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L’'''effet de serre''' est un phénomène naturel permettant à la Terre de bénéficier d’une température moyenne de 15°C, rendant notamment possible la présence de l’eau sous ses trois états et la vie sous la forme que nous lui connaissons.

Le '''réchauffement climatique''', et plus largement le '''dérèglement climatique''', est la conséquence de l’accentuation de l’effet de serre par les activités humaines.

== Principe de l’effet de serre ==

Le principe de l’effet de serre est analogue à celui d’une serre agricole. L’atmosphère terrestre, comme le plastique ou le verre transparent, laisse passer la plupart du rayonnement provenant du ciel, mais bloque une grande partie du rayonnement quittant la Terre/serre.

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/e4/Effet_de_Serre.png/779px-Effet_de_Serre.png

Physiquement, cela est dû au fait que :
*le rayonnement solaire est principalement composé de lumière visible et de proche infrarouge
*le rayonnement réémis par la terre est principalement composé d’infrarouge lointain
*les gaz à effets de serre présents dans l’atmosphère (H<sub>2</sub>O, CO<sub>2</sub>…) absorbent l’infrarouge lointain en s’échauffant
*l’atmosphère réchauffée réémet un rayonnement a priori dans toutes les directions
*cet échauffement concernant davantage les couches inférieures de l’atmosphère, la réémission est principalement vers la Terre

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/77/Radiation_transmise.png/595px-Radiation_transmise.png

== Réchauffement anthropique ==

=== Rejet de gaz à effet de serre ===

L’action de l’homme sur l’effet de serre s’effectue par le rejet de gaz à effets de serre (GES) venant s’ajouter aux gaz naturellement présents. Ces GES n’agissent pas tous la même intensité : ils ont une capacité à absorber (absorptivité et « largeur spectrale » sur laquelle ils absorbent) et une « durabilité ». Cet effet est synthétisé dans un indice nommé Potentiel de Réchauffement Global (PRG).

Ainsi, le méthane (CH<sub>4</sub>), même s’il reste beaucoup moins longtemps dans l’atmosphère que le CO<sub>2</sub>, a un PRG 23 fois plus élevé que lui.

=== Puits naturels et effets non-linéaires ===

Le rejet de GES au niveau des sources (transport, industrie…) ne détermine pas directement la quantité moyenne présente dans l’atmosphère. Une certaine proportion seulement l’atteint (« airborne fraction »), qui serait aux environs de 45%. La première des raisons est qu’une bonne moitié (principalement du CO<sub>2</sub>) est stockée dans les océans, les tourbières, le pergélisol… ce qu’on appelle des « puits naturels ».

Toutefois, de nombreuses études tendent à montrer que cette proportion augmente.<ref>''[http://www.pnas.org/content/104/47/18866.full.pdf Contributions to accelerating atmospheric CO2 growth from economic activity, carbon intensity, and efficiency of natural sinks]'', 2010</ref> Plus généralement, le réchauffement pourrait engendrer des modifications entraînant un saut qualitatif dans le réchauffement climatique :

*'''Chute de l'albédo''' : La glace fond. Or l'eau liquide est de 2 à 8 fois moins réfléchissante que la glace. Donc la chaleur du soleil est de plus en plus captée.

*'''Libération du carbone contenu dans le sol''' : Il y a à peu près 3 fois plus de carbone stocké dans le sol que dans l'atmosphère, et le réchauffement pourrait provoquer sa libération dans l'atmosphère, l'aggravant encore plus. <ref>Selon le chercheur australien Chris Freeman, un bon tiers du carbone terrestre a jusqu'à présent été retenu dans les tourbières grâce entre autres à de faibles températures. Le New Scientist publie en 2004 une autre estimation : la tourbe en Europe, Sibérie et en Amérique du nord contiendrait l'équivalent de 70 ans de développement industriel. </ref>

*'''Fonte du pergélisol''' : Le pergélisol (les sols gelés du Nord), qui renferme aussi souvent de la tourbe pourrait également libérer du CO<sub>2</sub> en grande quantité en fondant. En Sibérie, du méthane piégé depuis des milliers d’années est dores et déjà libéré par ce phénomène.<ref>Katey Walter Anthony, Méthane, un péril fait surface, 390, Pour la Science, (avril 2010)</ref>

*'''Déforestation''' : Les végétaux sont une grande source d’absorption de CO<sub>2</sub>. La [[Déforestation|déforestation]] est donc un problème cumulatif au regard du réchauffement global.

