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=== Industrialisation et naissance du prolétariat ===
 
=== Industrialisation et naissance du prolétariat ===
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En recherchant à réaliser toujours plus de profits, les capitalistes ont complètement réorganisé le travail et ont amorcé un processus d'augmentation continue de sa [[Productivité_du_travail|productivité]]. Cela s'est fait à la fois par des aspects organisationnels (regroupement de travailleurs dans des [[Manufactures|manufactures]], [[Coopération|coopération]] et [[Division_du_travail|division du travail]]...), et par l'utilisation de [[Machinisme|machines]] toujours plus puissantes. De grandes entreprises se sont formées en ruinant ou absorbant des plus petites ([[Centralisation_du_capital|centralisation du capital]]).
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[[File:RevolutionIndustrielle.jpg|right|324x234px]]En recherchant à réaliser toujours plus de profits, les capitalistes ont complètement réorganisé le travail et ont amorcé un processus d'augmentation continue de sa [[Productivité_du_travail|productivité]]. Cela s'est fait à la fois par des aspects organisationnels (regroupement de travailleurs dans des [[Manufactures|manufactures]], [[Coopération|coopération]] et [[Division_du_travail|division du travail]]...), et par l'utilisation de [[Machinisme|machines]] toujours plus puissantes. De grandes entreprises se sont formées en ruinant ou absorbant des plus petites ([[Centralisation_du_capital|centralisation du capital]]).
    
L'[[Industrialisation|industrialisation]] a profondément transformé les sociétés capitalistes. La [[Paysannerie|paysannerie]] a drastiquement décliné, et une [[Classe_ouvrière|classe ouvrière]] toujours plus nombreuse s'est développé en parallèle de la bourgoisie industrielle. Les métiers ont évolué et la production industrielle moderne repose de plus en plus sur un secteur tertiaire massif, mais la majorité de la population dans les pays industrialisés correspond toujours au [[Prolétariat|prolétariat]], c'est-à-dire aux travailleurs obligés de vendre leur [[Force_de_travail|force de travail]].
 
L'[[Industrialisation|industrialisation]] a profondément transformé les sociétés capitalistes. La [[Paysannerie|paysannerie]] a drastiquement décliné, et une [[Classe_ouvrière|classe ouvrière]] toujours plus nombreuse s'est développé en parallèle de la bourgoisie industrielle. Les métiers ont évolué et la production industrielle moderne repose de plus en plus sur un secteur tertiaire massif, mais la majorité de la population dans les pays industrialisés correspond toujours au [[Prolétariat|prolétariat]], c'est-à-dire aux travailleurs obligés de vendre leur [[Force_de_travail|force de travail]].
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Cette tendance à la mondialisation n'a pas cessé de se développer jusqu'à nos jours, même si elle connaît tantôt des accélérations par des politiques de [[Libre-échange|libre-échange]], tantôt des freinages par des politiques [[Protectionnistes|protectionnistes]].
 
Cette tendance à la mondialisation n'a pas cessé de se développer jusqu'à nos jours, même si elle connaît tantôt des accélérations par des politiques de [[Libre-échange|libre-échange]], tantôt des freinages par des politiques [[Protectionnistes|protectionnistes]].
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Le capitalisme s'est progressivement étendu au monde entier, mais les bourgeoisies des [[Pays_riches|pays riches]] se sont érigées en puissances dominantes, capables d'extorquer des richesses en se soumettant des peuples entiers ([[impérialisme|impérialisme]]).
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Le capitalisme s'est progressivement étendu au monde entier, mais les bourgeoisies des [[Pays_riches|pays riches]] se sont érigées en puissances dominantes, capables d'extorquer des richesses en se soumettant des peuples entiers ([[Impérialisme|impérialisme]]).
    
