Différences entre les versions de « Société des Nations »

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La '''Société des Nations''' était la première tentative d'organisation des [[Etats_bourgeois|Etats bourgeois]] entre eux, afin d'assurer la paix à l'échelle de la planète et d'éviter une nouvelle guerre sanglante.
 
La '''Société des Nations''' était la première tentative d'organisation des [[Etats_bourgeois|Etats bourgeois]] entre eux, afin d'assurer la paix à l'échelle de la planète et d'éviter une nouvelle guerre sanglante.
  
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== Histoire ==
 
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Version du 5 février 2017 à 21:24

La Société des Nations était la première tentative d'organisation des Etats bourgeois entre eux, afin d'assurer la paix à l'échelle de la planète et d'éviter une nouvelle guerre sanglante.

1 Histoire

1.1 Fondation

A l'issue de la guerre, se pose une question fondamentale, à savoir s'il est possible d'empêcher un nouveau conflit. Le corolllaire est celui d'une régulation internationale.

En janvier 1918, le président états-unien Wilson fait connaître ses 14 points qui redéfinissent « les bases des relations internationales » dans le but « d'assurer une paix durable »[6].

L'article 14, notamment, suggère la nécessité de créer une "association des Nations" pour réguler les relations entre les États et garantir le maintient de la paix. Wilson cherche donc l'appuie des "droits" et d'une diplomatie de droits. Fondée dans l'enthousiasme des vainqueurs aux lendemain de la Grande Guerre, la Société des Nations (communément abrégée en SDN) voit le jour en 1920. Elle siège à Genève. Les quatorze points de Wilson et le droit des peuples à disposer d'eux-même (notion qui sera reprise par Lénine) sont au cœur des préoccupations des fondateurs de la SDN. Le pacte de la SDN pose certaines règles : refus de l'usage de la force et coopération entre les États (comme l'article 16 : « en cas d'agression, tout membre de la SDN doit prendre des sanctions économiques, financières voire militaires »).

La SDN entre en application le 10 janvier 1920 après la ratification du traité de Versailles par l'Allemagne et trois des principaux associés. C'est à Paris qu'a lieu, le 16 janvier 1920, sur convocation du président Wilson, la première réunion du Conseil de la Société des Nations.

Mais la SDN, si elle part d'un idéalisme "sincère", ne peut aboutir à rien. En effet, les États-Unis n'y rentreront pas. Et plus généralement, les bourgeoisies, notamment celles des pays vainqueurs, ne veulent perdre de leurs privilèges nationaux et tentent de faire barrage à l'internationalisme, qui se répand depuis la révolution d'Octobre en Russie et la mise sur pied de la IIIème Internationale.

1.2 Perte de vitesse

L'Allemagne et le Japon quittent la SDN en 1933, suivis par l'Italie en 1937. L'URSS en est bannie en 1939 à la suite de l'invasion de la Finlande[7].

A partir de 1936, l'Allemagne et l'Italie réorientent leurs industries vers la production d'armement, en prévision du futur conflit. Il s'agissait, pour ces dernières, de préparer la guerre qui s'annoncait.

Les relations se tendent entre les puissances européennes. Les États-Unis, ayant adoptée une politique isolationniste, restent en marge de ce qui se passe dans le monde, bien qu'ils soient irrités par l'expansionnisme japonais dans le Pacifique.

1.3 Dissolution

La SDN est dissoute en 1946. Elle sera remplacée par un organisme plus puissant encore, l'Organisation des Nations Unies.

2 Notes et sources