La nuit du 25 au 26 février, une centaine de militants révolutionnaires sont arrêtés. Le 26 février étant un dimanche, les usines restèrent fermées. La tsarine écrit d'abord : ''« le calme règne en ville »''. Mais peu à peu, la foule envahit la ville. Vers midi, les [[Junkers|junkers]] (élèves officiers) tirent, faisant 150 morts. La foule reflue vers les faubourgs. Mais les soldats commencent à passer dans le camp des manifestants : la 4<sup>e</sup> compagnie du régiment Pavlovski ouvre le feu sur la [[Police_et_milice_en_1917|police]] montée. Désemparé, n'ayant plus les moyens de gouverner, l'empereur proclame l'[[État_de_siège|état de siège]], ordonne le renvoi de la ''[[Douma|Douma]]'' et nomme un comité provisoire. | La nuit du 25 au 26 février, une centaine de militants révolutionnaires sont arrêtés. Le 26 février étant un dimanche, les usines restèrent fermées. La tsarine écrit d'abord : ''« le calme règne en ville »''. Mais peu à peu, la foule envahit la ville. Vers midi, les [[Junkers|junkers]] (élèves officiers) tirent, faisant 150 morts. La foule reflue vers les faubourgs. Mais les soldats commencent à passer dans le camp des manifestants : la 4<sup>e</sup> compagnie du régiment Pavlovski ouvre le feu sur la [[Police_et_milice_en_1917|police]] montée. Désemparé, n'ayant plus les moyens de gouverner, l'empereur proclame l'[[État_de_siège|état de siège]], ordonne le renvoi de la ''[[Douma|Douma]]'' et nomme un comité provisoire. |