=== Stade impérialiste ===
 
=== Stade impérialiste ===
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{{Article détaillé|Financiarisation}}
 
{{Article détaillé|Financiarisation}}
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Le capitalisme a très tôt connu un développement des grandes [[banques|banques]] et des [[bourses|bourses]]. Au début du 20<sup>e</sup> siècle, les grandes entreprises deviennent des [[sociétés_par_actions|sociétés par actions]] et l'[[actionnariat|actionnariat]] prend de l'ampleur. Dans les années 1920, en particulier aux Etats-Unis, la financiarisation et les [[spéculations|spéculations]] se développent largement. Après le [[crise_de_1929|krach de 1929]] et durant la [[Grande_dépression_(1929-1939)|grande dépression]], des mesures sont prises pour réguler ces activités. Mais ce n'est vraiment que pendant le redécollage de la croissance dans l'après-guerre que la financiarisation recule nettement. En revanche, à partir des années 1980, elle reprend de plus belle. Aujourd'hui les transactions sont 10 à 100 fois supérieures aux échanges réels de marchandises. Cette tendance à la [[bulle_spéculative|bulle spéculative]] permanente provient de la [[suraccumulation_de_capital|suraccumulation de capitaux]] qui ne parviennent pas à trouver une rentabilité suffisante dans ''«&nbsp;l'économie réelle&nbsp;»'', malgré toutes les mesures pour pressurer les travailleur-ses. Cependant, si la somme des titres financiers s'écarte trop de ce que l'accumulation réelle de capital permet, le système s'expose de plus en plus à des vagues de paniques, qui entraînent à leur suite des vagues de faillites. La grande [[crise_de_2008|crise de 2008]] a été contenue par une gigantesque injection d'argent public pour relancer la confiance des spéculateurs et donc la bulle. Mais au prix d'un bond énorme des [[dettes_publiques|dettes publiques]], donc d'une aggravation des contradictions sociales, et d'une future crise.
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[[File:FinanceAA.PNG|right|203x203px]]Le capitalisme a très tôt connu un développement des grandes [[Banques|banques]] et des [[Bourses|bourses]]. Au début du 20<sup>e</sup> siècle, les grandes entreprises deviennent des [[Sociétés_par_actions|sociétés par actions]] et l'[[Actionnariat|actionnariat]] prend de l'ampleur. Dans les années 1920, en particulier aux Etats-Unis, la financiarisation et les [[Spéculations|spéculations]] se développent largement. Après le [[Crise_de_1929|krach de 1929]] et durant la [[Grande_dépression_(1929-1939)|grande dépression]], des mesures sont prises pour réguler ces activités. Mais ce n'est vraiment que pendant le redécollage de la croissance dans l'après-guerre que la financiarisation recule nettement. En revanche, à partir des années 1980, elle reprend de plus belle. Aujourd'hui les transactions sont 10 à 100 fois supérieures aux échanges réels de marchandises. Cette tendance à la [[Bulle_spéculative|bulle spéculative]] permanente provient de la [[Suraccumulation_de_capital|suraccumulation de capitaux]] qui ne parviennent pas à trouver une rentabilité suffisante dans ''«&nbsp;l'économie réelle&nbsp;»'', malgré toutes les mesures pour pressurer les travailleur-ses. Cependant, si la somme des titres financiers s'écarte trop de ce que l'accumulation réelle de capital permet, le système s'expose de plus en plus à des vagues de paniques, qui entraînent à leur suite des vagues de faillites. La grande [[Crise_de_2008|crise de 2008]] a été contenue par une gigantesque injection d'argent public pour relancer la confiance des spéculateurs et donc la bulle. Mais au prix d'un bond énorme des [[Dettes_publiques|dettes publiques]], donc d'une aggravation des contradictions sociales, et d'une future crise.
    
