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[[File:90d50db8ef4ad503c1b31d7cb865b3b6.gif|right|358x221px|90d50db8ef4ad503c1b31d7cb865b3b6.gif]]La '''révolution mexicaine''' (en espagnol ''Revolución mexicana'') est la suite de soulèvements populaires, de coups d'État et de conflits armés entre factions qui se produisirent au Mexique entre 1910 et 1920.
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[[File:RevolutionnairesMexique1911.gif|right|358x221px|RevolutionnairesMexique1911.gif]]La '''révolution mexicaine''' (en espagnol ''Revolución mexicana'') est la suite de soulèvements populaires, de coups d'État et de conflits armés entre factions qui se produisirent au Mexique entre 1910 et 1920.
    
Pendant l’essentiel de son histoire, le Mexique avait été dominé par une petite élite qui se taillait la part du lion, pendant que la majorité de la population vivait dans une écrasante misère. L’opposition à Díaz émergea sous la direction de la bourgeoisie libérale, représentée par des individus tels que Madero. Mais le moteur réel de la révolution venait d’en bas. La classe ouvrière mexicaine, encore toute jeune, faisait ses premiers pas. D’importantes luttes secouèrent le pays, comme par exemple la grève des mineurs de Canaena. Sentant que le sol se dérobait sous ses pieds, le Général Díaz organisa des élections en 1910. Mais pour être certain de l’emporter, il jeta en prison son principal opposant, Madero.
 
Pendant l’essentiel de son histoire, le Mexique avait été dominé par une petite élite qui se taillait la part du lion, pendant que la majorité de la population vivait dans une écrasante misère. L’opposition à Díaz émergea sous la direction de la bourgeoisie libérale, représentée par des individus tels que Madero. Mais le moteur réel de la révolution venait d’en bas. La classe ouvrière mexicaine, encore toute jeune, faisait ses premiers pas. D’importantes luttes secouèrent le pays, comme par exemple la grève des mineurs de Canaena. Sentant que le sol se dérobait sous ses pieds, le Général Díaz organisa des élections en 1910. Mais pour être certain de l’emporter, il jeta en prison son principal opposant, Madero.
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Car, pendant ce temps, ce dernier avait conquis pratiquement tout le Sud du pays à sa lutte. Ses troupes sont bien organisées en particulier sa « Légion de la Mort ». Il a fait constituer par Juana Mola Mendez - qui fut un temps sa compagne - une armée de femmes amazones, qui jouera plus tard un rôle important en gardant tout le côté ouest de Mexico. Partout où il passe, Zapata fait brûler les archives, les contrats, les actes de propriété, à la grande joie des paysans. Un peu partout, de véritables jacqueries éclatent, des haciendas sont brûlées, et on n'épargne pas le supplice des fourmis aux Espagnols qu'on rencontre, riches propriétaires ou non. On commence à partager des terres. Tout cela se fait dans le plus grand désordre, mais avec âpreté et passion. « Et ce qui avait commencé par être une simple révolution politique devint, grâce à la prise des armes par les paysans, dirigés par Zapata, une révolution paysanne » (Victor Alba).
 
Car, pendant ce temps, ce dernier avait conquis pratiquement tout le Sud du pays à sa lutte. Ses troupes sont bien organisées en particulier sa « Légion de la Mort ». Il a fait constituer par Juana Mola Mendez - qui fut un temps sa compagne - une armée de femmes amazones, qui jouera plus tard un rôle important en gardant tout le côté ouest de Mexico. Partout où il passe, Zapata fait brûler les archives, les contrats, les actes de propriété, à la grande joie des paysans. Un peu partout, de véritables jacqueries éclatent, des haciendas sont brûlées, et on n'épargne pas le supplice des fourmis aux Espagnols qu'on rencontre, riches propriétaires ou non. On commence à partager des terres. Tout cela se fait dans le plus grand désordre, mais avec âpreté et passion. « Et ce qui avait commencé par être une simple révolution politique devint, grâce à la prise des armes par les paysans, dirigés par Zapata, une révolution paysanne » (Victor Alba).
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== G<span class="toctext">uerre entre factions révolutionnaires</span> ==
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== Guerre entre factions révolutionnaires ==
    
Au milieu de l'année 1913 le Mexique a donc échangé le dictateur Porfirio Piaz contre le général Huerta, dictateur. Cet homme féroce, représentant les milieux les plus réactionnaires du pays, qui avait fait assassiner Madero, ne réussit pas cependant à asseoir son pouvoir.
 