== Conséquences ==

=== Elévation de la température moyenne ===

La première conséquence d’un accroissement des émissions de GES est la hausse de la température moyenne sur Terre. C’est ce qui fait que l’on parle le plus souvent avant tout du phénomène de « réchauffement climatique ». C’est le point qui cristallise la controverse sur le réchauffement climatique, certains prétendant que le réchauffement serait naturel. La thèse du réchauffement anthropique fait néanmoins consensus parmi les scientifiques. S’il est tout à faire concevable de faire d’apporter des critiques scientifiques au modèle dominant du GIEC, force est de constater qu’il s’agit davantage d’un modèle sous-estimant le risque que l’exagérant.<ref>[ http://grit-transversales.org/article.php3?id_article=226 Le point sur le climat], Transversales 2007</ref>

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/c8/Climate_Change_Attribution_fr.png

Avec +0,74°C de 1906 à 2005, il ne s’agit pas d’un réchauffement directement perceptible pour les sens des hommes. En revanche, cette élévation suffit à engendrer en cascade toute une série de « changements climatiques ».

=== Changements dans l’agriculture ===

On constate de nombreux cas de vendanges avancées.

=== Elévation du niveau de la mer ===

L’élévation du niveau de la mer est une conséquence assez médiatisée du réchauffement. En effet, les océans, qui couvrent la majorité de la planète et ont davantage de capacité thermique que les continents, ont absorbé à ce jour 80 à 90 % du surcroît de chaleur.

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/79/Recent_Sea_Level_Rise_fr.png/779px-Recent_Sea_Level_Rise_fr.png

=== Cyclones tropicaux ===


=== Fonte de la banquise ===

Le réchauffement semble être plus rapide que la moyenne au niveau du pôle Nord. La banquise arctique fond à grande vitesse, diminuant de superficie<ref>Comme le montrent notamment des [http://www.nasa.gov/centers/goddard/news/topstory/2005/arcticice_decline.html photos satellites de la NASA]</ref>, perdant 40% d’épaisseur <ref>[http://maps.grida.no/go/graphic/thinning-of-the-arctic-sea-ice Thinning of the Arctic sea-ice], PNUD, 2008</ref>. La banquise de l’Antarctique est plus stable (le système climatique global semblant créer une dissymétrie entre les deux pôles), mais on observe d’inquiétants craquèlements. <ref>Voir Robin Bell, « L'eau, une menace pour les calottes polaires », dans Pour la Science, no 367] et [http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/oceanographie-1/d/en-images-la-plaque-wilkins-sest-separee-de-la-peninsule-antarctique_18859/ Futura Science]</ref>

=== Fonte des glaciers ===

Les glaciers sont en recul quasiment partout dans le monde. Toutefois, ce recul avait commencé dès 1850 environ. Le plus probable est que ce recul soit dû à un effet combiné du réchauffement anthropique et de la fin du ''petit âge glaciaire'' (1550-1850).

=== Répartition des précipitations ===

D’après le GIEC, il apparaît que l’écart dans la répartition des pluies se creuse : moins de pluies sur la Méditerranée, le Sahel, l’Afrique australe… plus de pluies sur l’Est de l’Amérique du Nord, le Nord de l’Europe, le centre de l’Asie…


== Mesures socialistes ==

== Notes et sources ==
<references/>
[[Catégorie:Écologie]]

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