== Le capitalisme domine les institutions ==
 
== Le capitalisme domine les institutions ==
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=== Armée et police ===
 
=== Armée et police ===
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Presque dans tous les grands Etats depuis le 19<sup>e</sup> siècle, des [[Armée_permanente|armées permanentes]] ont été constituées. Les militaires, même s'ils sont très majoritairement recrutés dans les classes populaires, sont sous la domination politique et idéologique de la classe dominante. La couche dirigeante de l'armée fait partie de la bourgeoisie, elle est pénétrée de ses intérêts (défendre l'Etat qui la sert face à toute menace, maintenir l'ordre dans les semi-colonies par des opérations extérieures...), et des justifications morales hypocrites qui les camouflent (''«&nbsp;défendre la patrie, combattre le terrorisme, apporter la démocratie...&nbsp;»''). Par l'esprit de caserne et sous l'effet de la hiérarchie, cette idéologie se répercute jusqu'au simple soldat. En période de crise révolutionnaire, des secteurs de l'armée basculent du côté révolutionnaire. Ce basculement est souvent plus rapide dans le cas des armées de conscrits.
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[[File:Police.jpeg|right|299x224px]]Presque dans tous les grands Etats depuis le 19<sup>e</sup> siècle, des [[Armée_permanente|armées permanentes]] ont été constituées. Les militaires, même s'ils sont très majoritairement recrutés dans les classes populaires, sont sous la domination politique et idéologique de la classe dominante. La couche dirigeante de l'armée fait partie de la bourgeoisie, elle est pénétrée de ses intérêts (défendre l'Etat qui la sert face à toute menace, maintenir l'ordre dans les semi-colonies par des opérations extérieures...), et des justifications morales hypocrites qui les camouflent (''«&nbsp;défendre la patrie, combattre le terrorisme, apporter la démocratie...&nbsp;»''). Par l'esprit de caserne et sous l'effet de la hiérarchie, cette idéologie se répercute jusqu'au simple soldat. En période de crise révolutionnaire, des secteurs de l'armée basculent du côté révolutionnaire. Ce basculement est souvent plus rapide dans le cas des armées de conscrits.
    
Un phénomène similaire existe avec la [[Police|police]], avec des spécificités. La police est plus souvent utilisée contre ses propres concitoyens, et généralement, elle se retrouve de plus en plus en conflit avec la [[Classe_ouvrière|classe ouvrière]] à mesure que la lutte de classe devient plus aigüe. Cette position fait qu'elle est particulièrement perméable aux forces politiques [[Réactionnaires|réactionnaires]] (qui flattent l'utilisation la plus débridée du pouvoir répressif que l'Etat leur confie).
 
Un phénomène similaire existe avec la [[Police|police]], avec des spécificités. La police est plus souvent utilisée contre ses propres concitoyens, et généralement, elle se retrouve de plus en plus en conflit avec la [[Classe_ouvrière|classe ouvrière]] à mesure que la lutte de classe devient plus aigüe. Cette position fait qu'elle est particulièrement perméable aux forces politiques [[Réactionnaires|réactionnaires]] (qui flattent l'utilisation la plus débridée du pouvoir répressif que l'Etat leur confie).
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*Les capitalistes favorisent aussi directement les économistes qui défendent le point de vue qui leur est le plus favorable en leur donnant des avantages matériels et médiatiques.  
 
*Les capitalistes favorisent aussi directement les économistes qui défendent le point de vue qui leur est le plus favorable en leur donnant des avantages matériels et médiatiques.  
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Mis à part cette tendance structurelle, il y a aussi des variations en fonction de l'évolution du capitalisme. Ainsi les paradigmes dominants peuvent connaître des évolutions notables. On peut citer principalement&nbsp;:
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[[File:KeynesMoment.jpg|right|295x186px]]Mis à part cette tendance structurelle, il y a aussi des variations en fonction de l'évolution du capitalisme. Ainsi les paradigmes dominants peuvent connaître des évolutions notables. On peut citer principalement&nbsp;:
    
*[[Mercantilisme|Mercantilisme]]&nbsp;: interventions et protectionnisme d'Etat pour défendre les intérêts des bourgeoisies commerçantes naissantes.  
 
*[[Mercantilisme|Mercantilisme]]&nbsp;: interventions et protectionnisme d'Etat pour défendre les intérêts des bourgeoisies commerçantes naissantes.  
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[[File:InégalitésPaysClasses.png|right|InégalitésPaysClasses.png]] Le capitalisme a permis un fort développement des [[Forces_productives|forces productives]] de par le monde et a entamé un processus de [[Mondialisation|mondialisation]], mais il a crée du coup de très fortes inégalités à tous les niveaux&nbsp;: [[Développement_inégal_et_combiné|développement inégal et combiné]], accroissement des [[Inégalités_sociales|inégalités]] entre classes et entre pays...
 