Au milieu de l'année 1913 le Mexique a donc échangé le dictateur Porfirio Piaz contre le général Huerta, dictateur. Cet homme féroce, représentant les milieux les plus réactionnaires du pays, qui avait fait assassiner Madero, ne réussit pas cependant à asseoir son pouvoir.
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Les insurgés prirent cela comme une menace directe, et Zapata mit ses troupes à la disposition de Huerta contre les USA. Incapable de garder la direction du pays en faisant les concessions nécessaires à la révolution montante, tout en donnant satisfaction à ses maîtres américains, Huerta démissionna le 15 juillet 1914, pour fuir aux États-Unis.
 
Les insurgés prirent cela comme une menace directe, et Zapata mit ses troupes à la disposition de Huerta contre les USA. Incapable de garder la direction du pays en faisant les concessions nécessaires à la révolution montante, tout en donnant satisfaction à ses maîtres américains, Huerta démissionna le 15 juillet 1914, pour fuir aux États-Unis.
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== <span class="toctext">Victoire et chute de Carranza (1916-1919)</span> ==
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== Victoire et chute de Carranza (1916-1919) ==
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<span class="toctext">Désormais le bourgeois libéral Carranza était le chef reconnu. Mais il était déjà trop tard pour endiguer la colère populaire. Carranza, cantonné à Mexico nomma des présidents très provisoires qui se succédèrent à un rythme rapide, Carbajal, Iturbide, etc... tandis que les armées populaires qu'il était censé diriger, se divisaient entre leurs chefs directs et pour certains, radicaux. Au nord-ouest Obregon et l'instituteur Calles, au nord-est Gonzales, dans l'État de Chihuahua le déjà légendaire Pancho Villa, et dans le sud Emiliano Zapata dirigeaient chacun leur troupe en ne prenant d'ordres que d'eux-mêmes et en n'accordant à Carranza qu'un pouvoir bien symbolique et réduit en fait aux limites de la ville de Mexico. Carranza tenta de réprimer en septembre 1914 une révolte de Villa, mais il fut contraint immédiatement après de réunir une conférence à Aguas-Calientes où la représentation des zapatistes l'emporta de beaucoup.</span>
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Désormais le bourgeois libéral Carranza était le chef reconnu. Mais il était déjà trop tard pour endiguer la colère populaire. Carranza, cantonné à Mexico nomma des présidents très provisoires qui se succédèrent à un rythme rapide, Carbajal, Iturbide, etc... tandis que les armées populaires qu'il était censé diriger, se divisaient entre leurs chefs directs et pour certains, radicaux. Au nord-ouest Obregon et l'instituteur Calles, au nord-est Gonzales, dans l'État de Chihuahua le déjà légendaire Pancho Villa, et dans le sud Emiliano Zapata dirigeaient chacun leur troupe en ne prenant d'ordres que d'eux-mêmes et en n'accordant à Carranza qu'un pouvoir bien symbolique et réduit en fait aux limites de la ville de Mexico. Carranza tenta de réprimer en septembre 1914 une révolte de Villa, mais il fut contraint immédiatement après de réunir une conférence à Aguas-Calientes où la représentation des zapatistes l'emporta de beaucoup.
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<span class="toctext">La situation était instable, Villa et Zapata la résolurent en prenant Mexico.</span>
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La situation était instable, Villa et Zapata la résolurent en prenant Mexico.
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<span class="toctext">Mais ces deux hommes ne surent pas quoi faire du pouvoir qui tombait entre leurs mains, Leur première préoccupation fut de s'assurer que les plus pauvres d'entre les indiens puissent manger. Ils répartirent équitablement les impôts à payer. Ils essayèrent sincèrement de construire un État des pauvres, mais ni l'un ni l'autre ne savait ce qu'il fallait faire. Ils avaient vaincu leurs adversaires, ils avaient pris Mexico, mais, contrairement à leur rêve, tout n'était pas réalisé pour autant. Et les troupes de Carranza, c'est-à-dire celles commandées par Obregon et Calles aidées par la suite par un corps de 10 000 hommes commandés par le Général Pershing que les USA envoyèrent finirent par battre Villa et le contraignirent à s'enfuir.</span>
