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Le fait que l'on sous-entende que la fin des "[[30 glorieuses|30 glorieuses]]" puisse être due à des "[[Choc pétrolier|chocs pétroliers]]" est symptomatique de cette pensée bourgeoise superficielle... De façon plus importante, la tendance à ne voir dans la [[Crise actuelle|crise actuelle]] qu'une [[Crise financière|crise financière]] relève de la même incompréhension. La [[Financiarisation|financiarisation]] et son cortège de [[Bulle spéculative|bulles spéculatives]] est précisément un refuge pour les capitalistes lorsque l'[[Efficacité du capital|efficacité du capital]] n'est pas au rendez-vous dans la production. Un [[Krach boursier|krach boursier]] peut alors facilement par la suite révéler la crise économique latente.  
 
Le fait que l'on sous-entende que la fin des "[[30 glorieuses|30 glorieuses]]" puisse être due à des "[[Choc pétrolier|chocs pétroliers]]" est symptomatique de cette pensée bourgeoise superficielle... De façon plus importante, la tendance à ne voir dans la [[Crise actuelle|crise actuelle]] qu'une [[Crise financière|crise financière]] relève de la même incompréhension. La [[Financiarisation|financiarisation]] et son cortège de [[Bulle spéculative|bulles spéculatives]] est précisément un refuge pour les capitalistes lorsque l'[[Efficacité du capital|efficacité du capital]] n'est pas au rendez-vous dans la production. Un [[Krach boursier|krach boursier]] peut alors facilement par la suite révéler la crise économique latente.  
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<blockquote>«&nbsp;A première vue donc, toute la crise se présente comme une simple crise de crédit et d'argent. Et en fait il ne s'agit que de la convertibilité des effets de commerce en argent. Mais, dans leur majorité, ces traites représentent des achats et des ventes réels dont le volume dépasse les besoins de la société, ce qui est en définitive la base de toute crise.&nbsp;» «&nbsp;Une quantité énorme de ces effets ne représente que des affaires spéculatives qui, venant à la lumière du jour, y crèvent comme des bulles; ou encore ce sont des spéculations menées avec le capital d'autrui, mais qui ont mal tourné; enfin des capitaux marchandises qui sont dépréciés ou même totalement invendables, ou des rentrées d'argent qui ne peuvent plus avoir lieu.&nbsp;» <ref>[[Karl Marx]], [[Le Capital]], [http://www.marxists.org/francais/marx/works/1867/Capital-III/kmcap3_14.htm Livre III, Chapitre XV], 1865</ref> </blockquote>  
«&nbsp;A première vue donc, toute la crise se présente comme une simple crise de crédit et d'argent. Et en fait il ne s'agit que de la convertibilité des effets de commerce en argent. Mais, dans leur majorité, ces traites représentent des achats et des ventes réels dont le volume dépasse les besoins de la société, ce qui est en définitive la base de toute crise.&nbsp;»  
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«&nbsp;Une quantité énorme de ces effets ne représente que des affaires spéculatives qui, venant à la lumière du jour, y crèvent comme des bulles; ou encore ce sont des spéculations menées avec le capital d'autrui, mais qui ont mal tourné; enfin des capitaux marchandises qui sont dépréciés ou même totalement invendables, ou des rentrées d'argent qui ne peuvent plus avoir lieu.&nbsp;» <ref>[[Karl Marx]], [[Le Capital]], [http://www.marxists.org/francais/marx/works/1867/Capital-III/kmcap3_14.htm Livre III, Chapitre XV], 1865</ref>
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=== La crise et son rôle  ===
 
=== La crise et son rôle  ===
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=== Vieillisement du capitalisme  ===
 
=== Vieillisement du capitalisme  ===
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La crise permet donc au capitalisme de créer des conditions favorables pour une nouvelle phase d'accumulation. Mais une question se pose&nbsp;: au fil des crises, le capitalisme garde-t-il la même capacité à se régénérer ou subit-il un [[Vieillisement du capitalisme|vieillisement]]&nbsp;? Empiriquement, il semble clair que le taux de profit a été en mesure de repartir de nouveaux plus élevés qu'auparavant à la suite de grandes crises. Mais la [[Concentration du capital|concentration]] et la [[Centralisation du capital|centralisation]] croissante du [[Capital|capital]] rend de plus en plus difficile pour les [[Bourgeoisies|bourgeoisies]] de laisser des faillites importantes avoir lieu sans mettre à la fois en péril l'ensemble du système pour une longue période (comme l'a montré la [[Grande dépression|Grande dépression]] et comme semble le montrer la [[Crise actuelle|crise actuelle]], sans cesse différée par l'intervention de l'[[État bourgeois|État bourgeois]]).  
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La crise permet donc au capitalisme de créer des conditions favorables pour une nouvelle phase d'accumulation. Mais une question se pose&nbsp;: au fil des crises, le capitalisme garde-t-il la même capacité à se régénérer ou subit-il un [[Vieillissement du capitalisme|vieillissement]]&nbsp;? Empiriquement, il semble clair que le taux de profit a été en mesure de repartir de nouveaux plus élevés qu'auparavant à la suite de grandes crises. Mais la [[Concentration du capital|concentration]] et la [[Centralisation du capital|centralisation]] croissante du [[Capital|capital]] rend de plus en plus difficile pour les [[Bourgeoisies|bourgeoisies]] de laisser des faillites importantes avoir lieu sans mettre à la fois en péril l'ensemble du système pour une longue période (comme l'a montré la [[Grande dépression|Grande dépression]] et comme semble le montrer la [[Crise actuelle|crise actuelle]], sans cesse différée par l'intervention de l'[[État bourgeois|État bourgeois]]).  
    
=== Débats et polémiques  ===
 
=== Débats et polémiques  ===

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