[[File:InégalitésPaysClasses.png|right|InégalitésPaysClasses.png]] Le capitalisme a permis un fort développement des [[Forces_productives|forces productives]] de par le monde et a entamé un processus de [[Mondialisation|mondialisation]], mais il a crée du coup de très fortes inégalités à tous les niveaux&nbsp;: [[Développement_inégal_et_combiné|développement inégal et combiné]], accroissement des [[Inégalités_sociales|inégalités]] entre classes et entre pays...
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La contradiction entre les classes, qui n'est pas un trait nouveau, est la première des contradictions que Marx met en lumière. Mais il insiste aussi sur la contradiction entre la socialisation de la production et l'appropriation des richesses qui reste privée. C'est-à-dire que la production devenue industrielle rend tous les travailleurs (d'une région, d'un pays, du monde...) toujours plus interdépendants, les fait travailler ensemble dans de grandes structures (multinationales, usines ou plateformes...), mais elle est toujours dominée par la concurrence au lieu d'être administrée par la collectivité.
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La contradiction entre les classes, qui n'est pas un trait nouveau, n'est pas la seule que Marx met en lumière. Il insiste aussi sur la contradiction entre la socialisation de la production et l'appropriation des richesses qui reste privée. C'est-à-dire que la production devenue industrielle rend tous les travailleurs (d'une région, d'un pays, du monde...) toujours plus interdépendants, les fait travailler ensemble dans de grandes structures (usines, plateformes logicielles...), mais elle est toujours dominée par la concurrence au lieu d'être [[Planification|administrée par la collectivité]].
    
=== Déséquilibres écologiques ===
 
=== Déséquilibres écologiques ===
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Pour les [[Marxistes|marxistes]], non seulement le capitalisme est un système insupportable, mais ses propres [[Contradictions_du_capitalisme|contradictions]] permettent de penser que son renversement n'est [[Socialisme_utopique|pas une utopie]]. Une autre société, sans exploitation du travail, le socialisme, peut émerger du capitalisme. Les capacités productives actuelles permettraient de satisfaire les besoins de tous-tes. La [[Collectivisation|collectivisation]] des entreprises et leur gestion démocratique par des [[Conseils_ouvriers|assemblées de travailleur-ses]] permettrait de sortir de la [[Concurrence|concurrence]], du [[Chômage|chômage]] et de la souffrance au travail ([[Partage_du_temps_de_travail|en répartissant la charge de travail]]). Ce changement complet de mode de production conduirait à la [[Société_sans_classe|disparition des classes sociales]], à une [[Société_communiste|société communiste]].
 
