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Comme le Soviet remplissait des fonctions purement gouvernementales, et ce sur la demande du gouvernement même, quand il s'agissait de pacifier les masses, le Comité exécutif demanda une modeste subvention pour ses dépenses. Le gouvernement refusa et, malgré les instances réitérées du Soviet, resta ferme sur son terrain : le gouvernement ne peut dispenser des fonds d'État ''« à une organisation privée »''. Le Soviet se tut. Le budget du Soviet tomba sur les ouvriers qui ne se lassèrent point d'ouvrir des souscriptions pour les besoins de la révolution.
 
Comme le Soviet remplissait des fonctions purement gouvernementales, et ce sur la demande du gouvernement même, quand il s'agissait de pacifier les masses, le Comité exécutif demanda une modeste subvention pour ses dépenses. Le gouvernement refusa et, malgré les instances réitérées du Soviet, resta ferme sur son terrain : le gouvernement ne peut dispenser des fonds d'État ''« à une organisation privée »''. Le Soviet se tut. Le budget du Soviet tomba sur les ouvriers qui ne se lassèrent point d'ouvrir des souscriptions pour les besoins de la révolution.
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En même temps, les deux partis, libéraux et socialistes, gardaient le décorum d'une complète amitié mutuelle. A la [[Congrès_panrusse_des_soviets|Conférence panrusse des soviets]], l'existence d'une [[dualité_de_pouvoirs|dualité de pouvoirs]] fut qualifiée d'invention. [[Kérensky|Kérensky]] assura aux délégués de l'armée qu'entre le gouvernement et le Soviet il y avait complète unité dans les tâches et les buts. Avec un zèle non moindre, la dualité de pouvoirs fut niée par [[Tsérételli|Tsérételli]], [[Fiodor_Dan|Dan]] et autres dirigeants du Soviet.
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En même temps, les deux partis, libéraux et socialistes, gardaient le décorum d'une complète amitié mutuelle. A la [[Congrès_panrusse_des_soviets|Conférence panrusse des soviets]], l'existence d'une [[Dualité_de_pouvoirs|dualité de pouvoirs]] fut qualifiée d'invention. [[Kérensky|Kérensky]] assura aux délégués de l'armée qu'entre le gouvernement et le Soviet il y avait complète unité dans les tâches et les buts. Avec un zèle non moindre, la dualité de pouvoirs fut niée par [[Tsérételli|Tsérételli]], [[Fiodor_Dan|Dan]] et autres dirigeants du Soviet.
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Le 5 mai, le soviet approuvait la formation du [[Gouvernement_provisoire_(Russie)|gouvernement de coalition]] après la mise à l'écart de [[Milioukov|Milioukov]]. Les [[bolcheviks|bolcheviks]] ne réunirent contre la coalition que 100 voix. Lors de cette séance, de vifs applaudissements accueillirent [[Trotsky|Trotsky]], arrivé la veille d'Amérique, et qui avait dirigé le Soviet en 1905. Mais Trotsky fit un discours dénonçant fermement la coalition. [[Soukhanov|Soukhanov]] témoigne suite à ce discours : ''«&nbsp;De lui qui n'avait pas encore adhéré au parti bolchevik, la rumeur courait déjà qu'il était "pire que Lénine"&nbsp;»''.<ref>Léon Trotsky, ''[https://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/hrrusse/hrr18.htm Histoire de la révolution russe - 18. La première coalition]'', 1930</ref>
    
== Radicalisation et majorité bolchévique ==
 
== Radicalisation et majorité bolchévique ==

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