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Mais ces deux hommes ne surent pas quoi faire du pouvoir qui tombait entre leurs mains, Leur première préoccupation fut de s'assurer que les plus pauvres d'entre les indiens puissent manger. Ils répartirent équitablement les impôts à payer. Ils essayèrent sincèrement de construire un État des pauvres, mais ni l'un ni l'autre ne savait ce qu'il fallait faire. Ils avaient vaincu leurs adversaires, ils avaient pris Mexico, mais, contrairement à leur rêve, tout n'était pas réalisé pour autant. Et les troupes de Carranza, c'est-à-dire celles commandées par Obregon et Calles aidées par la suite par un corps de 10 000 hommes commandés par le Général Pershing que les USA envoyèrent finirent par battre Villa et le contraignirent à s'enfuir.
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<span class="toctext">Eliminer Zapata et Villa, détruire la force que représentaient les masses en armes, remettre à leur place les Indiens et les métis, qui avaient eu, un temps, la prétention de se croire des hommes, tels furent désormais les buts réels des présidents qui se succédèrent à la tête du Mexique. Pour cela il fallut d'abord désamorcer la charge explosive que représentait le besoin de terre de ces millions de péones. La Constitution promulgée à Queretaro en 1917 consacra une réforme agraire qui, si elle ne résolut rien du sort réel des masses, donna à chacun un petit lopin de terre caillouteuse à gratter. La liberté, ils étaient censés l'avoir puisqu'ils avaient la République.</span>
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Eliminer Zapata et Villa, détruire la force que représentaient les masses en armes, remettre à leur place les Indiens et les métis, qui avaient eu, un temps, la prétention de se croire des hommes, tels furent désormais les buts réels des présidents qui se succédèrent à la tête du Mexique. Pour cela il fallut d'abord désamorcer la charge explosive que représentait le besoin de terre de ces millions de péones. La Constitution promulgée à Queretaro en 1917 consacra une réforme agraire qui, si elle ne résolut rien du sort réel des masses, donna à chacun un petit lopin de terre caillouteuse à gratter. La liberté, ils étaient censés l'avoir puisqu'ils avaient la République.
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<span class="toctext">Pancho Villa et Eniliano Zapata, quant à eux, moururent assassinés. Pancho Villa fut victime d'un attentat alors qu'il circulait en voiture et Zapata fut attiré par traîtrise dans une embuscade. Mais s'il est vrai que certains hommes ne meurent jamais dans la mémoire des peuples, cela l'est encore bien plus de Villa et Zapata. D'ailleurs bien des peones de l'État de Morelos, ne voulurent jamais croire que Zapata était mort.</span>
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Pancho Villa et Eniliano Zapata, quant à eux, moururent assassinés. Pancho Villa fut victime d'un attentat alors qu'il circulait en voiture et Zapata fut attiré par traîtrise dans une embuscade. Mais s'il est vrai que certains hommes ne meurent jamais dans la mémoire des peuples, cela l'est encore bien plus de Villa et Zapata. D'ailleurs bien des peones de l'État de Morelos, ne voulurent jamais croire que Zapata était mort.
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<span class="toctext">La bourgeoisie mexicaine elle aussi, les a craints longtemps après leur mort, bien qu'elle ait eu de bonnes raisons de savoir qu'ils l'étaient vraiment. C'est ainsi que vingt ans après, à la veille de la [[Deuxième_Guerre_mondiale|Deuxième Guerre mondiale]], le président Cardenas refit une réforme agraire pour pallier les injustices les plus criantes que les lois économiques du capitalisme avaient créées sur les bases de la réforme précédente. C'est ainsi que le même Cardenas, malgré le désir évident qu'il avait de ne pas s'opposer à ses puissants voisins et commanditaires, [[Nationalisation|nationalisa]] sous la pression des masses toutes les possessions mexicaines des trusts pétroliers yankees.</span>
