus vrai parmi « les cadres », ce sont les travailleurs employés ou cadres moyens de la fonction publique et notamment les enseignants.<br>
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En 2009, les retraités représentent 1⁄4 des effectifs (contre 15% en 1979), les moins de trente ans ne représentent que 6%.<br>
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En 2009, les femmes représentent 41% des effectifs, ce qui en fait de très loin le parti comportant le plus de femmes ! Même si récemment, le processus de féminisation qui a été très fort jusque dans les années 90 a tendance à ralentir.<br>
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=== Cellules militantes ===
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Les cellules d'entreprises, qui n'ont jamais rassemblé qu'une minorité d'adhérents par ailleurs, ont quasiment toutes disparu... mais de fait, c'est carrément les cellules en général dans le parti qui ont de fait disparu, du moins cessé de vivre, on parle désormais bien plus des « sections locales » ou bien des « réseaux »....(par exemple lors du congrès de 2002, 11 % des délégués ne sont pas affiliés à une cellule, désormais les fédérations recrutent directement, ce sont pour la plupart du temps des gens exerçant un mandat électoral, les « élus locaux » qui de plus en plus dominent dans les sections. C'est un parti de moins en moins « ouvrier » (et de plus en plus institutionnalisé) même si de fait, à l'heure actuelle c'est encore celui qui comporte le plus de militants d'origine ouvrière.
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=== Finances<br> ===
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En 1979, les cotis. Représentaient 1⁄4 des ressources...<br>En 2004, elles ne représentent que 9%....
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La plus grosse rentrée d'argent c'est les reversements des cotisations des élus pour 53 % et 11% pour le financement public (les dons représentent 11% également... somme<br>relativement importante, le PC garde une réserve de sympathie importante... notamment par le biais des amis de l'Humanité par exemple (appels à donc récurrents pour sauver le<br>quotidien « de Jean Jaurès »).
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Ces dernières années, le PCF a vendu une partie de son patrimoine immobilier, notamment l'immeuble de l'Humanité à Paris pour 15 millions d'euros, les locaux de l'école centrale du parti à Draveil, etc. En 2002, 42 salariés permanents du siège à Colonel Fabien ont été licenciés (sur une centaine au total).<br>
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La manne rapportée par les élus directement (reversement d'une partie des indemnités... longtemps 1⁄2 des indemnités... source de conflits d'ailleurs ces dernières années avec certains élus qui rechignent à reverser) est donc primordiale pour le PC. Mais il y a aussi tous les postes de salariés/permanents du parti qui sont du coup directement pris en charge par les budgets des collectivités territoriales (les « secrétaires de mairie » ou bien les assistants des conseillers régionaux ou généraux, ou assistants parlementaires...). Il y a aussi tous les entreprises de loisirs, de tourisme, de communications, des imprimeries, des agences de comptabilité etc qui sont directement liés au PCF et qui vivent grâce aux contrats passés avec les municipalités essentiellement... ou qui font de grands encarts de publicité dans l'Humanité ( à noter que le principal procès autour du financement dit « occulte » du PCF avec notamment le groupe GIFCO... qui s'est ouvert en 2000 s'est clôt par une relaxe de Robert Hue en 2001... époque où le PC était au gouvernement et où le PS avait bien besoin de son allié... Jospin a même raconté ensuite que le PCF avait bénéficié à cette époque des « fonds secrets » de Matignon).<br>
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== Courants internes<br> ==
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L'existence de courants a longtemps été interdite, comme dans tous les partis appliquant un modèle stalinien.<br>
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Jusque dans les années 80, les figures qui s'émancipaient « les rénovateurs », les « réformateurs », les « refondateurs » etc étaient généralement des personnalités de 1er plan, dirigeants, ex-ministres... qui avaient des ambitions politiciennes, généralement de rapprochement plus direct avec la social-démocratie souvent sans base et ils finissaient tous par quitter le parti à un moment ou un autre... Depuis les derniers congrès, des oppositions internes se sont formées, et de fait, elles<br>sont plutôt situées sur la gauche du Parti « orthodoxes ou conservateurs », (Coordination Communiste, Rouges Vifs, Gauche Communistes...) elles sont parfois basées sur des fédérations, notamment celle du pas de Calais. En 2003, lors des votes préparatoires au congrès, la résolution du Pas de Calais qui s'affirmait révolutionnaire avait recueilli 23,6 des votes nationaux, donc bien au-delà de son influence militante, qui ne dépasse pas la centaine... Ces courants sont par extrêmement hostiles les uns aux autres... et sont empreints de nationalisme et de sectarisme.<br>
    
== Notes  ==
 
== Notes  ==
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<references />
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== Sources ==
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== Sources ==
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*Exposé du Cercle Léon Trotsky du 3 février 1984 : le Parti Communiste de ses origines au parti de gouvernement
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*Dominique Andolfatto, PCF de la mutation à la liquidation, Ed. Du Rocher, 2005<br>
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*Marie-Claire Lavabre, François Platone, Que reste-t-il du PCF ?, Ed. Autrement 2003<br>
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*Bernard Pudal, Un monde défait, les communistes français de 1956 à nos jours, Ed. Du Croquant, 2009 <br>
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*Roger Martelli, Prendre sa carte 1920-2009, Données nouvelles sur les effectifs du PCF, Fondation Gabriel Péri/CG du 93 <br>
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*Julian Mischi, Partis politiques et système partisan en France, Chap. 2, Pour une histoire sociale du déclin du Parti communiste, Ed. Presses de Sciences Po, 2007 <br>
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*Julian Mischi, la recomposition identitaire du PCF : modernisation du parti et dépolitisation du lien partisan, Revue Communisme, N°72-73, 2003.<br><br>
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