Pour les [[Marxistes|marxistes]], non seulement le capitalisme est un système insupportable, mais ses propres [[Contradictions_du_capitalisme|contradictions]] permettent de penser que son renversement n'est [[Socialisme_utopique|pas une utopie]]. Une autre société, sans exploitation du travail, le socialisme, peut émerger du capitalisme. Les capacités productives actuelles permettraient de satisfaire les besoins de tous-tes. La [[Collectivisation|collectivisation]] des entreprises et leur gestion démocratique par des [[Conseils_ouvriers|assemblées de travailleur-ses]] permettrait de sortir de la [[Concurrence|concurrence]], du [[Chômage|chômage]] et de la souffrance au travail ([[Partage_du_temps_de_travail|en répartissant la charge de travail]]). Ce changement complet de mode de production conduirait à la [[Société_sans_classe|disparition des classes sociales]], à une [[Société_communiste|société communiste]].
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Contrairement à ceux qui pensent que l'on peut parvenir [[Gradualisme|graduellement]] à passer du capitalisme au socialisme, une [[Révolution_socialiste|révolution socialiste]] est nécessaire. Les réformes qui ne touchent pas à la propriété privée des grandes entreprises, ou qui y touchent partiellement, se heurtent toujours aux lois du marché. Même la [[Nationalisation|nationalisation]] de plusieurs grandes entreprises, voire de secteurs entiers (toutes les banques...), ne suffisent pas à produire une rupture. Si les patrons de ces secteurs sont remplacés par des directeurs, et si l'Etat reste inchangé, la sphère publique reste indirectement sous la domination capitaliste, et les rapports sociaux (hiérarchiques) dans l'entreprise publique ne peuvent être qualifiés de socialistes. En pratique les interventions de l'Etat se concluent souvent, quelles que soient les intentions de départ, par un bénéfice pour les capitalistes (nationalisations des secteurs en faillite, privatisation de secteurs rentables par un gouvernement ultérieur...).
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[[File:DrapeauRouge.jpg|right|207x318px]]Contrairement à ceux qui pensent que l'on peut parvenir [[Gradualisme|graduellement]] à passer du capitalisme au socialisme, une [[Révolution_socialiste|révolution socialiste]] est nécessaire. Les réformes qui ne touchent pas à la propriété privée des grandes entreprises, ou qui y touchent partiellement, se heurtent toujours aux lois du marché. Même la [[Nationalisation|nationalisation]] de plusieurs grandes entreprises, voire de secteurs entiers (toutes les banques...), ne suffisent pas à produire une rupture. Si les patrons de ces secteurs sont remplacés par des directeurs, et si l'Etat reste inchangé, la sphère publique reste indirectement sous la domination capitaliste, et les rapports sociaux (hiérarchiques) dans l'entreprise publique ne peuvent être qualifiés de socialistes. En pratique les interventions de l'Etat se concluent souvent, quelles que soient les intentions de départ, par un bénéfice pour les capitalistes (nationalisations des secteurs en faillite, privatisation de secteurs rentables par un gouvernement ultérieur...).
    
Enfin, dans les cas où la [[Lutte_de_classe|lutte de classe]] est particulièrement exarcerbée, avec de nombreux conflits entre travailleur-se-s et patrons (ou forces réactionnaires défendant l'ordre capitaliste), il est fréquent que des réformistes jouent un rôle néfaste en canalisant la colère ouvrière et populaire dans les institutions, en appelant au calme et en promettant un changement radical mais pacifique. Or lorsqu'elle panique, la classe dominante est prête à jouer toutes ses cartes pour écraser le mouvement potentiellement révolutionnaire des travailleur-se-s (financement de milices [[Fascistes|fascistes]], de [[Coup_d'Etat|coups d'Etat]]...). Dans ces conditions, l'autodéfense ouvrière est primordiale. Et pour enfin sortir du capitalisme, il faut parvenir à ce que la classe travailleuse généralise l'auto-organisation, en créant ses propres organes de pouvoir à tous les niveaux (entreprises, quartiers...), et en balayant les institutions faussement démocratiques des capitalistes.
 
Enfin, dans les cas où la [[Lutte_de_classe|lutte de classe]] est particulièrement exarcerbée, avec de nombreux conflits entre travailleur-se-s et patrons (ou forces réactionnaires défendant l'ordre capitaliste), il est fréquent que des réformistes jouent un rôle néfaste en canalisant la colère ouvrière et populaire dans les institutions, en appelant au calme et en promettant un changement radical mais pacifique. Or lorsqu'elle panique, la classe dominante est prête à jouer toutes ses cartes pour écraser le mouvement potentiellement révolutionnaire des travailleur-se-s (financement de milices [[Fascistes|fascistes]], de [[Coup_d'Etat|coups d'Etat]]...). Dans ces conditions, l'autodéfense ouvrière est primordiale. Et pour enfin sortir du capitalisme, il faut parvenir à ce que la classe travailleuse généralise l'auto-organisation, en créant ses propres organes de pouvoir à tous les niveaux (entreprises, quartiers...), et en balayant les institutions faussement démocratiques des capitalistes.
    
[[Category:Capitalisme]] [[Category:Mode de production]]
 
[[Category:Capitalisme]] [[Category:Mode de production]]

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