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La bourgeoisie mexicaine elle aussi, les a craints longtemps après leur mort, bien qu'elle ait eu de bonnes raisons de savoir qu'ils l'étaient vraiment. C'est ainsi que vingt ans après, à la veille de la [[Deuxième_Guerre_mondiale|Deuxième Guerre mondiale]], le président Cardenas refit une réforme agraire pour pallier les injustices les plus criantes que les lois économiques du capitalisme avaient créées sur les bases de la réforme précédente. C'est ainsi que le même Cardenas, malgré le désir évident qu'il avait de ne pas s'opposer à ses puissants voisins et commanditaires, [[Nationalisation|nationalisa]] sous la pression des masses toutes les possessions mexicaines des trusts pétroliers yankees.
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<span class="toctext">Ce sont encore les ombres de Pancho Villa et d'Emiliano Zapata, généraux paysans qui incarnèrent la Révolution pour des millions d'hommes pendant plusieurs années, qui font du Mexique, le pays où rien ne peut se faire, qu'au nom de la Révolution.</span>
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Ce sont encore les ombres de Pancho Villa et d'Emiliano Zapata, généraux paysans qui incarnèrent la Révolution pour des millions d'hommes pendant plusieurs années, qui font du Mexique, le pays où rien ne peut se faire, qu'au nom de la Révolution.
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== <span class="toctext">Bilan</span> ==
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== Bilan ==
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<span class="toctext">Le bilan des pertes humaines est estimé à 2&nbsp;millions, pour une population de 15&nbsp;169&nbsp;369 en 1910.</span>
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Le bilan des pertes humaines est estimé à 2&nbsp;millions, pour une population de 15&nbsp;169&nbsp;369 en 1910.
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== <span class="toctext">Théorie de la révolution permanente</span> ==
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== Théorie de la révolution permanente ==
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<span class="toctext">[[File:648488AfficheFRCAfficheFRCcopie.jpg|right|333x429px|648488AfficheFRCAfficheFRCcopie.jpg]]Dans sa théorie de la [[Révolution_permanente|révolution permanente]], Léon Trotsky expliquait que la bourgeoisie des pays retardataires est incapable de mener à bien les tâches de la [[Révolution_bourgeoise|révolution bourgeoise-démocratique]], du fait de ses liens avec les grands propriétaires terriens et les impérialistes. Les banques ont des hypothèques sur des terres, les industriels ont de grandes propriétés dans le pays, les propriétaires terriens investissent dans l’industrie, etc. Tous sont liés entre eux et à l’impérialisme par une multitude d’intérêts qui les conduit à s’opposer à tout changement important.</span>
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[[File:AfficheFCR-Mexique.jpg|right|AfficheFCR-Mexique.jpg]]Dans sa théorie de la [[Révolution_permanente|révolution permanente]], Léon Trotsky expliquait que la bourgeoisie des pays retardataires est incapable de mener à bien les tâches de la [[Révolution_bourgeoise|révolution bourgeoise-démocratique]], du fait de ses liens avec les grands propriétaires terriens et les impérialistes. Les banques ont des hypothèques sur des terres, les industriels ont de grandes propriétés dans le pays, les propriétaires terriens investissent dans l’industrie, etc. Tous sont liés entre eux et à l’impérialisme par une multitude d’intérêts qui les conduit à s’opposer à tout changement important.
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<span class="toctext">Ainsi, dans la Russie de 1917, les tâches de la révolution bourgeoise-démocratique sont retombées sur les épaules de la classe ouvrière. Mais celle-ci, après s’être placée à la tête de la paysannerie et de la majorité de la nation, ne pouvait pas s’arrêter aux tâches bourgeoises-démocratiques que sont l’expropriation des propriétaires terriens, l’unification de la nation et l’expulsion des impérialistes. La classe ouvrière russe s’attaqua immédiatement aux tâches socialistes&nbsp;: l’expropriation de la bourgeoisie et la construction d’un [[Etat_ouvrier|Etat ouvrier]].&nbsp;C’est seulement en suivant cette voie que l’énorme potentiel de la Révolution Mexicaine aurait pu conduire à une transformation sociale complète.</span>
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Ainsi, dans la Russie de 1917, les tâches de la révolution bourgeoise-démocratique sont retombées sur les épaules de la classe ouvrière. Mais celle-ci, après s’être placée à la tête de la paysannerie et de la majorité de la nation, ne pouvait pas s’arrêter aux tâches bourgeoises-démocratiques que sont l’expropriation des propriétaires terriens, l’unification de la nation et l’expulsion des impérialistes. La classe ouvrière russe s’attaqua immédiatement aux tâches socialistes&nbsp;: l’expropriation de la bourgeoisie et la construction d’un [[Etat_ouvrier|Etat ouvrier]].&nbsp;C’est seulement en suivant cette voie que l’énorme potentiel de la Révolution Mexicaine aurait pu conduire à une transformation sociale complète.
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<span class="toctext">La faiblesse de la Révolution Mexicaine était la faiblesse d’une révolution paysanne. La paysannerie était assez forte pour renverser l’ordre existant, mais pas assez pour peser de façon décisive sur le destin du Mexique. La paysannerie est une classe d’individus qui ne sont pas liés les uns aux autres par le processus de production. Cette classe a souvent joué le rôle d’auxiliaire de la bourgeoisie, qui l’a utilisée pour renverser ses ennemis féodaux et s’installer elle-même au pouvoir.</span>
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La faiblesse de la Révolution Mexicaine était la faiblesse d’une révolution paysanne. La paysannerie était assez forte pour renverser l’ordre existant, mais pas assez pour peser de façon décisive sur le destin du Mexique. La paysannerie est une classe d’individus qui ne sont pas liés les uns aux autres par le processus de production. Cette classe a souvent joué le rôle d’auxiliaire de la bourgeoisie, qui l’a utilisée pour renverser ses ennemis féodaux et s’installer elle-même au pouvoir.
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<span class="toctext">La décrépitude de l’ordre établi était telle, au Mexique, que les insurgés mexicains réussirent à prendre le dessus sur les forces gouvernementales, dans leurs régions respectives. En mai 1911, Díaz démissionna. Madero fut élu président du pays. Mais le nouveau gouvernement bourgeois ne répondit pas aux attentes de la paysannerie insurgée. Sous la direction d’Emiliano Zapata, la guerre paysanne continua. Madero exhorta les paysans à attendre patiemment une réforme agraire en bonne et due forme, mais les paysans avaient entendu trop de promesses creuses de la part de gouvernements qui prétendaient se soucier de leurs intérêts.</span>
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La décrépitude de l’ordre établi était telle, au Mexique, que les insurgés mexicains réussirent à prendre le dessus sur les forces gouvernementales, dans leurs régions respectives. En mai 1911, Díaz démissionna. Madero fut élu président du pays. Mais le nouveau gouvernement bourgeois ne répondit pas aux attentes de la paysannerie insurgée. Sous la direction d’Emiliano Zapata, la guerre paysanne continua. Madero exhorta les paysans à attendre patiemment une réforme agraire en bonne et due forme, mais les paysans avaient entendu trop de promesses creuses de la part de gouvernements qui prétendaient se soucier de leurs intérêts.
    
== Bibliographie ==
 
== Bibliographie ==

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